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Quel système de filtration choisir pour purifier l’eau ? Quels sont les meilleurs filtres à eau ?

Dernière mise à jour : il y a 22 heures

L’eau du robinet chlorée n’est pas propre et encore moins biocompatible. Il faut donc l’améliorer afin de retrouver le plaisir de boire et une hydratation de qualité. Mais quel système de filtration choisir afin de purifier et dynamiser correctement notre eau? Comment dépasser avantageusement et économiquement les bouteilles plastiques? Quels sont les meilleurs filtres à eau et pourquoi les arguments mis en avant par le marketing sont-ils trompeurs? Comment éviter les arnaques et les exagérations? Surprises et solutions écologiques sans plastique et sans risques avec l'auteur du livre La Qualité de l'eau.


Alternativement sur le même sujet : Vidéo Impact (2'58) Conférence Les solutions (19'54) ou la page du site www.solutionsbio.ch : Quel filtre à eau choisir ? ou les nombreuses pages "solutions" du portail www.lemieuxetre.ch

sans oublier le pdf de synthèse de 15 pages : La qualité de l'eau et le plaisir de boire

Quel système de filtration choisir pour purifier l'eau de son robinet et obtenir une eau biocompatible, énergétiquement équivalente à une eau de source de montagne et retrouver enfin le plaisir de boire ?
Obtenir une eau énergétiquement équivalente à une eau de source ?


Benoît Saint Girons et ses deux livres: La qualité de l'eau et La voie de l'eau

A propos de l’auteur. A l’origine du concept Les 8 Fondamentaux et du site Solutions Bio, Benoît Saint Girons est l’auteur d’une dizaine d'ouvrages dont La qualité de l’eau et La voie de l'eau. Spécialiste des solutions de filtration et de dynamisation, indépendant et donc plus objectif, il prodigue gratuitement ses conseils depuis 2002. Il a déjà aidé - via ses écrits, conférences, vidéos, discussions ou document pdf de synthèse à diffuser - des centaines de milliers de personnes à y “boire” un peu plus clair, leur permettant ainsi de retrouver le plaisir… d'une hydratation de qualité!




Pourquoi cet article est-il important ?  A l’heure où l’IA recommande en conclusion de filtrer l’eau du robinet, il devient essentiel de se repérer dans les différentes offres pour éviter de boire la tasse. Car les réponses de l’IA sont statistiques et les marques citées sont toujours celles qui ont bénéficié du plus de marketing… au détriment de la qualité intrinsèque du produit. Ainsi, selon l’IA de Google (en juin 2025), mon site Solutions Bio recommanderait la marque Berkey (sic!), simplement parce que j’ai publié le plus exhaustif article sur le sujet, dénonçant au contraire les différentes arnaques du filtre par gravitation. Bref, il est essentiel de prendre du recul et d’étudier les différentes options avant d’oser se jeter dans la jungle des marques, sachant que celles du gros commerce sont rarement les meilleures. In fine, il vaudra mieux sans doute me contacter pour faire le point de votre situation et vos dernières questions...



Pour vous repérer facilement dans l'article :

Question-réponses sur les filtres ou purificateurs d’eau :


Comprendre les filtres à eau et comment purifier son eau en 3 minutes :


Enlever physiquement les polluants de l'eau du robinet est la première étape mais sélectionner correctement son filtre requiert d’éviter quelques erreurs ou préjugés :


  • Pour commencer, l’eau ne sera jamais uniquement pure H2O. La pureté de l’eau est problématique car trop vide et donc instable. Attention donc à tous les revendeurs de solution(s) qui vous promettent de l'eau pure ou "parfaite". En dépit de toute filtration ou purification l'eau ne sera pas pure mais plus ou moins propre. Le distillateur – le filtre à eau le plus efficace de ce point de vue – n’est pas recommandable car par trop artificiel.


  • Lister les polluants filtrés ne sert pas à grand-chose non plus puisque les mesures ne sont faites que sur ce qui fonctionne. Cette filtration "optimale" est en outre réalisée en début de vie du filtre et jamais dans les conditions réelles d’utilisation. Enfin, certains chiffres communiqués sont clairement excessifs et donc marketing. Voir sur ce sujets les scandales Berkey.


  • Les résidus de médicaments, de pesticides ou de PFAS/TFA sont évidemment ennuyeux mais le polluant le plus problématique – dont presque personne ne parle – est le chlore et celui-ci se trouve correctement éliminé par le charbon actif, présent dans quasiment tous les filtres à eau.


  • Ce charbon actif fonctionne par adsorption et se focaliser sur la taille de la filtration n’a donc que peu d’intérêt. La membrane de l’osmose inverse au 0,0001 μm serait d’ailleurs détruite sans charbon actif pour stopper le chlore au préalable.


  • Les minéraux inorganiques des eaux devraient stricto sensu être considérés comme des polluants (puisque éliminés par l'organisme via les selles ou un surtravail des reins) et les préceptes de la Bioélectronique de Vincent (BEV) recommandent une eau faiblement minéralisée... ce qui exclu en théorie quasiment tous les filtres hormis l'osmose inverse. En réalité, c'est heureusement un peu plus subtil que cela...


  • La filtration physico-chimique de base (pour éliminer le chlore et le maximum de résidus) est une chose mais la dynamisation de l'eau et l’élimination de l’information "polluants" sont tout aussi importantes.


  • Se fier aux messages publicitaires du fabricant ou vendeur est le meilleur moyen de se faire avoir, surtout lorsqu’il est question des « filtres les plus efficaces et durables de la planète » (sic !). Il en va des solutions eau comme de la malbouffe : plus il y a de marketing et plus le produit doit être mauvais… Méfiance également avec les réseaux ou tout revendeur d'une marque unique.


