Les 8 scandales de l’eau en Suisse (dont personne ne parle), au détriment de l'hydratation et donc de la santé des citoyens.
- Benoît Saint Girons
- 8 mars 2022
- 19 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 4 jours
Officiellement, tout va bien. L'accessibilité à l'eau potable est une chance à l’échelle de la planète alors de quoi nous plaignons-nous ? Bon, il y a bien de temps à autres quelques alertes à la pollution agricole ou chimique mais, globalement, la Suisse se targue d'avoir quasiment la meilleure qualité d’eau au monde et les techniciens les plus compétents, merci à eux. Circulez, y a rien à boire ? A y regarder d’un peu plus près, les scandales de l’eau sont pourtant légion en Suisse… en atteste le fait de ne pas réussir à correctement s’hydrater… ou l’impact de cette eau chlorée sur la peau ! Révélations et solutions sans plastique et sans risques avec un genevois, auteur du livre La qualité de l’eau (Ed. Médicis, 2020)

Avertissement : si vous êtes satisfait de votre consommation d’eau et buvez facilement votre 1,5 litre d’eau plate et tempérée par jour du robinet (sans tisane ou gaz carbonique CO2 dedans), alors ne lisez pas ce qui suit car vous risquez de perdre vos illusions voire toute envie de boire. Si par contre vous ne buvez pas suffisamment (comme la majorité des citoyens), avez la peau irritée ou consommez de l’eau en bouteille, alors cet article vous expliquera comment améliorer les choses et retrouver une eau biocompatible et donc le plaisir de boire.
A propos de l’auteur. A l’origine du concept Les 8 Fondamentaux et du site Solutions Bio, Benoît Saint Girons est l’auteur d’une dizaine d'ouvrages dont La qualité de l’eau et La voie de l'eau. Spécialiste des solutions de filtration et de dynamisation, indépendant et donc plus objectif, il prodigue gratuitement ses conseils depuis 2002. Il a déjà aidé - via ses écrits, conférences, vidéos, discussions ou document pdf de synthèse à diffuser - des centaines de milliers de personnes à y “boire” un peu plus clair, leur permettant ainsi de retrouver le plaisir… d'une hydratation de qualité!
Pour vous repérer facilement dans cet article:
Cet article - ponctuellement mis à jour - vise à donner une perspective suisse aux principaux scandales de l'eau... dont aucun média ne parle! Il n’est donc pas politiquement correct et vise en premier lieu à dépasser les manipulations et autres désinformations de l'eau. Sans langue de bois, il répond notamment aux questions fondamentales suivantes:
L’eau du robinet en Suisse est-elle meilleure qu’ailleurs?
Cette croyance artificiellement entretenue par les médias, les politiques ou les régies suisses ne résiste malheureusement pas aux faits. Par rapport à des pays en développement, l’eau du robinet est évidemment plus propre et parfaitement potable. Nous avons en soi de la chance. Par rapport à d’autres pays européens, l’eau en Suisse est par contre en retrait puisque encore largement traitée au chlore et donc très oxydée, d’où les multiples irritations de la peau constatée, notamment à Genève (où l'eau présente de très mauvais paramètres énergétiques). Elle est également, comme partout, polluée par la présence humaine et donc un certain nombre de polluants chimiques, des PFAS/TFA aux nanoparticules de plastique, en passant par les résidus de médicaments ou de pesticides. Globalement, elle devrait donc être filtrée avant d’être consommée.
La norme de potabilité est-elle meilleure en Suisse qu’ailleurs?
