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8 bonnes raisons pour dire non aux bouteilles en plastique et améliorer la qualité de son eau

Dernière mise à jour : 16 avr.

Depuis que la Chine refuse de traiter nos déchets, plus personne n’aime officiellement le plastique. Nous savons tous que ces bouteilles sont une aberration écologique. Et pourtant, les bouteilles en plastique continuent à se vendre, à raison de 15'000 chaque seconde. Serions-nous donc sadomasochistes ? Avons-nous peur à ce point de l'eau du robinet ? Comment réussir à dépasser notre addiction ? Surprises et solutions écologiques pour une eau de meilleure qualité – sans plastique et sans risques – avec l'auteur du livre La Qualité de l'eau (Ed. Médicis, 2020)


Montagnes de bouteilles en plastique. Stop aux bouteilles plastiques !
Et si les bouteilles en plastique pouvaient être évitées tout en améliorant la qualité de l'eau ?

Voir le site spécifique : https://www.boycottplastique.com


Pourquoi dire non aux bouteilles en plastique en 2 minutes chrono

Il y a tout autant de bonnes raisons d’arrêter le plastique que de mauvaises raisons de continuer à CONsommer de l’eau emprisonnée :


1. Les bouteilles plastiques, ça pollue :

A l'échelle mondiale, 2,7 millions de tonnes de plastique sont nécessaires aux seules bouteilles, fabriquées en PET (polyéthylène téréphtalate), un dérivé du pétrole brut. Les quelques 25 millions de bouteilles consommées tous les jours en France nécessiteraient ainsi à l’année 400 000 tonnes de pétrole et 8 milliards de kWh d’énergie pour les fabriquer. Sans oublier que chaque bouteille parcourt en moyenne 300 km en camion. En fin de vie (rappelons qu’elles sont à usage unique), seules 60% seraient correctement recyclées tandis que les autres participent en partie aux 4 000 000 km2 de déchets plastique dans les océans. Bref, pas glop mais pas vraiment une surprise…


2. Les bouteilles plastiques, ça consomme de l’eau :

Il faut 7 litres d'eau pour fabriquer une bouteille en plastique mais jusqu’à 50 litres seraient utilisés (captage, transport, manutention, etc.) pour chaque litre d'eau minérale consommée ! A cela s’ajoute l’exploitation commerciale de la source ou des nappes phréatiques, au détriment généralement des résidents locaux… La ville de Volvic n’a ainsi pas accès à la source commerciale "Volvic" mais c’est encore pire en Inde avec Coca-Cola ou au Pakistan avec Nestlé… Voir le film Bottled Life ou le reportage A sec, la grande soif des multinationales.


3. Les bouteilles plastiques contiennent des polluants et du plastique :

Outre la possible présence d'hormones œstrogènes, de résidus de médicaments ou de pesticides dans les bouteilles en plastique, 93% des 250 bouteilles testées en 2018 recelaient des particules de plastique. Et quand on passe des microparticules aux nanoparticules, c'est encore pire : "Vous buvez des centaines de milliers de nanoplastiques dans chaque litre d’eau en bouteille !" mettait en garde Futura en Janvier 2024. Côté bactériologie, les sources sont également impactées et 30% des marques françaises auraient ainsi eu ponctuellement recours, en douce, à une désinfection interdite par la législation (des eaux minérales naturelles), à base de charbon actif et/ou d'ultra-violets (UV)... notamment pour masquer une contamination aux matières fécales ! Autant pour le marketing de la pureté. Par contre, non, il n’y a pas de graphène dans ces eaux, ceci est une fake-news !


4. Les bouteilles plastiques contiennent des eaux trop minéralisées

L’homme est hétérotrophe et donc incapable d’assimiler correctement les minéraux des eaux. Le « Buvez Eliminez » ne concerne pas les graisses mais les minéraux en excès, à éliminer via un surtravail des reins. Les médecins recommandent ainsi moins de 500 mg/l mais les naturopathes moins de 200 mg/l, ce qui exclue la majorité des eaux du gros commerce.


« Une eau est importante pour ce qu’elle emporte et non ce qu’elle apporte ! »

5. Les bouteilles plastiques dénaturent l’énergie de l’eau

Nous voici enfin au cœur de notre sujet de la qualité de l’eau. Et de ceci, quasiment personne ne parle. Au contraire du verre minéral neutre, le plastique influence négativement la qualité énergétique (protons et électrons) de l’eau ainsi que l’agencement des molécules d’eau entre-elles (via la liaison hydrogène). Le violent processus d’embouteillage, le transport ou le stockage en grosses surfaces n’améliorent pas les choses. Résultats ? Une eau généralement dévitalisée, alcaline et oxydée !


6. Les bouteilles plastiques nous manipulent et induisent la malbouffe

Prendre son 4x4 pour aller patienter dans les embouteillages avant d’atteindre le parking de la grosse surface pour y pousser un caddie® remplie de packs de 9kg d’eaux minérales dans une espérance de « pureté » pourrait illustrer l’absurdité de la vie moderne, d’autant qu’il faudra ensuite les transporter chez soi puis les stocker correctement (et pas au garage). Bref, limiter l’eau en bouteille, c’est aussi limiter l’accès aux hypermarchés et donc les tentations de la malbouffe et du marketing, gain de vitalité assuré !


7. Les bouteilles plastiques, ça coûte cher

Officiellement, les bouteilles plastiques reviennent de 100 à 300 fois plus chères que l’eau du robinet, avec toutefois de grosses différences selon les marques. En réalité, en tenant compte de l'énergie utilisée pour la mise en bouteille ou le transport, elles seraient jusqu'à 10 000 fois plus chères ! Le temps perdu pour aller les chercher n’est quant à lui jamais pris en compte dans ces calculs savants, de même que tous les problèmes de santé induits par le manque ou le défaut d’hydratation. Dans tous les cas, un filtre chez soi reviendra toujours moins cher… et permettra de boire davantage et avec plus de plaisir !