  • La majorité des filtres à eau vendus dans le gros commerce (et les fontaines à eau) sont potentiellement dangereux car mal utilisés avec parfois davantage de contaminations que sans ! Une eau sans chlore (puisque filtrée) et sans énergie, stagnante dans un réservoir à température ambiante, développe en effet les bactéries. Les filtres à eau bas de gamme à charbon actif en granules entraînent également un risque de relargage (désorption) massif des polluants…


Au final, le choix d’un système de filtration afin de purifier son eau du robinet est moins une affaire de marketing ou de technologie que de configuration et de bon sens. Quels risques liés à l'usage et notamment à l’eau stagnante dans le réservoir ? Quel système de dynamisation en deuxième étape ? Pour une maison ou la gestion du calcaire, on oubliera l’osmose et son gaspillage d’eau, au profit d'un système intégral sur l'arrivée d'eau principale. Osmose obligatoire par contre dans l’optique d’une eau thérapeutique, quand il convient d’éliminer les minéraux inassimilables. Alors, nous retrouvons le plaisir de boire et bénéficions enfin d’une hydratation de qualité, élément le plus essentiel d’une véritable écologie personnelle !



Question-réponses sur les filtres ou purificateurs d’eau


1/ La filtration faite par les pouvoirs publics pour l'eau du réseau n’est-elle pas suffisante? Pourquoi donc une filtration supplémentaire? 


Les pouvoirs publics et les régies font le principal afin d’assurer la sécurité sanitaire de l’eau au robinet. L’eau est relativement propre en sortie des différents traitements et sans bactéries ou virus pathogènes. Mais nous voilà ensuite avec des kilomètres de tuyaux à traverser, des risques (supposés) d’attaque terroriste, le dogmatisme de Pasteur sur les méchantes bactéries, des considérations sanitaires idiotes et/ou la volonté de paraître "nickel". Ces mêmes pouvoirs publics ajoutent ainsi encore le plus souvent du chlore oxydant, de l’aluminium neurotoxique voire dans certains pays du fluor!  Ces substances liées au traitement constituent les principaux polluants de l’eau (loin devant les résidus ou les PFAS/TFA) mais curieusement pas grand monde n’en parle. Ce qui est autorisé ne saurait nuire, n’est-ce pas ?


La seconde raison justifiant un filtre est la vétusté globale des canalisations, remplacées seulement tous les 60 ans en moyenne : un certain nombre de métaux lourds s'y retrouvent. Enfin, les pouvoirs publics et le corps médical ne se préoccupent aucunement des minéraux inorganiques présents de l'eau (au contraire : ils les encouragent!) que l'osmose inverse permet de supprimer à environ 90%. Bref, il y a davantage de bonnes raisons de vouloir filtrer son eau que de mauvaises raisons de se fier aux rassurants messages officiels... de moins en moins crédibles vu tous les scandales de l'eau.


2/ Quel est le meilleur filtre ou purificateur du marché?  


A cette question, tous les fabricants répondent “Le mien !Tomber dans les travers du marketing ou de la solution unique mise en avant (sur un site internet, via un revendeur ou un réseau mal formé) est le meilleur moyen de se faire avoir.


La réponse à cette question ne peut s’apprécier que dans le cadre d’une configuration donnée. Un filtre recommandé pour une maison ne sera par exemple pas forcément possible pour un point d’eau unique. L’osmose inverse est promue par la majorité des auteurs mais - si la technologie est réputée et relativement fiable - le gaspillage d’eau et la perte de pression engendrés excluent ce dispositif d’une arrivée d’eau principale.


Le meilleur filtre ou purificateur du marché s’apprécie également par rapport à la dynamisation, la seconde étape indispensable. La majorité des filtres ne prévoyant absolument rien, ils ne sont par définition pas les plus complets et donc pas les meilleurs.


Au final, seul un recul et un minimum de choix permettent de ne pas boire la tasse et de sélectionner le filtre véritablement adapté à sa situation et à son budget. Et comme je connais bien les différents filtres et sélectionne depuis 2010 les meilleurs produits, il est in fine recommandé de me contacter pour faire le point... Le meilleur filtre sera celui qui, après réflexion et discussion, vous convient!



3/ Quel est le pire filtre ou purificateur du marché? 


Le pire filtre du marché est celui qui, à coup de marketing, fait croire n’importe quoi : des taux de filtration mirobolants (plus de 99,9% sur 200 polluants par exemple comme pour Berkey) et/ou des capacités de filtration hors norme (parfois jusqu'à 10 ou 20 ans!).


Ce filtre sera souvent vendu via internet par des influenceurs ne connaissant pas grand chose mais touchant suffisamment de commissions pour justifier leur ignorance (s'ils savaient, ils auraient peut-être la décence de ne pas vendre donc mieux vaut pour leurs affaires demeurer incompétent).


Non seulement le filtre filtrera moins bien qu’annoncé (et pas aussi longtemps) mais il relarguera peut-être aussi des substances problématiques (sodium, métaux lourds,...) ou rendra l’eau plus alcaline, une absurdité énergétique. Enfin, son gros réservoir développera forcément à la longue les bactéries, surtout si on ne peut pas le vider ou le sécher correctement : il suffit d’une goutte d’eau pour tout contaminer... Certes, ces bactéries ne sont pas pathogènes mais n'y aura-t-il pas une incohérence à en avoir davantage qu'avant la filtration?


A filtration égale, il y a également le filtre que vous payez beaucoup trop cher. Parce qu'il y a une grosse marque à financer, parce qu'il y a des intermédiaires à commissionner ou parce que vous êtes embarqués sur une location (très) longue durée... Mieux vaut à cet égard pouvoir changer ses filtres soi-même que de dépendre ad vitam d'un réseau via contrat de maintenance...



4/ L’adoucisseur n’est-il pas le pire filtre? 


Non car l’adoucisseur à sodium n’est pas un filtre : il ne filtre strictement aucun polluant!  Il relargue par contre du sodium (en place du calcium et magnésium) et développe les bactéries au niveau des résines si bien qu’il faut ensuite s’équiper d’un filtre pour retrouver une qualité d’eau acceptable. Et pas n’importe quel filtre : seul l’osmose inverse est capable d’éliminer correctement le sodium en excès!


L'adoucisseur gaspille énormément d'eau et, mal réglé (dureté résiduelle trop basse), risque également de corroder la tuyauterie et les appareils ménagers dont le chauffe-eau. Au final, ce n'est pas le pire filtre mais de loin la pire solution pour une maison. A éviter absolument ou, au minimum, si l'on a véritablement un soucis de calcaire (au-delà de 32°fH) à n'installer que sur le circuit d'eau chaude.