La Suisse se targue d’avoir l’une des réglementations les plus restrictives d’Europe et il est vrai qu'elle aligne davantage de paramètres obligatoires (aluminium, argent, chlore libre,...) avec des valeurs identiques ou plus basses (antimoine, bore, nitrates,...) que la norme européenne 2020/2184. Globalement, 67 paramètres obligatoires en Suisse contre 36 seulement en Europe (+18 indicateurs). Ces meilleures normes ce sont toutefois retrouvées en porte à faux vis-à-vis des PFAS, polluants éternels contaminant en Suisse un foyer sur deux! Les normes Suisse 817.022.11 limitent historiquement 3 PFAS à hauteur de 0,3 ou 0,5 µg/L. Ce dernier chiffre correspond au niveau des dernières européennes... mais pour l’ensemble des PFAS! Mieux encore, l'Europe fixe une limite de 0,1 µg/L pour les 20 PFAS les plus dangereux. La Suisse va évidemment s’adapter pour les PFAS (aux normes européennes en 2026) et sécuriser ainsi sa "pole position" mais une question demeure: à quoi bon renforcer les normes vis-à-vis des polluants "extérieurs" si c’est pour continuer à autoriser le catastrophique traitement au chlore, le premier polluant de l'eau? Au-delà de la seule approche physico-chimique, à quand également des paramètres énergétique (richesse en protons et électrons,...) afin d'assurer la biocompatibilité de l'eau et le plaisir de boire?
Les citoyens suisses sont-ils égaux devant leur eau du robinet?
Clairement pas et ceci est en soi un autre scandale. Zurich a par exemple quasiment supprimé le chlore de son eau du robinet, à l’exemple des pays Scandinaves ou de la Bavière en Allemagne. La suisse romande est à la traîne et continue de distribuer une eau très oxydée et donc oxydante. Des villages continuent de capter l’eau de nappes phréatiques via un minimum de traitement mais avec alors souvent une composition minérale très chargée, à l’exemple des eaux en bouteille commercialisées. L’eau des lacs est nettement moins calcaire… mais alors davantage polluée. Bref, difficile de s’y retrouver et on devra accepter les contraintes de sa localité. Si chlorée, alors un filtre à charbon actif fera le travail. Si trop minéralisée, alors il conviendra de s’équiper plutôt d’un osmoseur. Dans tous les cas, l’adoucisseur à sodium - qui dégrade encore davantage la qualité de l’eau - est absolument à éviter sur le circuit d'eau froide.
Les eaux en bouteille Suisse sont-elles meilleures qu’ailleurs?
Avec sa nature préservée, ses lacs translucides et ses sommets enneigés, le marketing des eaux en bouteille part en Suisse avec une spectaculaire longueur d’avance. Malheureusement, la géologie assombrit le tableau : le sol calcaire - médiocre pour la qualité de l’eau - occupe une bonne partie du territoire (Jura, Plateau, Préalpes,...). Les marques suisses commercialisées sont ainsi généralement beaucoup trop chargées en minéraux inorganiques (et donc mal assimilables) pour être recommandables, à la différence des marques françaises de sol volcanique ou granitique, faiblement minéralisées. Selon le tableau de l’Association Suisse des sources d’eau minérale à mars 2024, 7 sources sur 15 dépassent les 1000mg/L (5 sur 15 plus de 1500mg). 13 marques sur 15 dépassent la limite de 500mg/L., généralement conseillée par les médecins pour les eaux de consommation courante. Pour les naturopathes, seule la Valser Silence (224 mg/L.) serait globalement acceptable, loin toutefois des 50mg/L. maximum recommandés par les adaptes de la Bioélectronique de Vincent… Une exception (au moins) toutefois: la source San Clemente au Tessin affiche 42mg/L seulement et est ainsi, jusqu’à preuve du contraire, la meilleure eau de Suisse! Peu connue, elle demeure très mal diffusée... Voir le comparatif des principales marques d'eaux minérales.
Les citoyens suisses sont-ils mieux informés sur la qualité de l’eau qu’ailleurs?