8. Les bouteilles plastiques sont facilement remplaçables

S’il n’y avait pas de solutions pratiques, les eaux en bouteille seraient (pour certaines marques faiblement minéralisées) évidemment préférables à l’eau chlorée et polluées du robinet qui, dans son désastreux état brut, n’a rien d’écologique. Mais il est heureusement possible, à partir de l’eau du robinet, d’obtenir un bon résultat physico-chimique (les polluants) via un filtre (du charbon actif à l’osmose inverse), puis un excellent résultat énergétique (supérieur à la grande majorité des eaux embouteillées) via une dynamisation de qualité. Alors nous retrouvons une eau douce et agréable à boire, véritablement biocompatible, économies substantielles et sauvegarde de la planète en prime !


En savoir (beaucoup) plus sur les arguments en faveur de l’abandon des bouteilles en plastique:


Les eaux en bouteille plastique sont polluantes, coûteuses et mauvaises pour la santé. Ce dernier élément sera une surprise pour la majorité des citoyens car la qualité perçue de l’eau en bouteille est tout de même la raison essentielle de nos sacrifices à l’égard de l’eau "emplastiquée". Nous pensons – via le marketing – nous offrir le meilleur et nous allons donc tomber de haut, seule manière de bien toucher terre afin de repartir sur de meilleures bases…


1. Les bouteilles plastiques, ça pue, ça pollue et ça continuera de polluer


89 milliards de bouteilles d'eau en plastique à usage unique sont vendues chaque année dans le monde. En France, ce sont de 9 à 13 milliards de bouteilles soit 25 à 36 millions par jour ou encore 175-180 bouteilles chaque seconde (selon les sources internet, pas très cohérentes toutefois dans leurs calculs). En moyenne, un Français consomme 145-180 bouteilles en plastique par an. Tout ceci engendrerait quelques 170 000 tonnes d'emballage en plastique PET auquel il convient de rajouter les films plastique de regroupement.


En Suisse, grand pays de 8,6 millions d'habitants seulement et hôte du leader mondial de l'eau en bouteille Nestlé, c'est encore pire puisque la consommation d'eau en bouteille frôle le milliard de litres par an, selon l'Association suisse des sources d'eaux minérales (SMS). Ceci est d'autant plus surprenant que les sources suisses sont généralement de piètre qualité avec des teneurs minérales beaucoup trop élevés. Mais comme d'un autre côté la qualité énergétique de l'eau du robinet est souvent désastreuse, comme pour l'eau de Genève... les suisses boivent le plus souvent la tasse.


Ce qui est sûr est qu’il est absurde de faire venir de l’eau d’ailleurs (chaque bouteille parcourt donc en moyenne 300 km en camion) alors que nous disposons d’eau potable sur tous nos robinets. La palme de la bêtise revient aux grosses bonbonnes à eau des entreprises, certes recyclables mais qu’il faut bien faire livrer par camion, risques de proliférations microbienne en prime (l'eau est stockée à température ambiante dans des distributeurs pas forcément bien entretenues).


Problème d'arithmétique: sachant qu'une bouteille en plastique met plus de 500 ans à se dégrader, combien de temps faudra-t-il avant que nous changions nos habitudes alimentaires ? Le recyclage ? Globalement, une minorité seulement des bouteilles sont recyclées ! Aux Etats-Unis, 40% des bouteilles en PET récupérées en 2004 ont été traitées... en Chine ! Pourquoi faire proche lorsque l'on peut tout éloigner ? Incinérées, les bouteilles dégagent de nombreux polluants toxiques (acide chlorique, métaux lourds, dioxine,...) qui ne vont certainement pas améliorer la qualité globale de l’air ou de l'eau locale…


Mais cet exportation de la pollution plastique est désormais terminée, la Chine ayant interdit à partir de janvier 2018 d’importer le plastique étranger, provoquant un véritable séisme dans l'industrie mondiale du recyclage, un business de quelques 200 milliards de dollars… et l’obligation pour les pollueurs occidentaux de trouver des solutions en amont (économies de plastique) ou en aval (meilleur recyclage).


Tous les embouteilleurs sont ainsi en train de faire chauffer leurs neurones pour essayer de trouver une alternative au plastique. La loi les oblige d’ailleurs, d’ici à 2025, à intégrer au moins 25% de plastique recyclé dans leurs bouteilles. Face à ces contraintes, certains industriels se tournent même vers d’autres types de matériaux, comme par exemple le r-PET (100% recyclé et recyclable), les briques Tetra Pak ou encore le bon vieux verre, au point qu’une nouvelle marque déclare tout bonnement être « la première eux minérale naturelle durable sur le marché français. »


Selon le site www.eauneuve.fr, « l’ensemble du processus de captation, production, emballage, distribution et recyclage a été pensé dans un objectif premier d’éco responsabilité ! » Et de nous lister ensuite leurs différents arguments, d’une « ressource durable » et des « emballages éco-conçus » jusqu’à « l’optimisation des flux » et la « fourniture de nos clients par abonnement ».


Le greenwashing a encore de beaux jours devant lui ! Après les voitures écolos, voici donc l’eau embouteillée éco-responsable ! Certes, les efforts sont louables et d’ailleurs bien mis en avant par le marketing. Face à la culpabilité des consommateurs d’eaux en bouteille qui aimeraient, comme tout un chacun, paraître vertueux et écolo, il y avait un marché à prendre !


Mais tout cela pèse finalement peu par rapport au gaspillage énergétique (même avec 100% d’énergie verte) de l’embouteillage, du stockage, du transport et de l’achat lui-même d’une eau, certes faiblement minéralisée, mais qui perdra néanmoins une bonne partie de son énergie (protons et électrons) dans le processus.


Or il est possible d’obtenir une bien meilleure eau chez soi, à partir de son eau du robinet, via un équipement (filtration + dynamisation) adéquat. Ceci permettra d'économiser environ 10 kg de déchets par an et par personne par rapport à de l'eau embouteillée. Voilà le vrai geste d’écologie personnelle, voici comment prendre soin de soi et au passage préserver la planète ! Stop aux bouteilles plastiques !