5/ Pourquoi les pouvoirs publics ne font-ils pas le ménage parmi les filtres? 


La liberté de commercer est une chose, celle d’arnaquer une autre et la répression des fraudes aurait en effet de quoi faire afin de limiter les arnaques !


Mais les pouvoirs publics ne veulent surtout pas entamer le débat de la filtration de l’eau, ce qui serait une manière d’admettre que 1/ L'eau distribuée n’est pas de suffisamment bonne qualité. 2/ Il existe une alternative aux bouteilles en plastique des multinationales.


Les conflits d’intérêts étant ce qu’ils sont, les pouvoirs publics ferment les yeux sur les scandales et laissent aux consommateurs le soin de boire la tasse. Ce sera tout bénef pour les laboratoires pharmaceutiques et leurs actionnaires...


A moins que ce ne soit simplement une question d'incompétence? Qui pour parler correctement de l'eau alors que les médecins n'y sont absolument pas formés ou que les scientifiques considèrent toujours que l'eau n'est que H2O? Sans parler des journalistes corrompus ou des écologistes politiques qui n'ont jamais vraiment voulu creuser le sujet au prétexte que l'eau du robinet était d'excellente qualité...



6/ Quelle est la différence entre un filtre et un purificateur?  


La nuance est subtile et permet le grand n’importe quoi marketing. Le filtre Berkey se présente ainsi comme un purificateur et annonce des taux de filtration mirobolants, qui se sont révélés en réalité bidons.


Traditionnellement, le terme purificateur fait référence au fait de déminéraliser l’eau, ce que parvient à faire l’osmoseur à 90% environ. Une eau pure est ainsi une eau la plus proche possible de H2O seul, ce qui est très difficile sinon impossible à obtenir, même en laboratoire.


Marketing oblige, le terme a dévié vers la capacité à éliminer les micro-organismes, à un taux minimal de 99,99% (log 4) pour les bactéries et 99,9% (log 3) pour les virus. En cas de fin du monde, l’idée est de pouvoir filtrer sans risque l’eau d’un lac ou d’une rivière mais la peur est toujours mauvaise conseillère et rares sont les marques fiables en la matière, l'osmose inverse à manivelle étant la référence. Un purificateur ne sert en outre à rien vis-à-vis d’eau eau du robinet traitée et chlorée, déjà dénuée de germes puisque “potable”.



7/ Que faut-il filtrer pour être en bonne santé? 


Le maximum de polluants évidemment! Mais tous les polluants ne se valent pas individuellement et le plus dangereux est curieusement celui dont on ne parle quasiment jamais : le chlore


Les minéraux inassimilables seraient - en quantité - les seconds polluants principaux de l’eau mais l’eau du robinet en contient en général nettement moins que  les eaux minérales en bouteille et les risques de calculs rénaux sont ainsi limités.


Les métaux lourds arrivent en troisième position, suivis par tous les résidus (médicaments, pesticides, cosmétique PFAS, plastique,...) dont l’effet cocktail est forcément problématique. Bonne nouvelle : tout ce qui précède (hors minéraux) est correctement filtré par la majorité des filtres du marché, à base de charbon actif.


En matière de santé, il conviendrait toutefois de prendre le problème dans l'autre sens. La question ne devrait pas tant porter sur les polluants de l'eau que sur un apport d'eau suffisant afin d'être correctement hydraté, seule façon de préserver sa santé. De ce point de vue, la dynamisation pour retrouver le plaisir de boire est alors toute aussi importante que la filtration.


Voir le document pdf de synthèse : l'écologie de la santé et de la vitalité



8/ Ne faut-il pas avant tout filtrer les bactéries et les virus?  


La peur des bactéries est certainement bonne pour les affaires (voir tout ce qui découle des travaux du chimiste et homme politique Pasteur) mais généralement mauvaise conseillère. Hors survivalisme, l’eau du robinet est bactériologiquement sûre, la norme de potabilité (UV et/ou ozone + généralement chlore) faisant en sorte qu’il n’y ait plus de bactéries ou de virus pathogènes.


En outre et de manière plus fondamentale “le microbe n’est rien, le terrain est tout” (Claude Bernard) et nous hébergeons déjà quelque 38 000 milliard de bactéries dans notre microbiote, plus quelques virus pour faire bonne mesure. Le plus important est ainsi doptimiser son hydratation et donc son système immunitaire, pas de stresser face à son eau du robinet. Une précision au passage : la formule visait le dogme imbécile de Pasteur (qui selon certaines sources aurait reconnu à la fin de sa vie s'être trompé) mais le microbe n'est évidemment jamais rien: il est indispensable à la vie!


A l’extérieur hors réseau d'eau potable ou à l’étranger, par contre attention : plus d’un million de personnes meurent tous les ans après avoir bu une eau souillée ! Un purificateur d’une marque réputée (et non vendue via des influenceurs) est alors requis, avec idéalement en amont ou aval un stérilisateur UV (ultra violets).



9/ La filtration au charbon actif est-elle suffisante?  


Tout dépend de ce que l’on vise à obtenir mais dans la majorité des cas oui. Le charbon actif retire en effet par adsorption la majorité des principaux polluants de l’eau : le chlore et ses résidus, les métaux lourds, les résidus de médicaments, de pesticides, de PFAS,... Il filtre par contre mal les nitrates et pas du tout les minéraux.


Sans perte de pression ou gaspillage d’eau, c’est le seul dispositif à pouvoir être installé sur une arrivée d’eau principale. On le retrouve également dans les osmoseurs, avant la membrane, pour éviter que le chlore n’endommage celle-ci. Bref, le charbon actif est incontournable en matière de filtration… mais dans plusieurs versions, des granules bas de gamme (carafes filtrantes ou filtres robinet du gros commerce) à la version technologique compacte ou frittée associée à d’autres médias afin d’en optimiser l’efficacité (KDF, fibres Aqualen, membrane, ions argent, etc.) 