Trop longtemps, les médias, les politiques et les régies ont menti aux citoyens concernant la qualité de leur eau du robinet, présentée comme “excellente” sinon “parfaite”. Les scandales des différents polluants de l’eau ont un peu amélioré les choses mais la Suisse est passée maître dans l’art d’étouffer les scandales qui éclaboussent et il reste difficile d’obtenir une information officielle fiable sur la qualité de l’eau. L’argument le plus souvent entendu est qu’elle est toujours “potable” et très contrôlée mais “potable” signifie surtout que l’on peut la mettre dans un pot et les contrôles ne portent jamais que sur ce que l’on souhaite mesurer. L’objectif n’est de toute manière pas d’obtenir une eau pure ou parfaite (qui n’a jamais existé) mais une eau agréable à boire, seule manière d’être correctement hydraté, ce qui passe, en aval, chez soi, par une filtration et une dynamisation de qualité. La théorie “officielle” devrait ainsi laisser place à la pratique. Vous ne buvez pas assez? C’est le signe d’une eau de piètre qualité, quoi qu’en disent les “officiels”... Voir Comment choisir son eau de consommation courante.
Les 8 scandales de l’eau en Suisse!
Scandale N°1: Les sélectives pollutions de l’eau
Commençons par ce qui est de notoriété à l’échelle de l’agriculture productiviste ou de la surconsommation de médicaments... « Grosse pollution au chlorothalonil dans les eaux souterraines suisses » titrait la RTS en mai 2020. « La présence de 1,2,4-triazole dans l'eau potable alimentée par le Léman a été détectée [à des niveaux] sept fois la valeur limite fixée par la Confédération » annonçait le même média en septembre 2025. Entre-temps, toute une série de scandales sur les pollutions de l'eau potable, notamment via les PFAS / TFA...
Les eaux en Suisse sont, comme dans tous les pays soumis aux lobbies industriels, polluées par un certain nombre de résidus chimiques. Cela fait ponctuellement l’objet d’émissions et de débats… ce qui fait peur et incite les citoyens à s'orienter - non pas tant vers le bon sens de la filtration - que vers la facilité des eaux en bouteille, pour le grand bénéfice de Nestlé (voir plus bas)...
Curieusement, le principal polluant de l'eau n'est par contre jamais abordé: le chlore, un oxydant majeur qui irrite et assèche… ne permet pas une bonne hydratation… entraîne ainsi des problèmes de peau et des pathologies sur le long terme. Pourquoi cette omerta sur ce polluant de base ? Mais parce que le chlore fait partie – avec l’ozone ou l’aluminium neurotoxique – du traitement officiel de l’eau! Et ce qui est autorisé ne saurait évidemment être mauvais en soi, n’est-ce pas? Mais saviez-vous que Zurich a (quasiment) supprimé le chlore - à l'image des pays Scandinaves ou de la Bavière en Allemagne - ou que, SCOOP EXCLUSIF, la régie de Genève va lancer des études pour essayer d'y parvenir également à l'horizon 2027 ?
Pour en savoir plus : Quelle est la vraie qualité de l'eau potable du robinet? Et si le chlore était le principal polluant de l'eau?
Scandale N°2: L’omerta sur les données énergétiques de l’eau
Le caractère très oxydant de l’eau (facilement perceptible sur la peau comme le constate tout touriste de passage à Genève par exemple) du fait du chlore (il n’y a quasiment pas de calcaire dans le lac) n’est ainsi jamais officiellement mesuré. Il m'a fallu insister de nombreuses années pour obtenir enfin en 2025 des SIG (la régie locale) une réactualisation des chiffres communiqués par un technicien en 2013: le potentiel rédox passait de 761 à 497mV, soit un rH2 (taux d'oxydo-réduction) actualisé à 32,79.
Pourquoi est-ce important? Eh bien parce que ce taux d’oxydoréduction (rH2 mesuré via le potentiel redox) est ce qui fait la différence entre une eau anti-oxydante (rH2 < 28) et une eau oxydante qui irrite et favorise la création de radicaux libres… Une eau stressante qui empêche de s'hydrater correctement? Oui et d’autant plus qu’elle est résolument alcaline (pH à 8 à Genève) et n’apporte donc pas non plus d’énergie magnétique. Selon la Bioélectronique de Vincent (BEV), la science énergétique de l'eau (qui dérange beaucoup de monde), une telle eau en déficit de protons et d'électrons est classée sur le terrain des cancers et des virus. Fin 2021, un cardiologue des HUG me contactait pour m'expliquer les rumeurs qui circulaient dans les couloirs de l'hôpital: Genève était touché par un taux record du cancer du sein en Suisse et des professionnels l'expliquaient par la piètre qualité de l'eau du robinet!