2. Les bouteilles plastiques, ça consomme de l’eau et ça prive même parfois d’eau :


La fabrication du plastique, du carton ou du verre (encore plus polluant à ce stade), l’embouteillage ou les différentes étapes du transport consomment de l’eau, jusqu’à donc 50 litres pour chaque litre d'eau minérale consommée !


Mais tout cela est finalement de peu d’importance vu le cycle naturel de l’eau : ce qui est utilisé repart mais reviendra sous une forme ou une autre, raison pour laquelle inciter à prendre des douches plutôt que des bains (dans des zones tempérées où l’eau ne manque pas) est assez ridicule, surtout si la relaxation du bain me permet de prendre conscience de l’absurdité des eaux en bouteille.


Mais si « l’eau courante ne se corrompt jamais » (Proverbe chinois), il n'en va pas de même pour le système qui a réussi à la capter pour en faire une source de juteux profit.


La privatisation de l'eau est en soi un scandale pour une ressource indispensable à la vie: les multinationales se targuent de fournir les consommateurs mais ces consommateurs sont toujours (et notamment dans les pays en développement) les plus favorisés tandis que le niveau des nappes phréatiques (d'où provient l'eau embouteillée) diminue et que la pollution augmente pour l'ensemble de la population !


Ainsi, aux Etats-Unis, dans le Maine, Nestlé pompe un million de litres d'eau par jour pour sa marque Poland Spring, paye le propriétaire 10 dollars par camion citerne d'une capacité de 30 000 litres d'eau de source, envoie 25 000 camions sur les routes tous les ans et a porté plainte contre la commune de Fryeburg qui ne l'autorisait pas à développer une seconde station de pompage. Une fois mise en bouteille, la même quantité d'eau sera revendue 50 000 dollars...


Ou encore au Pakistan, pays manquant cruellement d'eau potable pour ses habitants pauvres, où Nestlé pompe la nappe phréatique et inonde le marché de son eau Pure Life. "Les puits ancestraux du village ne sont plus assez profonds. A proximité immédiate de l'usine, plusieurs se sont même asséchés. [...] Les habitants du village ont signé et envoyé une pétition à Nestlé pour réclamer le droit de boire eux aussi l'eau qui se trouve sous leurs maisons. Et Nestlé a dit non." Conclusions de Maude Barlow, conseillère en cheffe de l'ONU pour les questions d'eau 2008/2009 : "Nestlé vole l'eau des populations locales et se faisant menace leur subsistance même [...] Nestlé est un chasseur d'eau, un rapace". Voir le reportage https://www.bottledlifefilm.com


Que l'on se rassure, les autres géants de l'eau en bouteille ne sont donc pas en reste : en Inde, une cinquantaine de villages ont vu leur nappe phréatique se réduire considérablement parce que Coca-Cola y puisait pour la production de son eau Dasani ensuite exportée... Voir le reportage L'eau pompée de Coca-Cola.


Il est bien évident que l’achat d’eau en bouteille renforce la puissance financière et donc la prédation des multinationales... Pourquoi donc continuer à les aider ? D'autant que la pression hydrique s'accélère également en Europe avec la crainte d'une pénurie d'eau. Le reportage A sec, la grande soif des multinationales, relate des problèmes bien locaux à Volvic - où l’État a accordé à Danone de nouveaux droits de prélèvement, alors même que le niveau des réserves atteint un niveau alarmant -, à Vittel avec Nestlé ou de l’autre côté du Rhin avec Coca-Cola. La résistance fera-t-elle le poids face aux emplois et conflits d'intérêt des élus ? Rien n'est moins sûr.


Mais revenons à notre nouvelle marque dite « écologique ». Celle-ci promet un « maximum de prélèvement de 15% de la source ». Ceci laisse certainement déjà de belles perspectives de croissance et il sera toujours possible, d’ici quelques années d’augmenter le cas échéant les prélèvements mais une question plus essentielle se pose: les autochtones ont-ils un accès libre à la source ou celle-ci a-t-elle été privatisée ?


C’est généralement la seconde configuration. La ville de Volvic, par exemple, n’a ainsi pas accès du tout à l’eau commercialisée sous la marque Volvic (un peu éloignée de la ville et réellement dénommée source « Clairvic ») mais à une classique eau chlorée. A Evian, il est possible de venir remplir des bouteilles d’eau à la source mais il faut s’armer de patience car il n’y a qu’un seul robinet et son débit volontairement réduit…


Or il est possible de remplir un verre ou une bouteille beaucoup plus facilement chez soi, à partir de son eau du robinet et d’obtenir une meilleure qualité énergétique que les eaux en bouteille dévitalisées via un équipement (filtration + dynamisation) adéquat. Voilà le vrai geste d’écologie personnelle, voici comment prendre soin de soi et au passage préserver la planète ! Stop aux bouteilles plastiques !



3. Les bouteilles plastiques contiennent des polluants et des résidus plastiques :


C’est officiel depuis 2018 : l’eau dans la plupart des bouteilles en plastique contient en moyenne 325 microparticules de plastique par litre dont 10,4 particules d'une taille supérieur à 0,10 millimètres. Les chercheurs ont trouvé du polypropylène, du nylon et du polytéréphtalate d'éthylène (PET). "Je pense que cela vient du processus d'embouteillage. Je pense que la plupart du plastique vient de la bouteille elle-même, de son bouchon, du processus industriel d'embouteillage", a expliqué la responsable de l’étude Sherri Mason à l'AFP. Cette étude a duré 3 mois et a été vérifiée par une autre équipe donc le doute n'est plus permis: le plastique est mauvais pour l'eau et la santé !