Sa capacité d’usage dépendra du volume de charbon actif embarqué et de sa technologie mais également du temps de passage de l’eau et donc de la qualité de la filtration : jusqu’à un an avec la pression de l’eau (temps de contact réduit), quelques semaines à quelques mois avec les systèmes par gravitation (temps de contact plus long). Les filtres Berkey annonçaient être « les filtres les plus durables de la planète » avec jusqu’à 3 000 gallons (soit 11 356 litres d’eau) par cartouche pour, en réalité si l'on en croit la Class Action en cours, perdre leur efficacité sur certains polluants à partir de 50 gallons seulement... Méfiance donc avec les chiffres qui sortent de l'ordinaire.


10/ Pourquoi l’osmose inverse est-elle autant critiquée? 


Les critiques principales concernant l’osmose inverse portent sur le gaspillage d’eau et le fait que l’osmose supprime les minéraux. Si les osmoseurs rejettent en effet forcément de l’eau, il y a une grosse différence entre les osmoseurs connectés au réseau et les osmoseurs indépendants avec bac à remplir manuellement. Les premiers vont gaspiller de 3 à 8 litres par litre d’eau produit tandis que les derniers modèles de fontaines ne gaspillent plus que 1 litre pour 4 litres d’eau filtrés. Rappelons que tirer la chasse d’eau gaspille 8-10 litres environ et qu’il s’agit ici de ne produire que son eau de consommation. Rappelons également que l'eau rejetée rejoint le circuit de l'eau et n'est donc pas détruite.


La seconde critique est encore plus ridicule puisque nous parlons ici de minéraux inorganiques, très mal assimilés par l’organisme (nous sommes hétérotrophes et devons passer pour nos minéraux organiques par les végétaux) et qui devraient donc être considérés comme des polluants. L'osmoseur n'élimine en outre jamais les minéraux à 100% mais plutôt aux environ de 90%. Il en reste donc toujours suffisamment (contrairement aux distillateurs déconseillés), notamment pour assurer une bonne "structuration" ou dynamisation de l'eau.


Une critique plus légitime des osmoseurs porterait en fait plutôt sur l’aspect énergétique : l’eau osmosée a subi un violent traitement supplémentaire et se retrouve énergétiquement instable avec un côté un peu artificiel. Le plaisir de boire n’est pas forcément présent. Il lui faut une énergie supplémentaire et adaptée (au manque de pression ou au réservoir) dont ne disposent pas la majorité des marques. Le risque de développer des bactéries avec l’eau osmosée stagnante (dans un réservoir sans dynamisation) est également réel. Même si ces bactéries ne sont pas pathogènes, il y a là une incohérence et voilà pourquoi un osmoseur doit être choisi vis-à-vis d’une configuration et d'un système de dynamisation adéquats. Le mieux est à cet égard encore une fois de me contacter pour un point de situation.



11/ Y-a-t-il des risques à filtrer ou purifier son eau? 


Officiellement, le risque principal concerne le relargage des polluants, lorsque les filtres sont arrivés à saturation. De la nécessité de suivre les recommandations des fabricants… et de ne pas se faire avoir avec des capacités de filtration fantaisistes.


La prolifération microbienne est un autre risque lié à la durée de vie des filtres, à remplacer normalement au moins tous les ans. Cette prolifération microbienne survient également dans le réservoir où une eau filtrée (du chlore), stagnante et à température ambiante, développe forcément les bactéries, jusqu’à former un biofilm, sans risques en soi (bactéries non pathogènes) mais peu ragoûtant. Se méfier ainsi des réservoirs sans dynamisation, comme dans le cas des fontaines à eau.


Se méfier également des filtres qui, au prétexte de limiter le calcaire, relarguent du sodium (c’est-à-dire du sel) via des résines échangeuses d’ions, la même technologie que les désastreux adoucisseurs à sodium. Se méfier encore des filtres qui, au prétexte d’un équilibre acido-basique mal compris, visent à rendre l’eau plus alcaline (via notamment des minéraux inorganiques). Enfin, certains filtres bas de gamme peuvent relarguer également des sels d’argent ou d’autres substances problématiques : attention au made in ailleurs pas cher sur internet !


A cet égard, cette réponse porte sur les vrais filtres reconnus et non sur les pseudos filtres ou gadgets (bâton de charbon actif, billes céramiques,...) vendus n'importe comment sur internet et qui n'ont pour seul mérite que de n'être pas cher et donner ainsi bonne conscience à (trop) bon compte. N'en déplaise au marketing, une filtration (de qualité) requiert que l'eau passe au minimum au travers de filtres!



12/ Pourquoi la filtration est-elle généralement oubliée sinon critiquée par les médias? 


Officiellement, l’eau potable du robinet est “d’excellente qualité” en plus d'être écologique (en se trompant de définition) et la majorité des médias suivent le discours officiel. A quoi bon un filtre si l’eau du réseau est parfaite… et s’il existe l’alternative de l’eau en bouteille, proposée par maints annonceurs ?  Les rares journalistes à s’être penchés sur les filtres se sont ainsi concentrés sur les filtres les plus bas de gamme du marché (les carafes filtrantes) afin de mettre en avant leurs risques et limitations et pouvoir conclure qu’ils n’étaient pas nécessaires, CQFD !  


Cette posture dogmatique tient toutefois de moins en moins la route face à tous les scandales récents. Des journalistes courageux finiront-ils pas se réveiller? En attendant, l'intelligence artificielle (IA) conseille généralement la filtration quand on lui pose la question... Malheureusement, réponse statistique oblige, elle se trompe alors toujours de marque! Eh oui, les meilleurs produits n'abusent pas du marketing et ne sont pas dans le gros commerce...



13/ La filtration de l’eau est-elle suffisante? 


Nous voici au cœur du sujet de la qualité de l’eau et la réponse est non ! La filtration est la première étape : enlever physiquement la majorité des polluants afin de retrouver une eau propre. La dynamisation - seconde étape - est toutefois ce qui fait la différence entre une eau propre et une eau plaisante à boire et correctement informée, en un mot “biocompatible”.


L’eau conserve la trace énergétique du polluant, son information ou sa résonance si vous préférez, même après avoir retiré le polluant par filtration. C’est - vis à vis de ls substance active initiale - le principe de l’homéopathie. Une analyse purement physico-chimique de l’eau (ce que font les régies et les pouvoirs publics) ne rend ainsi pas correctement compte de la qualité de l’eau et voilà pourquoi nous avons autant de mal à boire. La "cohérence énergétique" de l'eau que nous consommons n'est pas adaptée.