(Trop) longtemps, la régie a refusé de discuter de la question. Suite aux différents scandales SIG, la direction a toutefois évolué et accepté de me rencontrer, à deux reprises en 2025. Pas suffisant pour que les normes purement physico-chimiques de l'eau du robinet soient modifiées ou pour communiquer sur le sujet, évidemment, mais assez pour accepter de lire mon livre (dont une large partie est consacrée à l'énergie de l'eau) et envisager l'abandon du chlore, la meilleure chose à faire en effet pour limiter l'oxydation et donc améliorer significativement la qualité de l'eau.
Pour en savoir plus : Pourquoi l’énergie de l’eau est-elle taboue? Hors marketing, quelle est la vraie qualité de l’eau de Genève?
Scandale N°3: Le marketing des régies
Si l’eau n’est que "potable" via en Suisse quelque 67 normes quantitatives (contre 73 dans une ancienne version), pourquoi les Régies dépensent-elles des fortunes en marketing afin de nous faire croire à la qualité supérieure sinon exceptionnelle de leurs eaux? Eh bien parce que cela marche! « 35 % des clients déclaraient que l’eau était meilleure qu’avant alors que rien n’avait changé au niveau de la production de cette denrée » se vantait en 2014 l'ancienne cheffe de produit « Eau de Genève », spécialiste marketing ayant fait ses armes avec une multinationale des parfums et de la cosmétique. Démonstration du pouvoir manipulatoire du marketing… où l’hydratation finit perdante! Mais est-ce vraiment le rôle d’une Régie que de manipuler les citoyens (via leurs factures et taxes) tout en refusant de répondre à leurs questions qualitatives?
La réponse est non et la nouvelle direction des SIG à Genève semble l'avoir compris. Lors de notre seconde rencontre en septembre 2025, j'obtenais ainsi deux "révélations" : 1/ Notre eau n'est pas parfaite. 2/ Les SIG ont abusé dans le passé du marketing mais nous avons arrêté de le faire. Dont acte pour Genève. Resterait maintenant à communiquer aux citoyens les limites des normes de la potabilité, les contraintes techniques de la filtration des polluants en amont et la nocivité de certains traitements utilisés (eh oui, toujours le chlore!) pour inciter enfin les citoyens à filtrer correctement leur eau.
Supprimer le marketing sans rétablir la vérité maintient en effet la confusion et le défaut d'hydratation. Ainsi, avec la fameuse fontaine à CO2 du Pont de la Machine qui embarquait un filtre sans rien dire, tout en affirmant qu'il s'agissait de la même eau qu'au robinet. AUTRE SCOOP: lors de sa remise en place au printemps 2025, filtre et option gazeuse CO2 furent simplement supprimés et tant pis pour les citoyens qui, s'ils peuvent en effet se passer d'eau gazeuse, auraient par contre bien besoin d'un filtre pour supprimer chlore et polluants...
Pour en savoir plus :
Scandale N°4: Le premier producteur mondial de bouteilles plastiques
La piètre qualité de l’eau du robinet chlorée fait en tout cas les affaires des embouteilleurs dont le numéro un mondial avec plus de 70 marques est comme chacun le sait Nestlé ! La Suisse, grâce à Nestlé, peut ainsi se targuer de participer à la pollution des bouteilles en plastique partout dans le monde… voire de jouer les rapaces de l’eau, en témoigne le reportage https://www.bottledlifefilm.com ou l'épisode du podcast La guerre de l'eau consacré aux eaux en bouteille.