"Nous ne savons pas encore combien de ces particules atteignent réellement notre circulation sanguine. Beaucoup d'entre elles sont trop grandes pour pénétrer si profondément dans nos corps. Mais si certains étaient assez petits pour traverser l'intestin, il y aurait des inquiétudes concernant l'invasion physique des tissus et la charge chimique associée aux plastiques", a déclaré Rolf Halden, directeur du Centre d'ingénierie de la santé environnementale à l'Arizona State University aux Etats-Unis.


Changement d'échelle en Janvier 2024 : des chercheurs de l'université de Columbia (États-Unis) ont réussi (via une technique au laser) à affiner les analyses pour passer des microplastiques (moins de 5'000 µm micromètres, soit moins de 5 millimètres) aux nanoplastiques (moins d'un micromètre). Et à cette taille, capable d'atteindre les organes dont le cerveau ou le cœur, ça ne rigole plus ! L'eau des bouteilles en plastique contiendrait ainsi 700 fois plus de particules de plastique qu’estimé ci-dessus ! En moyenne 240’000 fragments de plastique (dont 90% de nanoparticules) détectables par litre d’eau ! Seules quelques marques américaines ont été testées mais il n'y a aucune raison pour que cela ne soit pas extrapolable à toutes les eaux en plastique.


Le plastique est la dernière contamination de l’eau en bouteille. Préalablement, il a plutôt été question du Bisphénols A (BPA), perturbateur endocrinien avéré, dans les plastiques des biberons pour nourrissons (chauffés au micro-ondes) ou les grandes bouteilles en polycarbonate (polymère issu de la polycondensation du BPA) des bureaux, ces absurdes bonbonnes à eau plus ou moins bien entretenues et donc contaminées par les bactéries…


La France a courageusement interdit le BPA (mais pas les micro-ondes) de tous les contenants alimentaires depuis 2015 mais il n’en va pas de même partout : l’Union européenne ou la Suisse continuent d’autoriser le BPA avec des limites de migration de 0,6 mg/kg. De fait, comme l’écrit avec raison l’administration suisse, rien ne prouve que les alternatives sont forcément meilleures.


Des plastiques durs sans BPA pourraient ainsi rejeter des oestrogènes synthétiques encore plus mauvais. Ce serait notamment le cas du polyester Tritan (incorrectement orthographié Titran sur un site de bonbonnes…). Le PET est utilisé par certains embouteilleurs, mais seuls les codes plastiques 2 (PEHD), 4 (PEBD) et 5 (PP) seraient sans danger (dans l’état actuel des connaissances). Le code 7 comprend tous les autres types de plastique, existants ou encore à inventer.


Restons toutefois honnête : sur une échelle de nocivité, le plastique PET (code 1) est certainement moins problématique que le chlore de l’eau du robinet ! Reste que tout cela jette un froid sur les promesses de « pureté » du marketing des embouteilleurs… et que l’on peut facilement se débarrasser du chlore chez soi via un filtre performant, ce qui ne sera pas le cas du plastique…


… ou des autres micropolluants car la liste continue ! En avril 2013, le magazine 60 Millions de consommateurs révélait la présence de résidus de médicaments (tamoxifène, buflomédil et naftidrofuryl pour les intimes) ou de désherbants interdits depuis 2001... Les valeurs étaient certes moindres que dans l'eau du robinet mais ces saloperies étaient présentes quand même.


Encore un peu plus tôt, des toxicologues de l'Université Goethe de Francfort ont mis en évidence la présence d'hormones œstrogènes dans les bouteilles en plastique en analysant une vingtaine d'eaux minérales. Les résultats ont été publiés dans la revue Environmental Science and Pollution Research le 10 mars 2009.


Du point de vue hormonal, dans 12 des 20 eaux minérales testées, l'eau analysée présentait une qualité équivalente à celle des eaux usées en station d'épuration! Et la cause en reviendrait à l'emballage plastique (PET - Polyéthylène Téréphtalate) puisque les eaux minérales en bouteilles de verre contenaient des taux deux fois moins élevés (mais en contenaient donc quand même!)


A moins que cela ne soit du à l'antimoine - de son petit nom trioxyde d'antimoine (Sb2O3) classé comme possiblement cancérigène - utilisé comme catalyseur lors de la fabrication du PET ? En 2006, des géochimistes allemands ont révélé la présence d'antimoine dans 45 marques d'eaux minérales européenne dont 9 françaises. Et plus le temps de stockage est long, plus la concentration en antimoine est importante: une eau minérale allemande est ainsi passée de 3,8 ng/L à 626 ng/L (165 fois plus!) en trois mois de stockage à température ambiante! Rappelons quand même que la norme européenne autorise 5 microgrammes par litre...


Que les œstrogènes proviennent des bouteilles plastiques, de l'antimoine ou des résidus de médicaments (pilules contraceptives notamment), les conséquences sont les mêmes. Dans les rivières, les scientifiques notent une féminisation des poissons des rivières avec pour résultat une moindre fertilité des mâles. Et chez l'homme ? Aucun lien officiel n'a encore été établi mais les études montrent que 15% des couples sont stériles et que le nombre de spermatozoïdes chez l'homme a été divisé par deux en l'espace de 50 ans...


Bref, que du bonheur et peu importe finalement que l’étude sur les œstrogènes ait été critiquée : pas grand-chose dans notre environnement n’échappe malheureusement de nos jours à la chimie lourde. N'en déplaise au Directeur de l'ARS Occitanie qui, en octobre 2023, dans un mail interne, recommandait de boire de l'eau en bouteille, il serait très surprenant de ne trouver aucune trace de perfluorés PFAS dans les eaux plastique. Bref bref, il est absurde d’attendre d’une eau « emplastiquée » de la pureté, de toute manière illusoire puisque la molécule H2O seule n’existe jamais !