Filtrer son eau en oubliant de la dynamiser ne règle ainsi qu’une partie du problème : nous avalons peut-être moins de polluants mais l’eau est toujours aussi morte, loin des besoins énergétiques de notre organisme, composé à environ 97% de molécules d’eau. Primum non nocere, certes mais tout ce que nous consommons devrait également nous apporter de l’énergie !


D’autres questions ?  Me contacter ou lire ci-dessous...



Encore mieux comprendre les filtres à eau et la purification de l'eau :


Il n’est possible de partir que de là où l’on se trouve et, en matière de qualité d’eau, la situation n’est pas glorieuse. L’eau du robinet est la plus souvent morte et polluée, tandis que les eaux minérales en bouteille sont surchargées (de minéraux), dévitalisées et coûteuses, la pollution plastique en prime. Le choix d’un filtre à eau relève donc à la fois de la nécessité et du bon sens écologique et économique.


Filtrer son eau en copiant la nature, sans plastique et sans risques


Dans la nature, l’eau dispose de trois moyens pour se régénérer et éliminer les polluants: en s’évaporant et en s’élevant à très haute altitude, en s’enfonçant dans le sol, en s’écoulant lentement entre les strates rocheuses ou en suivant les cours d’eau et les rivières (cascades, tourbillonnements et vortex combinés aux infrarouges solaires).


Au sein du système (non solaire), l’eau a besoin de l’homme pour se retrouver, mais il s’agit alors d’un chemin semé d’embûches… et de fausses promesses. L'eau pure ne sera jamais atteinte et l’énergie originelle sera le plus souvent en retrait, voire inexistante. Des systèmes réussissent même l’exploit de dénaturer encore un peu plus l’eau : moins potable que potable, tu meurs ?


L’eau du robinet est la base de travail et elle conserve heureusement – miracle de l’eau ! – une bonne partie de son potentiel. Il sera ainsi possible, pour les meilleures solutions, de se rapprocher de l’excellence : une eau véritablement biocompatible, douce et agréable à boire, seule manière d'être correctement hydraté.


Deux choses sont attendues d’un traitement de l’eau. Premièrement, une amélioration d’une manière ou d’une autre de la qualité de l’eau du robinet. Deuxièmement, une absence de risque par le traitement ou l’usage, étant admis que l’eau du robinet est potable et donc sans risque à court terme. La limpidité n’est malheureusement jamais acquise : des traitements, non seulement dégradent la qualité de l’eau, mais font courir en plus un risque supplémentaire. Certains devraient être interdits ou mieux encadrés mais ce serait contraire au flux d’argent liquide ; les pouvoirs publics laissent donc le plus souvent couler.


La pire solution de traitement de l’eau : l’adoucisseur à sodium


L'adoucisseur à sodium n'est pas un filtre et c'est même la pire solution de traitement de l'eau
La pire solution

Les adoucisseurs ne sont pas des systèmes de filtration de l’eau mais la confusion règne, l’eau est troublée et les installateurs sanitaires aveuglés par la rentabilité du business anticalcaire. Les consommateurs, confiants par nature et peu au fait des impostures professionnelles, se font le plus souvent avoir. Les adoucisseurs ne sont pas des filtres mais demandez nonchalamment un filtre à eau pour une maison à un plombier et vous risquez, si vous n’êtes pas plus informé que cela, de vous retrouver avec un adoucisseur. Alors il vous faudra réellement un filtre… et pas n’importe lequel : un osmoseur, le seul capable d’éliminer le sodium de l’eau ! Il existe bien d'autres problèmes liés à l'adoucisseur. Nous les avons traités dans les articles Pourquoi un adoucisseur d’eau sans sel ? , Est-il dangereux de boire de l'eau adoucie ? et Vrai – Faux : l’adoucisseur à sodium. Indispensable contre le calcaire ou dangereuse arnaque ?



Un mauvais système de filtration de l’eau : le distillateur


Le distillateur est le système de filtration le plus puissant au monde, censé procurer une eau pure. Mais la distillation n’a pas grand-chose à voir avec l’évaporation naturelle de l’eau dans la nature. Elle requiert notamment une énergie considérable pour un très petit rendement : 4 litres pour un fonctionnement de cinq à six heures à 580 W pour les appareils d’entrée de gamme, 1,2 litre par heure avec encore un peu plus de courant pour des appareils plus puissants.


La "pureté" de l’eau est également problématique : avec quasiment 0 mg de minéraux, l’eau est trop vide. Si elle ne risque sans doute pas de pomper les minéraux du corps, elle demeure instable et va essayer d'attraper tout ce qui passe à sa portée : « L’eau distillée absorbe les BPA du plastique […]. C’est tellement puissant l’eau distillée, comme elle n’a pas d’information, elle vient chercher l’information. […] Ça va nettoyer ! », assène un responsable d’association dans une vidéo promotionnelle. D’où la nécessité d’y aller progressivement ou sous forme de cure ou bien, si l’on tient vraiment à la consommer au quotidien, de lui redonner des minéraux et/ou de l’information avec quelques grains de sel non raffiné, gouttes de citron bio ou sérum de Quinton.


Le distillateur n'est pas un bon système de filtration car l'eau obtenue est trop vide et totalement destructurée.
Une eau trop vide

Ces appareils n’intègrent en outre aucun système de dynamisation. Si l’évaporation au naturel élimine bien l’information pollution, le fait de faire bouillir de l’eau passablement polluée dans une bouilloire (même sans plastique) durant plusieurs heures (même sereines) via un courant électrique (même muni d’une prise de terre) n’est certainement pas la meilleure approche énergétique… d’autant qu’une eau en ébullition perd également les gaz (dont l’oxygène) naturellement présents. Une eau pure ne pourra en outre pas être correctement restructurée. Comme le dit le Pr Marc Henry avec humour : « Si on a de l’eau pure, rien ne marche. Si on peut structurer l’eau pure, c’est uniquement parce qu’elle est sale. » Bref, l’eau distillée n’existe pas dans la nature et cela devrait suffire à nous rendre très circonspects.


Un filtre à eau potentiellement dangereux : la carafe filtrante mal utilisée


La carafe filtrante pourrait être une filtration de base, pour autant qu'elle soit correctement utilisée !