Des multinationales responsables ? Le peuple avait dit oui mais les Cantons ont dit non… Rappelons qu’une bouteille plastique à base de pétrole requiert jusqu’à 50 litres d’eau, met plus de 500 ans à se dégrader et, n’en déplaise au greenwashing, n'est généralement pas recyclée correctement. Le scandale des eaux minérales (Hépar, Contrex, St-Yorre, Perrier, Vittel ou encore Henniez) filtrés en douce par la multinationales en dépit de la législation changera-t-il les choses ? Le business de l'eau a toujours été très trouble en Suisse...
... même si les médias nationaux ont pour une fois révélé les scandales, voir par exemple l'article RTS d'avril 2024 ou l'émission A bon entendeur d'avril 2025: «L'entreprise fait la fierté de la Suisse dans le monde entier mais ce fleuron national se trouve aujourd'hui dans la tourmente pour une histoire d'eau minérale filtrée et de tromperie... »
Le champion de la malbouffe est par contre resté très discret. « Nestlé ne fournit aucune information à ses actionnaires, que ce soit dans le rapport annuel ou dans les états financiers, alors même qu’elle a payé une amende de deux millions d’euros durant l’année écoulée », regrette ainsi le directeur de la Fondation Ethos. A noter que le PDG de Nestlé n'a pas officiellement été évincé en 2025 pour ces différents scandales de l'eau mais parce qu'il a entretenu une liaison avec une subordonnée, ce qui est évidemment beaucoup plus grave... Quoi qu'il en soit, le géant suisse chercherait aujourd'hui à se débarrasser de son encombrante filiale Nestlé Waters...
Pour en savoir plus : 8 bonnes raisons pour dire non aux bouteilles en plastique et améliorer la qualité de son eau
Scandale N°5: Le marketing des minéraux
Ces scandales sur les polluants des eaux en bouteille sont d’autant plus ridicule que ces eaux sont à la base déjà souvent de piètre qualité puisque beaucoup trop chargées en minéraux. Les minéraux (en excès) donnent (mauvais) goût à l'eau et, de ce point de vue, rares sont en Suisse les eaux en bouteille agréables à boire.
Cette absence de plaisir est problématique car nous ne buvons alors pas assez mais les minéraux apportent-ils au moins quelque chose à l'organisme? Eh bien non! Hétérotrophes, nous ne sommes naturellement pas capables d’assimiler correctement les minéraux inorganiques des eaux. Nous ne léchons pas de cailloux et devons, pour nos indispensables minéraux (organiques), passer par les végétaux autotrophes.
Une eau à la source, au griffon ou dans le cadre idyllique d'un centre thermal (pour une durée maximale de 21 jours), n’a pas grand-chose à voir avec une eau emprisonnée dans du plastique mais le marketing de la pureté minérale (une belle incohérence!) a réussi à nous faire croire le contraire, en dépit de la réalité des calculs rénaux, composés comme chacun le sait de calcium et de magnésium. "Buvez éliminez!" : je bois des minéraux en excès que je dois ensuite éliminer aux toilettes, via un surtravail des reins!
Il existe en Europe d’excellentes eaux de source faiblement minéralisées (< 50 mg/L, généralement distribuées en magasin bio) mais il n’y en a pas en Suisse (sauf une au Tessin, voir plus haut) et nous ferions donc mieux, à tout prendre, de consommer - après filtration chez soi - l’eau "potabilisée" de nos magnifiques lacs, naturellement peu chargés en calcaire, composé comme chacun le sait de calcium et de magnésium... Pour en savoir plus : Quelle est la meilleure eau minérale ? Quel est l'intérêt des minéraux des eaux ?
Scandale N°6: la confusion médiatique
Les médias en Suisse font, comme partout ailleurs dans la sphère occidentale des conflits d'intérêt, admirablement leur travail superficiel et ne vont surtout pas trop creuser les sujets polémiques, distillant au passage une bonne dose de dogmatisme ou de mauvaise foi.