De fait, le 30 janvier 2024, nous apprenions que Nestlé - le leader mondial avec 70 marques - avait, en douce, eu ponctuellement recours à des procédés de désinfection (charbon actif et/ou ultra-violets), interdits par la rigoureuse législation sur les eaux minérales naturelles. Les marques Contrex, Hépar, Perrier, St-Yorre, Vittel ou Henniez en Suisse ont été citées mais 30% des marques françaises d’eau de source et d’eau minérale seraient concernées. Eh oui, la pollution des sources est galopante et les pouvoirs publics ont tout intérêt à faire profil bas. Prévenus dès 2021, ils auraient ainsi plutôt travaillé à modifier en douce la législation… afin de préserver le marketing de la pureté et les emplois !


Le malaise a pris une autre tournure le 4 avril 2024 lorsqu'une enquête conjointe France Info et Le Monde, révélait que les traitements interdits étaient dû notamment à une contamination aux matières fécales dans toutes les eaux Nestlé embouteillées en France. Il y aurait ainsi une morale : Nestlé serait dans la merde parce que ses eaux baigneraient littéralement dans la merde ?

Le rapport de l'ANSES de mi-octobre 2023 pointe également la présence de contaminants chimiques, de micropolluants, de pesticides et notamment les "polluants éternels" PFAS dont la concentration peut, pour certains captages, "dépasser 0,1 microgrammes par litre", c’est-à-dire le seuil réglementaire pour l’eau minérale naturelle. Bref, une pollution quasi généralisée des sources !


Côté impact du plastique sur l’eau, nous ne sommes en outre pas au bout de nos surprises, notamment pour des bouteilles entreposées au soleil ou dans des endroits chauds, poussiéreux ou à proximité de sources de pollution toxiques (le garage par exemple). Il est ainsi très peu recommandable de laisser une bouteille d'eau dans une voiture en plein soleil... et autrement plus recommandable d’éviter toutes ces tracasseries et de partir plutôt sur l’eau du robinet « potable » pour la filtrer (via osmose inverse si l’on a vraiment peur des polluants) et la redynamiser correctement. Voilà comment être sûr de la qualité de son eau et au passage préserver la planète. Stop aux bouteilles plastiques !



4. Les bouteilles plastiques contiennent des eaux trop minéralisées et encrassent l’organisme


Nous en avons déjà parlé dans l’article spécifique La vraie qualité des eaux minérales et n’allons donc pas nous étendre trop dessus mais tout de même, il est important que le message passe car alors tout le marketing des embouteilleurs s’écroule : l’homme est hétérotrophe et donc incapable d’assimiler correctement les minéraux des eaux !


Nous ne léchons pas de cailloux et nos minéraux assimilables proviennent en fait des végétaux. Selon l’OMS, les eaux minérales naturelles doivent ainsi « être considérées comme des boissons plutôt que comme de l’eau potable au sens habituel du terme », sous peine, pour les plus chargées en minéraux, d’épuiser l’organisme via un surtravail des reins, voire d’entraîner des calculs rénaux ! En 2000, un texte de l’OMS (cité par Yann Olivaux dans son livre La Nature de l’Eau) sur les eaux de boisson en bouteille était on ne peut plus clair : « À la connaissance de l’OMS, les effets bénéfiques de la consommation de ces eaux minérales n’ont jamais été sérieusement prouvés. »


Seule une petite partie des minéraux est assimilée (de 1 à 15% selon les auteurs), le reste devant être éliminé par un surtravail des reins, ce que la publicité, d’ailleurs, confirme : vous « buvez » des minéraux en excès que vous « éliminez » aux toilettes… Rappelons que les eaux thermales riches en minéraux étaient préalablement vendues en pharmacie et que la norme de potabilité avant 1961 stipulait un maximum de 500 mg.


L’OMS déconseille (entre les lignes) les eaux à plus de 600 mg/l, les médecins, généralement moins de 500 mg, les naturopathes, moins de 200 mg et les adeptes de la Bioélectronique que Vincent (BEV), moins de 120 mg, voire moins de 50 mg par litre. La plupart des eaux minérales ne sont donc pas des eaux de consommation courante. Idem a passage pour les eaux à bulles chargées de CO2. Aucun animal ou jeune enfant ne boit d'eau gazeuse !


Il n’y a évidemment aucun problème à se faire plaisir de temps en temps (mais qui boit avec plaisir des eaux chargées de minéraux ?) mais il faudra le faire avec parcimonie et rincer plus régulièrement son organisme avec une eau moins chargée. L’eau du robinet par exemple ? Correctement filtrée (l’osmose inverse est capable d’enlever 90% des minéraux) et redynamisée, voilà comment être sûr de ne pas encrasser inutilement son organisme et au passage préserver la planète. Stop aux bouteilles plastiques !



5. Les bouteilles plastiques dénaturent l’énergie de l’eau et n’ont rien à voir avec la Source


"La perfection est comme l’eau", a dit Lao Tseu, et il faisait forcément référence à l’eau de source, celle de nos mythologies et de nos fantasmes, l’eau « pure » de toutes les traditions spirituelles, l’eau « nature », au vrai goût de la vie ! Côté science, l’eau de source à la source est l’eau parfaite selon la Bioélectronique de Vincent (BEV), légèrement acide et antioxydante. Avec une note de 20/20, cette eau nous servira de référence qualitative par rapport aux autres eaux de consommation courante.


Pompée pour être enfermée en bouteille, la perfection s’efface forcément au profit… du profit ! C’est le coût notamment de l’aération pour enlever le fer de la bouteille, du transport et du stockage, mais le seul moyen d’accéder chez soi à l’énergie de la source… pour autant qu’il en reste ! Les paramètres énergétiques affichés sur certaines bouteilles (pH et parfois rH2) correspondent en effet à ceux de la source… et seront forcément un peu, beaucoup ou passionnément en berne lorsqu’ils atteindront le

consommateur.


Il y a la même différence énergétique entre de l’eau minérale à la source et de l’eau « emplastiquée » qu’entre un animal sauvage en liberté et un animal « zooifié ». Si l’eau de source à la source est la référence positive avec une note de +20/20, les eaux en bouteille plastique tombent jusqu’à -15/20 selon les vicieux critères énergétiques et écologiques du livre La qualité de l’eau. Il n’y a pas pire à part l’eau adoucie via adoucisseur à sodium.