Les carafes filtrantes ont la cote grâce à leur tarif attractif et à l’amélioration franche du goût de l’eau. Si elles sont plébiscitées par les usagers, plusieurs tests ou reportages ont toutefois révélé leurs limites, voire leurs dangers, à la grande satisfaction des revendeurs d’eau en bouteille.


La technologie de base est connue : du charbon actif en granules retire par adsorption les matières organiques, le chlore et ses sous-produits cancérigènes (THM), les phénols, les hydrocarbures et une partie (seulement) des métaux lourds (argent, mercure, plomb, cuivre…), des résidus de pesticides et de médicaments, des PFAS et TFA ainsi que les substances non solubles dans l’eau. Le charbon actif filtre par contre mal les nitrates (d’où des cartouches spécifiques) et pas du tout les minéraux. Certains fabricants ajoutent aussi des résines échangeuses d’ions pour éliminer une partie du calcaire, faisant baisser le taux des particules dissoutes de plusieurs dizaines de points… mais sur un laps de temps limité, et en contrepartie d’un surplus de sodium (comme pour les adoucisseurs) !


Une eau beaucoup plus agréable à boire, des thés et des cafés sublimés, moins de polluants et une gestion du calcaire sans le monstrueux adoucisseur : est-il étonnant que plus de 250 millions de personnes à travers le monde aient adopté ce principe de filtration ? L’enfer toutefois est dans les détails et, à ce niveau, les choses se gâtent. Un usage classique en famille génère en effet une prolifération microbienne : jusqu’à 200 000 germes/ml alors que les recommandations sont de 100 germes/ml !


Dans le contexte d’un mauvais usage avec stagnation de l’eau à température ambiante et non-renouvellement régulier des cartouches, la prolifération microbienne et le relargage des polluants assurent à l’eau une dangerosité inédite. Suite à la création des rigoles (au sein des granules de charbon actif), le filtre arrive en effet vite à saturation et là, on ne rigole plus : tout ce qui a été adsorbé peut être relargué d’un coup ! Des tests de carafes en situation dans une trentaine de familles ont ainsi révélé une contamination au plomb, nitrates, pesticides, argent, sodium ou potassium.


Une carafe mal utilisée cumule les risques et prête donc facilement le flanc aux critiques. Sans considérations énergétiques – sans grande réflexion, donc – de la part des médias, la cause est entendue : les carafes sont inutiles et à éviter !


Un bon usage et des cartouches sans ajout de sodium permettent pourtant d’obtenir une filtration de base à bon compte, à partir de l’eau du robinet. Il conviendra, pour limiter les risques, de partir sur une carafe nettoyée et une cartouche neuve et de les coupler à un principe de dynamisation, idéalement la cruche à vortex ou, moins efficace mais plus belle, une carafe dynamisante. L’eau filtrée sera immédiatement dynamisée. La carafe filtrante vide (oui : vide !) sera alors stockée au réfrigérateur afin d’éviter toute prolifération microbienne au niveau de la cartouche filtre via les micro-gouttelettes stagnantes. Alors la note s’améliore !


Un filtre à eau encore plus problématique : la fontaine filtrante


Les carafes filtrantes bénéficient d’un coût et d’un encombrement faibles. Ce n’est pas le cas des fontaines à eau, encombrantes et peu pratiques avec leur chargement en eau par le haut. Les fabricants parlent de « microfiltration » et promettent une filtration bien supérieure à celle des carafes filtrantes. Accordons à ces fontaines une filtration en effet un peu plus perfectionnée que les classiques carafes ci-dessus.


Enlever les bactéries au passage de l’eau est une chose, mais quid de l’eau stagnante et de la prolifération microbienne quasi assurée dans le réservoir… et sur un plus grand volume d’eau ? Les systèmes de dynamisation (parfois) proposés – pierres, magnétisme… – ne sont pas suffisants pour améliorer sensiblement les choses, et il sera difficile de placer la fontaine vide dans le réfrigérateur pour éviter la contamination des micro-gouttelettes.


De fait, le site du fabricant américain Berkey se présentant comme le « leader mondial des filtres d’eau et de la purification de l’eau » avec rien de moins que « les filtres les plus efficaces et durables de la planète » (sic !) via un « secret commercial exclusif » (re-sic !) recommande sur sa page de questions-réponses de « remplacer ou au moins de faire l’appoint de votre eau après trois jours […]. La raison en est que lorsque vous filtrez votre eau, les produits chimiques qui inhibent la croissance des bactéries sont éliminés. Dans les environnements plus humides, la croissance des bactéries peut être plus rapide ». C’est honnête de l’admettre, un peu moins de déclarer que l’eau alcaline est bénéfique pour la santé car « les bactéries et les virus pathogènes prospèrent dans les milieux acides » alors que tous les aliments de la vitalité sont acides et qu’en Bioélectronique de Vincent (BEV), l’alcalinité est au contraire le terrain des bactéries et des virus !


Bref, un bac peut sembler plus pratique pour distribuer l’eau à toute une famille assoiffée mais ce n’est jamais une bonne idée lorsque la dynamisation fait défaut, surtout si le bac est transparent. Une meilleure filtration est toujours intéressante mais quel intérêt si l’efficacité est contrebalancée par davantage de bactéries, de minéraux et/ou d’alcalinité ?


Les meilleurs filtres à eau : la filtration sans risque à base de charbon actif 2ème génération


Les filtres à charbon actif s'installent soit sous un évier soit sur l'arrivée d'eau principale de la maison
Biofiltre pour maison

Le charbon actif sous forme de poudre constituée en bloc compressé ou fritté est la seconde génération : plus compact, sans granules donc sans risques de rigoles, il offre une meilleure capacité de filtration sur la durée. Il peut ainsi – contrairement à l’osmose inverse - être utilisé sur l’arrivée d’eau principale pour l’ensemble d’une habitation, sans gaspillage ou perte de pression. L’efficacité est globalement la même que précédemment : ce qui donne mauvais goût à l’eau disparaît, ainsi que le chlore et ses dérivés, une partie des métaux lourds, des résidus de pesticides et de médicaments mais cela filtre toujours assez mal les nitrates et pas du tout les minéraux.