Ainsi, le reportage d’ A bon entendeur de la RTS précédemment cité (avril 2025) sur les scandales Nestlé qui se conclut par un « En Suisse, une autre solution [que les eaux en bouteille] existe » à savoir… se tourner vers l'eau du robinet! Mais pourquoi n’y avions-nous pas pensé avant?
L’infantilisation des citoyens se fait via l’affirmation experte d’un professeur de chimie analytique - le professionnel certainement le mieux placé pour parler de la qualité de l’eau - pour qui « Boire de l'eau minérale en bouteille en Suisse n'a vraiment pas de sens. On a une eau du robinet d'excellente qualité, très contrôlée ». Soit, en langage plus direct : tous ceux qui consomment de l’eau en bouteille (110 litres par personne et par an en moyenne en Suisse) sont vraiment des abrutis!
Ne pas prendre les téléspectateurs pour des cons mais ne pas oublier qu’ils le sont? Les médias suisses critiquent ponctuellement les eaux en bouteille pour leur trace infime de pollution détectée mais recommandent d’aller vers l’eau du robinet encore plus polluée (ne serait-ce que par le chlore)? Cherchez la cohérence…
Alors évidemment, le scandale Nestlé repose avant tout sur le non-respect de la réglementation des eaux minérales et la compromission des politiques pour avoir (durant un temps) autorisé des filtres interdits. Mais quid des compromissions pour la réglementation de l’eau potable, des normes quantitatives physico-chimiques obsolètes et/ou en berne, de la dangerosité des traitements utilisés, du marketing mensonger des régies, de la qualité énergétique catastrophique de l’eau? Où sont donc passés les journalistes sur toutes ces questions essentielles? Comment se fait-il que personne n'interroge le manque d'hydratation des citoyens ou les problèmes de peau?
Considérer que l’eau est forcément d’excellente qualité parce qu’elle respecte des normes administratives (ou parce que des experts qui n’y connaissent rien ou si peu l’ont déclaré) traduit en tout cas un sérieux manque de rigueur et d’esprit critique. Conclure un tel reportage (par ailleurs intéressant) par un tel conseil ridiculise le travail journalistique et me fait penser à cette autre émission d'ABE du 15 mars 2016 intitulée Eau du robinet: faut-il la filtrer en carafe? Après avoir encensé l'eau du robinet (29 compliments en 30 minutes d'émission: voir mon analyse et courrier au journaliste demeuré sans réponse), celle-ci concluait que tous ceux qui s'intéressaient à la qualité de l'eau étaient des adeptes de la théorie du complot! 9 ans plus tard, ces personnes - lanceurs d'alerte non écoutées - avaient évidemment raison mais ABE continue de faire boire la tasse...
La solution pour dépasser l’eau en bouteille n'est évidemment pas de consommer une eau du robinet polluée, alcaline et oxydée mais de filtrer puis de dynamiser cette eau. Alors seulement (si l'on ne se trompe pas de dispositif: les arnaques sont légion), nous retrouvons potentiellement une qualité d'eau supérieure à la majorité des eaux en bouteille. Alors seulement, correctement hydraté, nous retrouvons une capacité de réflexion (le cerveau est composé à 80% d’eau)... et pouvons facilement nous passer des conseils de la TV!
Pour réfléchir un peu mieux:
Scandale N°7: L’absence de formation des médecins et des scientifiques à la qualité de l’eau
Tous ces scandales reposent in fine sur un premier scandale initial, d’où tout découle : l’eau représente environ 97% des molécules de nos cellules… mais les médecins n’y sont pas formés!
A cause d’un conflit d’intérêts? S’intéresser à la qualité de l’eau revient à s’intéresser à la qualité énergétique de l’eau (protons et électrons), ce qui conduit à s’intéresser à l’énergie des remèdes et des aliments, à renforcer ainsi le terrain des patients et donc, forcément, à les voir un peu moins souvent en consultation. Combien de blocages, de douleurs et de pathologies à cause d’un déficit chronique d’hydratation, notamment chez les personnes âgées?