Mais nous avons déjà parlé de tout cela dans presque tous les articles du blog et notamment dans Quelle est la différence entre une eau vivante et une eau morte ? L’énergie de l’eau est taboue mais cette donnée est presque plus importante que les caractères physico-chimiques de base. C’est ce qui fait en tout cas la différence entre une eau « marketing » et une eau « biocompatible » véritablement agréable à boire.


N’en déplaise au scientisme ou aux dogmatiques, l’énergie de l’eau n’a rien d’ésotérique puisqu’il s’agit en premier lieu de mesurer les caractéristiques électromagnétiques de base (les protons et les électrons) pour répondre à une question de bon sens : l’eau m’apporte-t-elle de l’énergie ou au contraire m’en retire-t-elle ? Dans la plupart des cas avec les bouteilles en plastique – avec des eaux alcalines (pH >7) et oxydante (rH2 > 28) - elle nous en pompe en pompe et peut ainsi être considérée comme de la malbouffe.


La dépendance au plastique est d’autant plus absurde qu’il est possible, avec un filtre et un dynamiseur adéquat, d’obtenir à partir de l’eau du robinet des caractéristiques énergétiques bien supérieurs. Les osmoseurs donneront les meilleurs résultats de BEV mais le biodynamiseur sur l’arrivée d’eau principale procurera la meilleure énergie subtile, mesurée alors via des tests biologiques. Voilà comment être sûr de rester en vitalité et au passage de préserver la planète. Stop aux bouteilles plastiques !



6. Les bouteilles plastiques se moquent de nous via le marketing et accompagnent la malbouffe et la dépendance à la voiture


Ah ce mythe de la pureté ! Pas de chance : non seulement les eaux en bouteille ne sont pas exemptes de polluants mais elles en contiennent généralement beaucoup plus que l’eau du robinet, via un excès de minéraux inassimilables, comme nous venons de le voir. Evidemment, aucune publicité n’ose affirmer que l’eau est pure, ce qui serait une absurdité scientifique. Tout est question de « suggestion de présentation » via, par exemple, la mise en avant des Alpes.


S’il est vrai que l’on retrouve parfois des bouteilles en plastique abandonnées en montagne, il faut être bien naïf pour encore penser qu’une eau emplastiquée puisse être synonyme de grand air ou d’espace naturel. L’eau des Alpes ferait mieux de rester dans les Alpes afin de bénéficier, sans plastique, aux habitants des Alpes et aux curistes de passage. En l’occurrence, la retrouver un peu partout dans le monde vendue comme « eau de prestige » démontre la puissance du marketing ou l’universalité de la bêtise, au choix. D'autant que cette eau, légèrement alcaline et oxydée, est une eau énergétiquement médiocre...


Le publicitaire fait son travail dans le cadre d’une réglementation interdisant la publicité mensongère, et le fameux « Buvez, éliminez » se révèle en l’occurrence plus exact que nombre de communications de médecins sur l’intérêt des minéraux des eaux. Ce n’est pas non plus la faute des embouteilleurs si l’Académie de médecine a validé leurs produits ou si les consommateurs ne comprennent pas que l’« élimination » ne concerne pas les graisses mais les minéraux avec un surcroît de travail des reins.


Au final, très peu de marques du gros commerce sont ainsi recommandables mais cela n’empêche pas les bouteilles en plastique d’y occuper beaucoup de place. Pourquoi pensez-vous qu’un rayon entier soit dévolu à toutes les marques d’eau alors que les marges sur ces produits sont ridicules et la logistique-encombrement un vrai casse tête, jusqu’aux caissières qui ne devraient pas manipuler des produits de plus de 8kg (le pack de 6 bouteilles en plastique fait 9 kg) ? Eh bien parce qu’en unités vendues, l’eau en bouteille demeure le premier produit acheté en grosses surfaces, celui qui déclenche souvent la visite ! Aucune enseigne ne peut ainsi se permettre de mécontenter son visiteur en ne stockant pas la totalité des marques et tant pis pour la marge, ridiculement basses, voire déficitaires compte tenu de la surface de vente nécessaire. De là à penser que les grandes surfaces vivent de l’eau et de la pollution plastique…


L’empreinte écologique d’un litre d’eau filtrée est de 7 grammes de CO2 contre 194 grammes pour une bouteille vendue en supermarché : près de trente fois moins mais la visite en grosse surface permet aussi de rapporter son caddie de malbouffe et de promotions… si bien que l’empreinte écologique de l’eau en bouteilles plastique est au final beaucoup plus lourd !


Supprimez les eaux en bouteille et vous supprimerez dans le même temps une bonne partie de la malbouffe voire du temps perdu avec sa voiture dans les embouteillages. Car comment ramener ses packs de 9kg chez soi sans voiture ? Comment les entreprises se feraient-elles livrer leurs bonbonnes à eau sans camion ?


Nous savons depuis Mai 68 que la voiture « ça pue, ça pollue et ça rend con » mais aucun slogan n’a encore été trouvé pour les eaux en bouteille plastique. « ça tue, ça pollue et ça nous prend pour des cons » ?


Il arrive de croiser des caddies® plein de bouteilles en plastique également en magasins bio, comme quoi la nutrition n’est pas une science exacte et la bêtise pas forcément liée au pouvoir d’achat. Certes, les marques qui y sont distribuées sont généralement faiblement minéralisées et la plupart se payent même encore le luxe d’être indépendantes des multinationales. Ce sont à tout prendre les plus recommandables, même si la lecture des étiquettes réserve parfois quelques surprises… au-delà du marketing !