D’autres éléments de filtration sont ajoutés pour les systèmes les plus élaborés :

  • de la céramique plus ou moins poreuse et plus ou moins enrichie en micro-organismes efficaces (EM) afin de limiter notamment la prolifération microbienne;

  • une membrane de préfiltration en polyéthylène à 0,1 micron afin de stopper mécaniquement les particules, sédiments, germes et autres bactéries qui auraient survécu au chlore et préserver le charbon actif ;

  • un filtre KDF américain (pour « dégradation kinétique par fluxion ») grâce à une formule composée de cuivre et de zinc de haute qualité, intéressante pour autant que l’on ne retrouve ni cuivre ni zinc dans l’eau. Placé en amont du charbon actif, il optimise le fonctionnement de ce dernier, voir par exemple le Porte Filtres KDF pour Maison.

  • des technologies exclusives comme les fibres Aqualen du Biofiltre intégrées au charbon actif afin d’éviter les rigoles d’eau et augmenter significativement la surface d’adsorption des polluants.


Côté filtration, c’est globalement ce que l’on peut faire de mieux sans perte de pression ou gaspillage d’eau. La technologie est fiable mais l’on veillera à changer régulièrement ses cartouches, idéalement tous les ans, les données de capacité communiquées par les fabricants étant parfois bien fantaisistes.


Côté dynamisation, l’énergie de l’eau demeure taboue et les solutions proposées par le gros commerce sont dépourvues de dynamisation. Quelques marques proposent une solution a minima avec pierre de shungite, cristal de roche ou billes en silice actives. C’est mieux que rien, mais pas de quoi sauter au plafond et on devra idéalement compléter à nouveau avec une cruche à vortex ou une carafe dynamisante en approche budget, avec le Biodynamizer pour le nec plus ultra maison.


Les meilleurs filtres à eau : La filtration de l’eau par osmose inverse


Avec l’osmose inverse, nous passons à une autre dimension en matière de qualité de filtration : bienvenue dans l’infiniment petit avec une filtration au milliardième de mètre, soit 10 millionièmes de micron, soit 0,0001 μm, soit 0,1 nanomètre, au choix ! À cette échelle, plus petite encore que la molécule d’eau, entre 98 et 90 % de tous les polluants et minéraux sont stoppés ! Et pourtant, les notes (du livre La qualité de l'eau) ne décollent pas vraiment… L’osmose inverse est en effet une technologie contraignante avec quelques inconvénients, voire quelques risques…


L’eau est filtrée en profondeur suivant trois étapes incontournables: un filtre à sédiments, le désormais bien connu filtre à charbon actif pour enlever notamment le chlore et enfin la membrane d’osmose inverse pour une filtration beaucoup plus fine que l’« ultrafiltration » des meilleures stations de traitement de l’eau. À ce niveau, si la membrane est de qualité, il ne reste plus grand-chose à part l’eau et quelques minéraux. Cela ne plaira pas aux embouteilleurs ou aux médecins, mais quasiment tous les minéraux sont en effet éliminés ! Tous ? Non, quelques irréductibles résistent encore et toujours… et évitent ainsi à l’eau de se retrouver trop « vide » comme dans le cas du distillateur. Certains experts considèrent cette minéralité insuffisante, mais aucune étude n’a jamais pu démontrer une quelconque dangerosité sur le long terme. Au contraire : moins il y a de minéraux (sans être à zéro), plus l’eau hydrate et nettoie!


Sans polluants ni minéraux en excès, la situation par rapport à l’eau du robinet s’est donc sensiblement améliorée. Le pH tend vers davantage d’acidité (baisse de 0.5 à 1 point) et la résistivité explose. Les molécules d’eau ont par contre subi un mauvais traitement supplémentaire : elles ont été violemment poussées dans des trous trop petits pour elles. Bref, l’eau est plus morte que morte et énergétiquement instable, incapable de se défendre contre les microbes… qui ne manquent pas d’arriver lorsque l’eau devient stagnante ! Au niveau de l’appareil, cette prolifération microbienne est heureusement limitée par la pression exercée et le stockage de l’eau dans une cuve opaque et hermétique sous pression. Cette eau et cette pression devront toutefois être renouvelées régulièrement, sauf dans le cas d'un osmoseur à débit direct, sans réservoir.


La fontaine Iona et la fontaine Déli Pure avec osmose inverse s'installent en 5 minutes et sans connexion au réseau d'eau. Elles rejettent très peu d'eau et disposent d'une dynamisation Marcel Violet dans le réservoir.
Fontaines autonomes Iona ou Déli Pure

Les osmoseurs traînent également une mauvaise réputation du fait du rejet d’eau: de 2 à 8 litres pour chaque litre d’eau filtré pour les modèles connectés au réseau d’eau (en fonction de la technologie et de la pression), parfois beaucoup plus en l’absence de pompe booster ou perméate. Les écologistes en herbe crient globalement au scandale mais oublient que l’on ne traite par osmose inverse que l’eau de consommation, qu’une chasse d’eau consomme entre 8-10 litres, qu’il faut au moins 2 litres pour fabriquer une bouteille en plastique ou que le fait d’être en meilleure santé est une approche autrement plus écologique sur le long terme que les économies d’eau ou d’énergie.


En outre , les quelques modèles autonomes rejettent nettement moins : la Fontaine Iona offre un rapport de 1 pour 1 grâce à une pression optimisée et la Fontaine Déli Pure ne gaspille qu'un 1 litre d'eau pour 4 litres produits, via une stimulation supplémentaire des filtres. Cerises sur le gâteau : ces deux appareils embarquent une dynamisation M. Violet intégrée au réservoir sous la forme d'une électrode en argent!


L’osmose inverse "basique" n’est pas une technologie forcément très coûteuse à l’achat mais il conviendra de budgéter l’installation (si l’on n’est pas bricoleur), la robinetterie, le renouvellement des cartouches filtres ou le contrat de maintenance. On s’y retrouvera de toute manière rapidement par rapport au budget des bouteilles. Au regard du gaspillage d’eau, l’usage est forcément limité à un point d’eau unique. Les modèles autonomes ont le mérite d’être facilement installés et transportables, mais il conviendra de remplir manuellement le bac. A noter la sortie début 2025 d'un osmoseur à manivelle - le Déli-Survie - pour situations extrêmes... ou pour se rassurer.