Évidemment, aucun médecin n’est suffisamment hypocrite pour tenir un tel raisonnement. Les médecins sont en réalité les victimes (consentantes) d’un système où tout ce qui pourrait renforcer la santé ou la vitalité (nutrition, gestion du stress, hygiène,…) est systématiquement occulté durant les 5-8 années de lavage de cerveau intensif. Il n’y a pas de complot. Il y a simplement un intérêt financier à ne pas renforcer la santé des citoyens… et donc à ne surtout pas enseigner la qualité de l’eau !
Même chose en ce qui concerne la molécule d'eau, toujours uniquement considérée sous la formule simpliste H2O. Étudier l'eau individuellement, molécule par molécule, n'a pourtant aucun sens : 1 mole d'eau soit 18 grammes contient 6.10 puissance 23 molécules d'eau, soit le nombre d'étoiles de l'univers! Il convient, en matière d'eau, de se pencher plutôt sur les "domaines de cohérence", à l'image de banc de poissons ou de vol d'étourneaux... et cela change tout!
Voici à titre d'exemple - via une formule du Prof. Marc Henry - à quoi ressemblerait un domaine de cohérence pour 17 molécules seulement (normalement plusieurs millions de molécules), reliées entre-elles par la liaison hydrogène :

Aucune personne – fût-elle à la fois chimiste, biologiste et physicien quantique – n’est capable de comprendre l’eau, ses trois phases officielles (liquide, solide et gazeuse), sa quatrième phase énergétique (mise en évidence par le Professeur américain Gérald H. Pollack et appelée "eau morphogénique" par le Prof. Marc Henry) et ses quelque 75 anomalies. Une grande humilité et/ou ouverture d'esprit serait de mise lorsque l'on parle d'eau, "mystère du Mystère (Porte de la compréhension)", comme dirait Lao Zi. Mais une chose est dure: la qualité de l'eau n'est pas uniquement physico-chimique!
Pour en savoir plus : Quel est le plus gros scandale de l’eau en Occident ?
Au-delà de l'eau H2O et des préjugés scientifiques... Document de synthèse pdf : l'écologie de la santé et de la vitalité
Scandale N°8: Les adoucisseurs à sodium en situation de monopole
Terminons par le plus gros scandale de l’eau, tant il concentre le n’importe quoi du gros business avec l’ignorance des professionnels, la collusion d'intérêts d'organismes "officiels" et le silence coupable des autorités… tout cela au nom du seul profit!
L'Ordonnance du DFI sur l’eau potable et l’eau des installations de baignade et de douche accessibles au public (OPBD) stipule clairement dans son Art.3 que "L’eau potable ne doit présenter aucune altération de l’odeur, du goût et de l’aspect, tandis que le type et la concentration des microorganismes, parasites et contaminants ne doivent présenter aucun danger pour la santé." L'adoucisseur à sodium (multiplier par 2,5 pour la teneur en sel) altère comme son nom l'indique forcément l'eau mais continue curieusement à être autorisé, voire conseillé par des "experts" de l'eau...
Les adoucisseurs à sodium sont pourtant - de loin ou de près - la plus belle saloperie pour l’eau (sel, prolifération microbienne et risque de corroder la tuyauterie, en atteste l’étude du Laboratoire Cantonal de Thurgovie de 2017) ou la planète (gaspillage d’eau, rejet d'eau saumâtre, surconsommation électrique,...). Scandale international, ils jouissent étrangement en Suisse d’un (quasi) monopole de situation : les installateurs sanitaires sont en effet formés à n'installer que des appareils estampillés SSIGE… un label que cet organisme faîtière n’accorde curieusement (quasiment) qu’aux seuls adoucisseurs, laissant de côté les filtres et autres dynamiseurs, interdits de label.
