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Photo du rédacteurBenoît Saint Girons

Les 8 scandales de l’eau en Suisse (au détriment de l'hydratation et donc de la santé des citoyens)

Dernière mise à jour : 30 oct.

Officiellement, tout va bien. L'accessibilité à l'eau potable est une chance à l’échelle de la planète alors de quoi nous plaignons-nous ? Bon, il y a bien de temps à autres quelques alertes à la pollution agricole mais, globalement, la Suisse se targue d'avoir quasiment la meilleure qualité d’eau au monde et les techniciens les plus compétents, merci à eux. Circulez, y a rien à boire ? A y regarder d’un peu plus près, les scandales de l’eau sont pourtant légion en Suisse… en atteste le fait de ne pas réussir à correctement s’hydrater… ou l’impact de cette eau chlorée sur la peau ! Révélations et solutions avec un genevois auteur du livre La qualité de l’eau (Ed. Médicis, 2020)


Géants soulevant le pont du Mont Blanc à Genève. Afin d'éviter aux suisses de boire la tasse via la piètre qualité de l'eau du robinet ? Et si nous essayions plutôt d’améliorer les choses via une filtration et une dynamisation de qualité ? Révélations et solutions avec Benoît Saint Girons, auteur du livre La qualité de l'eau.
Et si, afin de ne pas boire la tasse, nous améliorions enfin la qualité de l’eau ?

Avertissement : si vous êtes satisfait de votre consommation d’eau et buvez avec plaisir votre 1,5 litre d’eau tempérée par jour (sans tisane ou gaz carbonique CO2 dedans), alors ne lisez pas ce qui suit car vous risquez de perdre vos illusions voire toute envie de boire. Si par contre vous ne buvez pas suffisamment (comme la majorité des citoyens), avez la peau irritée ou consommez de l’eau en bouteille, alors cet article vous expliquera comment améliorer les choses, sans plastique et sans risques.


Les 8 scandales Suisse de l’eau en 8 minutes !


Scandale N°1: Les sélectives pollutions de l’eau :

Commençons par ce qui est de notoriété à l’échelle de l’agriculture productiviste ou de la surconsommation de médicaments... « Grosse pollution au chlorothalonil dans les eaux souterraines suisses » titrait ainsi la RTS en mai 2020. « Plus de 30% des nappes phréatiques suisses contiennent une quantité trop élevée de résidus de chlorothalonil.» précisait l'émission A bon entendeur en décembre 2020. Les eaux en Suisse sont, comme dans tous les pays soumis aux lobbies industriels, polluées par des résidus de pesticides, de médicaments ou de PFAS. Cela fait ponctuellement l’objet d’émissions et de débats… ce qui évite de parler du plus important polluant de l’eau à savoir le chlore, un oxydant majeur qui irrite et assèche… ne permet pas une bonne hydratation… entraîne ainsi des problèmes de peau et des pathologies sur le long terme. Pourquoi cette omerta sur ce polluant de base ? Mais parce que le chlore fait partie – avec l’ozone ou l’aluminium neurotoxique – du traitement officiel de l’eau ! Et ce qui est autorisé ne saurait évidemment être mauvais en soi, n’est-ce pas ?



Scandale N°2: L’omerta sur les données énergétiques de l’eau

Le caractère très oxydant de l’eau (facilement perceptible sur la peau comme le constate tout touriste de passage à Genève par exemple) du fait du chlore (il n’y a quasiment pas de calcaire dans le lac) n’est ainsi jamais officiellement mesuré. Dommage car le taux d’oxydoréduction (rH2 mesuré via le potentiel redox) est ce qui fait la différence entre une eau hydratante et une eau oxydante qui favorise la création de radicaux libres… Une eau stressante ? Oui et d’autant plus qu’elle est résolument alcaline (pH à 8 à Genève) et n’apporte donc pas non plus d’énergie magnétique. Questionner les régies au sujet de ce b.a.-ba. électromagnétique qui n'a donc rien d'ésotérique ? On peut comme moi essayer de le faire à Genève mais on n’obtiendra alors aucune réponse, la Régie déclarant ne pas être compétente sur le sujet… et ne surtout rien vouloir savoir !



Scandale N°3: Le marketing des régies

Si l’eau n’est que « potable » via en Suisse quelques 68 normes quantitatives (contre 73 en 2017), pourquoi les Régies dépensent-elles des fortunes en marketing afin de nous faire croire à la qualité supérieure sinon exceptionnelle de leurs eaux ? Eh bien parce que cela marche ! « 35 % des clients déclaraient que l’eau était meilleure qu’avant alors que rien n’avait changé au niveau de la production de cette denrée » se vantait en 2014 l'ancienne cheffe de produit « Eau de Genève », spécialiste marketing ayant fait ses armes avec une multinationale des parfums et de la cosmétique. Démonstration du pouvoir manipulatoire du marketing… où l’hydratation finit perdante ! Mais est-ce vraiment le rôle d’une Régie que de manipuler les citoyens (via leurs factures et taxes) tout en refusant de répondre à leurs questions qualitatives ?