La plupart des experts recommandent l’osmose… mais certains avouent ne pas en aimer la structure et finir par s’en lasser. L’apport énergétique a en effet été le plus souvent négligé. L’eau en sortie de membrane est totalement déstructurée et énergétiquement instable. Elle a certes normalement perdu l’« information polluants » et ses éventuels clusters, mais elle doit impérativement récupérer de l’énergie positive au risque de capter une énergie contraire… ou des bactéries. Mais attention: en l'absence de pression ou de durée, toutes les approches de dynamisation (notamment par vortex) ne conviendront pas. Mes recommandations vont vers l'approche Marcel Violet avec électrode en argent en permanence dans le réservoir ou, à nouveau, la cruche à vortex sur un laps de temps suffisant. Voir sur ce sujet Pourquoi et comment dynamiser l’eau.


Les meilleurs filtres à eau : l'alternative de l'ultrafiltration ?


​Quelques appareils arrivent sur le marché et promettent de l'ultrafiltration via une membrane au 0,1 μm à 0,01 μm, soit tout de même 100 à 1000 fois moins que l’osmose inverse. À ce niveau, l’essentiel des polluants sont retenus… mais pas les minéraux... et je n'en vois donc pas vraiment l'intérêt, sauf en solutions Budget dans le cas d'appareils visant à remplacer le seul charbon actif des filtres du gros commerce.


Déli-Carafe Pro : une ultrafiltration opérationnelle en 3 minutes et à emporter partout !5 minutes et sans outils sur un robinet.
La Déli-Carafe

C'est le cas par exemple de la Déli-Carafe, opérationnelle en 3 minutes et facilement transportable. Elle offre une capacité d'ultrafiltration à 0,1 μm de 6 mois pour un tarif très raisonnable. Idem pour le filtre Ultra sous évier, toujours disponible. Au-delà de 800 euros, mieux vaut par contre s'orienter vers l'osmose inverse qui, en éliminant l'essentiel des minéraux, offre une eau de meilleure qualité et permet d'envisager l'eau thérapeutique.


Bref, tout dépend du coût de l'ultrafiltration proposée, le rapport qualité-prix n'ayant pas forcément grand chose à voir avec le marketing déployé.

Au final, comment choisir entre les différents filtres à eau ?


Comment s’y retrouver entre ces différents systèmes de filtration de l’eau du robinet ? Tout est avant tout affaire de configuration : souhaitez-vous un système intégral pour l'ensemble des robinets de votre maison et donc une filtration à base de charbon actif ou bien une filtration sur un seul point d’eau unique et donc alors le choix entre une filtration de base (charbon actif et/ou ultrafiltration) ou le nec plus ultra osmose inverse?


La question du calcaire est également importante : il peut être nécessaire de gérer le tartre de votre maison et un système intégral de type Biodynamizer le fera bien plus intelligemment que le catastrophique adoucisseur à sodium. Si vous avez la malchance de disposer déjà d'un adoucisseur sur votre circuit d'eau froide, alors l'osmose inverse est obligatoire pour éliminer (notamment) le sodium. A l'inverse, la majorité des osmoseurs ne supportent pas trop le calcaire : au-delà de 25-30°fH de dureté, le choix est nettement plus limité...


La dynamisation de l’eau – deuxième étape indispensable – oriente également le choix puisque les meilleurs systèmes – le Biodynamizer notamment avec 21 principes de dynamisation en synergie – requièrent une pression d’eau suffisante, ce qui exclut d’office l’osmose inverse. Certains systèmes de filtration, comme le Filtre Amilo Habitation (que je ne recommande plus), intègrent une vitalisation mais la qualité de cette dernière est loin d'atteindre celle d'un dynamiseur dédié.


Dans tous les cas, les problématiques de l’usage et du réservoir doivent être posées afin d’éviter les déconvenues. Les plus gros filtres à eau (fontaine filtrante, osmose inverse) peuvent offrir une meilleure qualité de filtration mais être plus dangereux à l’usage que les petits correctement utilisés. Si le dispositif dispose d’un gros réservoir, alors une dynamisation de qualité dans le réservoir est vivement recommandée.


Enfin, le tarif n’est en aucun cas gage de qualité puisque le marketing doit être financé et que certains en abusent. Méfiance avec tous ceux qui vous promettent par exemple de l’eau pure… à partir d’une filtration au charbon actif ! Le marketing ose tout et c’est à cela qu’on le reconnaît.


Bref, au regard de toutes les technologies de filtration proposées et de toutes les arnaques de l’eau encore en cours, une petite discussion avec un expert indépendant (des fabricants) est toujours pertinente. Le meilleur système est en effet celui qui correspond à votre configuration, à vos objectifs… et à votre budget ! Alors il est possible de retrouver le plaisir de boire via une eau véritablement biocompatible, énergétiquement au naturel.




L'auteur Benoît Saint Girons de Solutions Bio dans son élément naturel...

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Pour en savoir (encore) plus sur les filtres à eau et la purification de l'eau

Article de base pour éviter les arnaques de l'eau 

Les 3 problématiques et solutions Eau : www.solutionsbio.ch/eau

Vidéo Conférence-Tutoriel : Les solutions concrètes (19’53) / Vidéo Impact (2'58) Le portail de référence sur l’eau : www.lemieuxetre.ch/eau

Mes livres La qualité de l’eau (Ed. Médicis, 2020) La voie de l'eau (Ed. Mendiant, 2025)

Me contacter pour une analyse gratuite et experte de votre situation : +41 (0)76 532 8838 (rappel possible), sms ou mail


Couverture du livre La qualité de l'eau de Benoît Saint Girons, Ed Médicis, 2020. Quel système de filtration choisir pour purifier l’eau du robinet ? Quels sont les arguments trompeurs et les pièges à éviter ? Pourquoi convient-il de voir au-delà de la purification ? Comment sélectionner correctement son filtre et retrouver enfin le plaisir de boire ?
Le livre de référence pour choisir sa filtration !

© www.solutionsbio.ch - Benoît Saint Girons

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