La marque Celtic distribuée en magasins bio se présente ainsi comme « L’eau minérale idéale ». Mais idéale par rapport à quoi ? Aux paramètres de la Bioélectronique de Vincent ? Raté, cette eau est certes aux limites de minéralité des puristes avec 50 mg / l mais avec des paramètres énergétiques alcalins (pH à 7,5) et oxydants (rH2 à 30,5). Aux normes de la potabilité ? Les conclusions sanitaires l’attestent en effet : « Eau minérale naturelle conforme aux limites de qualité en vigueur pour l'ensemble des paramètres mesurés. Eau minérale naturelle satisfaisant aux critères permettant de faire état du caractère approprié de l'eau pour l'alimentation des nourrissons. » Fort bien mais le généreux tableau des polluants fournis démontre bien une contamination a minima, comme quasiment toutes les eaux.


« Aujourd’hui, Celtic est une « eau minérale naturelle » agréée par le Ministère de la Santé en raison de ses vertus thérapeutiques et reste une des très rares sources indépendantes. » déclare le site. Mais de quelles vertus thérapeutiques nous parle-t-on exactement ? Mystère, sans doute caché « au coeur du Parc Naturel Régional des Vosges du Nord, classé Réserve Mondiale de Biosphère par l’UNESCO. »


Bref, une eau supérieure en (faible) minéralité à toutes les eaux du gros commerce et qui ne fera pas grand mal mais une eau certainement pas « idéale », même avec des bouteilles « en rPET100: composées de 100% de PET recyclé et 100% recyclables ! »


Là encore, un osmoseur donnera de bien meilleurs résultats en matière de faible minéralité, de pH ou de rH2 et l’on évitera d’avoir à recycler quoi que ce soit ! Voilà comment également préserver son « temps de cerveau disponible » voire connecter quelques neurones supplémentaires et au passage préserver la planète. Stop aux bouteilles plastiques !



7. Les bouteilles plastiques, ça coûte toujours trop cher


Selon le Comité des droits économiques, sociaux et culturels (CDESC) de l’ONU, « le droit à l’eau consiste en un approvisionnement suffisant, physiquement accessible et à un coût abordable, d’une eau salubre et de qualité acceptable pour les usages personnels et domestiques de chacun » (Observation générale n° 15 sur le droit à l’eau, ONU, 2002).


Le coût de l’eau sera toujours inférieur à quantité de gadgets (sans fil) mais le facteur économique est directement responsable de la plupart des scandales de l’eau. Cadeau de la nature, l’eau de source est une richesse d’autant plus précieuse… qu’elle est gratuite ! Les intérêts économiques affleurent toutefois rapidement et la plupart des eaux de source se retrouvent privatisées… pour un pompage et une mise en bouteille alors généralement du plus mauvais effet… et pour un coût exorbitant !


La plupart des produits de la malbouffe n’affichent pas leurs véritables coûts et l’eau en bouteille plastique ne fait pas exception à la règle. Officiellement, de 100 à 300 fois plus chères que l’eau du robinet (pour les CONsommateurs), l’eau en plastique reviendrait – en comptant tous les coûts et coups cachés, de l’embouteillage jusqu’à la pollution de la nature en passant par le transport – en réalité jusqu'à 10 000 fois plus chères !


Quel est le coût d’une opération pour un calcul rénal, du fait de la consommation d’une eau beaucoup trop fortement minéralisée ? Quel est le coût de toutes les consultations chez le médecin liées à un défaut d’hydratation du fait d’une eau inappropriée ? Quel est le coût du temps perdu dans les embouteillages pour aller acheter ses packs d’eau ? Celui de s’esquinter le dos à ensuite les transporter chez soi ? La santé n’a pas de prix, parait-il, mais elle a un coût et il y a de la marge pour améliorer les choses…


En France, un pack de 6 bouteilles de 1,5L de Volvic (la meilleure marque du gros commerce) peut se négocier à 2,76 euros seulement soit 30 centimes le litre. Chaque personne devant consommer 1,5 L d’eau tempérée par jour, un couple dépensera donc à l’année 328 euros. En Suisse, à CHF 6.95 le pack, nous serions rendus à CHF 846 par an, de quoi se payer un bon filtre de base ainsi qu’une dynamisation de qualité.


Adaptez le tarif à votre marque d’eau préférée (les meilleures des magasins bio sont encore plus coûteuses), multipliez par le nombre de personnes de votre foyer et rajoutez-y une bonne louche de coûts cachés (les transports ou le temps perdu notamment) et vous obtiendrez votre budget eau à l’année, à multiplier sur une dizaine d’années (au moins) pour pouvoir comparer avec l’investissement d’un filtre et de ses consommables. Conclusions ? Le filtre revient toujours moins cher et permet de faire des économies substantielles, qualité énergétique de l’eau en prime ! Voilà comment préserver son pouvoir d’achat et au passage limiter le coût de la pollution pour la planète. Stop aux bouteilles plastiques !



8. Les bouteilles plastiques sont heureusement facilement remplaçables


Les embouteilleurs ont un peu de mal à le faire mais le consomm’ACTEUR – qui vote via son pouvoir d’achat – a heureusement toujours le dernier mot. « Quand on pense qu’il suffirait que les gens n’achètent pas pour que cela ne se vende pas » disait le grand philosophe Coluche… Mais avons-nous l’embarras du choix ? Quelles sont donc les alternatives aux bouteilles plastiques ?


La bouteille en verre, neutre, minérale, a toujours été la meilleure approche pour respecter la qualité énergétique et la sécurité de l’eau. Côté écologie, le verre jouit en outre d’une excellente réputation, mais le diable se cache dans les détails… Faire venir le verre jusqu’à l’usine d’embouteillage requiert déjà de beaux volumes de camions, sans commune mesure avec les petites éprouvettes en plastique moulées sur place pour former les bouteilles en PET. Le verre est recyclable indéfiniment à 100 % et 70 % du verre est recyclé (contre 20 % pour le plastique), mais fondre 1 kg de verre nécessite beaucoup plus d’énergie que le plastique, la fabrication du verre à partir de sable (silice) requérant elle-même une température de 1 500 °C. Selon Gérard Pajean, membre du comité scientifique et technique de la revue Verre, produire 1 000 kg de verre industriel requiert 256 kg de matière première de synthèse et 1 200 kWh pour un dégagement de 510 kg de CO2


Alors, écologique, le verre ? Pas vraiment s’il est à usage unique comme la plupart des bouteilles. Nettement plus si la bouteille est réutilisée sans passer par la case « casse ». À quand le retour de la consigne qui rendait le verre réutilisable moins coûteux que le plastique ? La marque Lauretana applique ce principe dans les magasins bio dépositaires mais elle est rare et tout ce qui est rare est cher…


Le remplissage de bouteilles en verre dans ces mêmes magasins bio serait déjà beaucoup plus intelligent et, en France, de plus en plus de magasins bio en effet s’équipent de filtres pour proposer de l’eau en vrac.