Pourquoi une telle concurrence déloyale en faveur de la pire solution ? La SSIGE dialogue (et déconseille officiellement - mais sans trop le faire savoir - les adoucisseurs en dessous de 32°fH) mais sur une base dogmatique qui favorise le soupçon du conflit d’intérêt. Les adoucisseurs sont en effet très lucratifs, tant pour les installateurs que pour les vendeurs d'eau en plastique (on ne boit pas une eau adoucie) ou d’osmoseurs (seul filtre capable ensuite de supprimer le sodium), susceptibles alors, l’un et l’autre, de poser d’autres problèmes… Le business y gagne systématiquement... et le citoyen propriétaire boit la tasse : il s’est fait une nouvelle fois manipuler, à ses frais, à ne surtout pas accéder à une eau de qualité...
Pour en savoir plus :
Mise en perspective internationale
Soyons justes : la Suisse n’a évidemment pas l'exclusivité de ces scandales. Aucun organisme officiel ne reconnaît la Bioélectronique de Vincent et ne parle ainsi de l’énergie de l’eau (protons + électrons) ou des aliments... Aucun pays ne forme correctement son personnel médical ou ses scientifiques à ce sujet fondamental allant même, pour la France, à vendre des eaux fortement minéralisées sous l’égide de l’Académie de Médecine! Voir le décryptage de l'émission Allô Docteurs consacré à l'eau ou la vidéo sur les eaux en bouteille de ce médecin nutritionniste très connu.
La Suisse se distingue toutefois par la concentration des conflits d’intérêts, par l’approche biaisée de ses médias subventionnés, par le marketing intensif déployé par les différents acteurs de l’eau ou encore par l'inaction des politiques, notamment Verts Genevois ou Mairie de Genève. Aucun pays ne se retrouve ainsi, à notre connaissance, avec une telle différence entre la réalité objective (et scientifiquement mesurée) et la perception subjective de la qualité de l’eau.

Alors, certes, encore une fois, nous avons de la chance à l’échelle de la planète avec notre eau parfaitement "potable" (à l'exception de quelques localités) sur tous nos robinets. Mais doit-on se taire parce qu’il y a pire ailleurs ?
Le qualitatif doit-il être occulté devant la crainte fantasmée de quantitatif, à savoir la pénurie d'eau, comme lors de cette campagne d'affichage pseudo-écologique, infantilisante et mensongère, de la Municipalité de Genève lors de l'été 2024: "trop d'eau pour la baignoire, c'est moins d'eau pour les poires"? Nous prendrait-on vraiment pour des poires?
Le manque d’accès à une eau salubre demeure le plus gros scandale géopolitique mais nos multinationales participent à la gabegie et, en refusant une discussion ouverte, honnête et objective sur la qualité de l’eau, nous évitons également le débat sur la piètre répartition de cette source et ressource de vie. Nous sommes mal en point car nous ignorons l’eau. Préoccupons-nous enfin sa qualité et nous irons tous - y compris les suisses, parmi les plus gros consommateurs de médicaments au monde - beaucoup mieux!

Cet article vous semble pertinent voire important ? Likez, commentez et/ou diffusez-en le lien afin que l'information circule. La qualité de l'eau est l'élément le plus important d'une écologie personnelle mais j'ai besoin de votre soutien pour faire passer le message. Merci d'avance et à bientôt.
Pour en savoir encore plus sur la qualité de l’eau, en Suisse ou ailleurs :
Article de fond sur les derniers scandales de l'eau
Les 3 problématiques et solutions Eau : www.solutionsbio.ch/eau
Vidéo Conférence-Tutoriel : La vraie qualité de l’eau (21’58) La Fiche pdf : La Bioélectronique de Vincent / Comparatif des eaux minérales
Mon livre La qualité de l’eau (Ed. Médicis, 2020)
Synthèse pdf de 15 pages: La qualité de l'eau et le plaisir de boire
Me contacter pour une analyse gratuite et experte de votre situation : +41 (0)76 532 8838 (rappel possible), sms ou mail
"L'eau = La Vie" est uné vérité qui a été dévoyée par le marketing outrancier qui ne cherche plus le bien-être des personnes mais l'intérêt financier à courant terme. Désolant !