Scandale N°4: Le premier producteur mondial de bouteilles plastiques

La piètre qualité de l’eau du robinet chlorée fait en tout cas les affaires des embouteilleurs dont le numéro un mondial avec plus de 70 marques est comme chacun le sait Nestlé ! La Suisse, grâce à Nestlé, peut ainsi se targuer de participer à la pollution des bouteilles en plastique partout dans le monde… voire de jouer les rapaces de l’eau, en témoigne le reportage https://www.bottledlifefilm.com Des multinationales responsables ? Le peuple avait dit oui mais les Cantons ont dit non… Rappelons qu’une bouteille plastique à base de pétrole requiert jusqu’à 50 litres d’eau, met plus de 500 ans à se dégrader et, n’en déplaise au greenwashing, n'est généralement pas recyclée correctement. Le scandale des eaux minérales (Hépar, Contrex, St-Yorre, Perrier, Vittel ou encore Henniez) filtrés en douce par la multinationales en dépit de la législation changera-t-il les choses ? Le business de l'eau a toujours été très trouble...


Scandale N°5: Le marketing des minéraux

Tout ceci est d’autant plus ridicule que les eaux embouteillées sont également de piètre qualité puisque beaucoup trop chargées en minéraux inassimilables. Une eau à la source, au griffon, n’a pas grand-chose à voir avec une eau emprisonnée dans du plastique mais le marketing se charge de convaincre les naïfs et ce d’autant plus facilement que personne ne nous a jamais expliqué que nous sommes hétérotrophes et donc incapables d’assimiler correctement les minéraux inorganiques des eaux. Nous ne léchons pas de cailloux ! Il existe en Europe d’excellentes eaux de source faiblement minéralisées (< 50 mg/L, généralement distribuées en magasin bio) mais il n’y en a pas en Suisse (sauf une au Tessin) où nous ferions donc mieux, à tout prendre, afin de préserver nos reins, de consommer l’eau « potabilisée » de nos magnifiques lacs... Pour en savoir plus : Quelle est la meilleure eau minérale ? Quel est l'intérêt des minéraux des eaux ?


Scandale N°6: L’écologie de façade

En dépit du scandale des minéraux des eaux et de la pollution plastique, le business des eaux en bouteille (et des calculs rénaux) se porte tellement bien qu’il semble hors de propos de réfléchir à des alternatives plus saines. Sollicités pour une distribution gratuite d’eau filtrée et dynamisée en bouteilles en verre, un gros distributeur Suisse a étudié notre proposition pour décliner au nom du "business" tandis qu'un autre n’a tout simplement jamais répondu ! Proposer une alternative crédible au plastique irait-il par hasard trop loin dans la posture écologique ? Rappelons que le terme d’écologie signifie étymologiquement le discours (logos) de l’habitat (oikos) et donc in fine nos conditions de santé et de vitalité dans un environnement donné. La qualité de cet environnement passe évidemment par la qualité de l’eau et ce n’est donc pas en supermarchés que l’on trouvera pour le moment de l’eau de qualité ! Pour en savoir plus : De l’écologie du système à l’écologie personnelle… et notre projet www.retoursource.ch


Scandale N°7: L’absence de formation des médecins à la qualité de l’eau

Tous ces scandales reposent in fine sur un premier scandale initial, d’où tout découle : l’eau représente plus de 99% des molécules de nos cellules… mais les médecins n’y sont pas formés ! A cause d’un conflit d’intérêts ? S’intéresser à la qualité de l’eau revient à s’intéresser à la qualité énergétique de l’eau (protons et électrons), ce qui conduit à s’intéresser à l’énergie des remèdes et des aliments, à renforcer ainsi le terrain des patients et donc, forcément, à les voir un peu moins souvent en consultation. Combien de blocages, de douleurs et de pathologies à cause d’un déficit chronique d’hydratation, notamment chez les personnes âgées ? Evidemment, aucun médecin n’est suffisamment hypocrite pour tenir un tel raisonnement. Les médecins sont en réalité les victimes (consentantes) d’un système où tout ce qui pourrait renforcer la santé ou la vitalité (nutrition, gestion du stress, hygiène,…) est systématiquement occulté durant les 5-8 années de lavage de cerveau intensif. Il n’y a pas de complot. Il y a simplement un intérêt financier à ne pas renforcer la santé des citoyens… et donc à ne surtout pas enseigner la qualité de l’eau !