Chez H2Origine, la technologie mise en oeuvre est l’osmose inverse avec dynamisation dans le réservoir. La purification et les critères de la BEV sont privilégiés. On achète une bouteille en verre ou en plastique (en attendant le plastique biodégradable) pour une somme modique (quelques euros) et on remplit la bouteille pour une autre somme modique. Une eau pétillante est également proposée… pour le fun et le plaisir. « Le résultat de cette innovation est une eau très douce et légère au goût incomparable » et si l’on a assez de trimballer ses bouteilles, eh bien l’on investit dans un osmoseur !


Chez Retour à la source, la technologie est celle du nec plus ultra du livre La qualité de l’eau : un excellent filtre à charbon actif associé au meilleur biodynamiseur. L’aspect énergétique « subtil » est ici privilégié avec une énergie équivalente à une eau de source de montagne. On achète une bouteille en verre et on la remplit ensuite gratuitement et autant de fois qu’on le souhaite à la source ! Et si l’on en a assez de trimballer ses bouteilles, eh bien on installe facilement la technologie chez soi, sur son arrivée d’eau principale !


Aussi logiques soient-elles, ces approches ne plaisent déjà pas à tout le monde : « L’eau “en vrac” n’est ni écologique ni bonne pour la santé », assène ainsi un hors-série de 60 millions de consommateurs (n° 126S, août-septembre 2018). La journaliste reproche à H2Origine de rejeter de l’eau dans la nature (comme tout système d’osmose inverse), d’éliminer la majeure partie des sels minéraux (encore heureux pour de l’osmose !), de ne pas encore avoir officiellement validé la technique de dynamisation par la science (alors qu’une étude a été réalisée par rien de moins que l’Inserm !) et, aussi, d’être beaucoup plus chère que l’eau du robinet (pourtant nettement moins coûteuse que l’eau en bouteille)… Bref, beaucoup d’inepties et une méconnaissance globale – comme tout bon journaliste tributaire du système – de la qualité de l’eau !


Que pourront-ils dire à propos de Retour à la source ? Pas de rejet d’eau, pas de perte en minéraux (au contraire rendus plus disponibles) et une eau gratuite… Aucune inquiétude : ils trouveront forcément quelque chose afin de préserver les intérêts industriels et commerciaux des embouteilleurs…


Avez-vous noté comme les filtres à eau étaient systématiquement critiqués dans les médias ? Officiellement, l’eau du robinet est toujours d’excellente qualité et, au nom de l’écologie et du politiquement correct, il est donc absurde de recommander un filtre. Les tests du magazine Que choisir en mai 2010 ont ainsi jeté la carafe directement dans la mare : « En fin de compte, les résultats sont désastreux pour l’eau filtrée. »


Mais pourquoi ces résultats étaient-ils désastreux ? Eh bien parce que les carafes étaient mal utilisées et laissées à température ambiante, ce qui entraînait évidemment une prolifération microbienne. Avec des filtres correctement utilisés (carafe vide stockée en frigidaire et filtres changés régulièrement), la qualité de l’eau chlorée est sensiblement améliorée. Certes, les caractéristiques techniques limitées et l’absence de dynamisation ne permettent pas vraiment à ces filtres de positiver, mais le coût réduit et les économies de plastique générées méritent mieux que les attaques du politiquement correct, finalement assez suspectes puisque, in fine, à l’avantage des embouteilleurs, très bons clients-annonceurs des médias…


A qui profite en effet le crime de faire croire que les filtres sont inutiles sinon dangereux ? Si on ne peut plus filtrer en confiance, que reste-t-il à part les bouteilles ? Prendre l’exemple des carafes filtrantes est en soi ridicule puisqu’il s’agit là des filtres les plus bas de gamme. En montant en gamme et en coût, jusqu’à l’osmose inverse avec dynamisation dans le réservoir, les risques de prolifération microbienne sont quasi-inexistants et l’impact sur la santé évidemment moindre que le chlore au robinet ou les eaux trop minéralisées ! Côté Biodynamizer sur l’arrivée d’eau principale, on réussit même l’exploit de retrouver les sensations d’une eau de source à la source, une eau au naturel, très agréable à boire.


Bref, en dépit de la désinformation malsaine, il appartient au consomm’ACTEUR de ne pas se laisser faire et de prendre le bon réflexe de la liberté de l’eau. Celle-ci passera donc par un filtre de qualité et par une dynamisation appropriée. Il y a tout autant de choix d’appareils que de marque d’eau minérale (et malheureusement pas mal aussi de risques d’arnaques) mais recul et réflexions permettent généralement de trouver le dispositif approprié à sa configuration et à son budget, sans plastique et sans risque ! Alors, avec une eau véritablement biocompatible, l’hydratation est enfin optimisée, la vitalité assurée et la planète presque sauvée…


Pour en savoir encore plus sur les solutions face aux bouteilles en plastique :

Article de base pour éviter les arnaques de l'eau

Les 3 problématiques et solutions Eau : www.solutionsbio.ch/eau

Vidéo Conférence-Tutoriel : Les solutions concrètes (19’53) Le portail de référence sur l’eau : www.lemieuxetre.ch/eau

La Fiche pdf : Vers une eau propre et vivante Mon livre La qualité de l’eau (Ed. Médicis, 2020)

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