Scandale N°8: Les adoucisseurs à sodium en situation de monopole

Terminons par le plus gros scandale de l’eau, tant il concentre le n’importe quoi du gros business avec l’ignorance des professionnels, la collusion d'intérêts d'organismes "officiels" et le silence coupable des autorités… tout cela au nom du seul profit !

Les adoucisseurs à sel sont de loin la plus belle saloperie pour l’eau – sel, prolifération microbienne et risque de corroder la tuyauterie, en atteste l’étude du Laboratoire Cantonal de Thurgovie de 2017 – ou la planète (gaspillage d’eau et de sel) mais ils jouissent étrangement en Suisse d’un monopole de situation : les installateurs sanitaires sont en effet formés à installer uniquement des appareils estampillés SSIGE… un label que cet organisme faîtière n’accorde curieusement qu’aux seuls adoucisseurs, laissant de côté les filtres et autres dynamiseursPourquoi une telle concurrence déloyale en faveur de la pire solution ? La SSIGE dialogue (et déconseille officiellement les adoucisseurs en dessous de 32°fH) mais sur une base dogmatique qui favorise le soupçon du conflit d’intérêt… Les adoucisseurs sont en effet très lucratifs, tant pour les installateurs que pour les vendeurs d'eau en plastique ou d’osmoseurs (seul filtre capable ensuite de supprimer le sel), susceptibles alors, l’un et l’autre, de poser d’autres problèmes… Le business y gagne systématiquement... et le naïf citoyen boit la tasse : il s’est fait une nouvelle fois manipuler, à ses frais, à ne surtout pas accéder à une eau de qualité !


Soyons justes : la Suisse n’a évidemment pas l'exclusivité de ces scandales. Aucun organisme officiel ne reconnaît la Bioélectronique de Vincent et ne parle ainsi de l’énergie de l’eau (protons + électrons) ou des aliments... Aucun pays ne forme correctement son personnel médical à ce sujet fondamental allant même, pour la France, à vendre des eaux fortement minéralisées sous l’égide de l’Académie de Médecine ! Voir le décryptage de l'émission Allô Docteurs consacré à l'eau ou la vidéo sur les eaux en bouteille de ce médecin nutritionniste très connu.


La Suisse se distingue toutefois par la concentration des conflits d’intérêts, par l’approche biaisée de ses médias subventionnés (exemple avec l'émission A bon entendeur du 15 mars 2016), par le marketing intensif déployé par les différents acteurs de l’eau ou encore par l'inaction des politiques, notamment Verts Genevois ou Mairie de Genève. Aucun pays ne se retrouve ainsi, à notre connaissance, avec une telle différence entre la réalité objective (et scientifiquement mesurée) et la perception subjective de la qualité de l’eau.


Alors, certes, encore une fois, nous avons de la chance à l’échelle de la planète avec notre eau parfaitement "potable" (à l'exception de quelques localités et grâce à des normes en berne) sur tous nos robinets. Mais doit-on se taire parce qu’il y a pire ailleurs ? Le qualitatif doit-il être occulté devant la crainte de la pénurie d'eau ? Doit-on accepter de ne pas être correctement hydraté parce que l’on peut s'offrir le luxe des traitements médicaux (et les crèmes cosmétiques) pour les pathologies induites ? Les suisses ne sont pas moins malades que les autres et sont parmi les plus gros consommateurs de médicaments au monde...


Le manque d’accès à une eau salubre demeure le plus gros scandale géopolitique mais nos multinationales participent à la gabegie et, en refusant une discussion ouverte, honnête et objective sur la qualité de l’eau, nous évitons également le débat sur la piètre répartition de cette ressource de vie. Nous sommes mal en point car nous ignorons l’eau. Préoccupons-nous enfin sa qualité et nous irons tous beaucoup mieux !


Pour en savoir encore plus sur la qualité de l’eau, en Suisse ou ailleurs :

Article de base pour éviter les arnaques de l'eau Article de fond sur les derniers scandales de l'eau

Les 3 problématiques et solutions Eau : www.solutionsbio.ch/eau

Mon livre La qualité de l’eau (Ed. Médicis, 2020)

Me contacter pour une analyse gratuite et experte de votre situation : +41 (0)76 532 8838 (rappel possible), sms ou mail



1 Comment


Thierry Muraz
Thierry Muraz
Mar 11, 2022

"L'eau = La Vie" est uné vérité qui a été dévoyée par le marketing outrancier qui ne cherche plus le bien-être des personnes mais l'intérêt financier à courant terme. Désolant !

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