Les dangers des adoucisseurs à sodium. Les solutions écologiques sans sel pour gérer le calcaire.
Dernière mise à jour : 17 mai
Le business des adoucisseurs à sodium se porte toujours très bien mais il n’en demeure pas moins l’un des plus gros scandales de l’eau. Pourquoi est-il essentiel d’éviter les pièges du traitement du calcaire et de s’orienter plutôt vers un adoucisseur d’eau sans sel ? Comment préserver voire améliorer la qualité de son eau de consommation ? Révélations et solutions écologiques avec l'auteur du livre La Qualité de l'eau (Ed. Médicis, 2020)
Pour vous repérer facilement dans l'article :
Le point sur la question en 2 minutes chrono
L'adoucisseur en sel, en dépit du bon sens et de la législation...
La problématique des minéraux… et du sel !
Entre green-washing et gros business anti calcaire…
Les 5 avantages des adoucisseurs à sodium ?
Les 9 inconvénients des adoucisseurs à sodium ?
L’adoucisseur et le gaspillage d’eau
Lorsque les organismes officiels mettent en garde contre les adoucisseurs à sel
Le scandale Suisse des adoucisseurs sous égide SSIGE
Les solutions anti calcaire et les adoucisseurs écologiques
Liens pour en savoir encore plus
L’adoucisseur d’eau sans sel en 2 minutes :

Vous êtes l’heureux propriétaire d’une maison et souhaitez améliorer la qualité de votre eau ? Vous y notez des traces de calcaire ? Si vous ne disposez pas d'un minimum de recul et d’information et avez la mauvaise idée de demander conseil à un installateur sanitaire, il y a de fortes chances pour que vous retrouviez avec un adoucisseur d’eau à sodium c’est-à-dire un adoucisseur à sel. Alors vous ne pourrez plus consommer votre eau et il vous faudra un osmoseur pour retrouver une qualité d'eau acceptable !
Les adoucisseurs d’eau ne sont pas des filtres mais ils sont encore trop souvent présentés comme tels, voire comme le nec plus ultra en matière de traitement de l'eau. Or les adoucisseurs à sel ne vont pas améliorer la qualité de l’eau du robinet mais au contraire la dégrader :
Prolifération microbienne le plus souvent constatée au niveau des résines.
Adoucisseur généralement mal réglé (pour supprimer au maximum les traces de tartre) avec dureté résiduelle trop basse ce qui crée une eau acide et un risque de corrosion de la tuyauterie et des appareils ménagers.
Calcium et magnésium (qui forment le tartre ou calcaire) remplacés par du sodium (Na) alors que les excès de sel entraînent 25 000 morts par an tous les ans en France !
Eau douceâtre peu agréable à boire.
En outre et en dépit des affirmations du marketing, l’adoucisseur à sel n’est absolument pas écologique : il induit un gaspillage d’eau et rejette du sodium (x2,5 = taux en sel) dans la nature. Surtout, l’eau obtenue est tellement peu agréable que l’on a généralement recours aux bouteilles en plastique, si bien que l'adoucisseur n'est absolument pas économique non plus !
Quel est l'intérêt d’un traitement de l’eau qui maltraite ainsi l’eau ? La bouilloire serait-elle donc plus importante que l'hydratation ou la santé ? La plupart du temps, les problèmes de peau ne viennent en outre pas du calcaire mais du chlore , que tout filtre digne de ce nom (pas l'adoucisseur donc) arrive à supprimer.
Pourquoi les adoucisseurs à sel continuent-ils à être installés sur le circuit d'eau froide alors que le tartre ou calcaire ne se forme qu'à partir de 55°C ? Outre la piètre formation des installateurs sanitaires à la qualité de l’eau, la raison est essentiellement commerciale : la marge laissée sur les adoucisseurs d’eau est énorme, contrat de maintenance et recharges en sel en prime !
Il existe pourtant des alternatives au sodium avec des adoucisseurs d’eau sans sel et sans gaspillage d'eau, dans trois grandes familles :
Adoucisseur d’eau avec CO2. Le CO2 étant naturellement rejeté par notre organisme, la question de l'opportunité d'en rajouter dans l'eau de consommation se pose...
Adoucisseur d’eau électromagnétique… avec plus ou moins de résultats selon les dispositifs (et il en existe beaucoup).
Dynamiseur d’eau intégrant une approche électromagnétique de gestion intelligente du calcaire, changé en aragonite non incrustant.
Les meilleurs adoucisseurs d’eau sans sel ne sont ainsi pas à proprement parler des adoucisseurs mais plutôt des dynamiseurs intégrant une approche magnétique anti calcaire. Ils feront le travail vis-à-vis du tartre (changé en aragonite) et, pour les meilleurs, combinés avec un bon filtre de base, permettent d’obtenir une eau équivalente en énergie à de l’eau de source de montagne. Alors, nous retrouvons le plaisir de boire, respectons notre peau et bénéficions enfin d’une hydratation de qualité, sans sel et sans risques !
Encore mieux comprendre le scandale des adoucisseurs d’eau à sel (+18 minutes) :
L’adoucisseur à sodium n’est pas un filtre mais il reste présenté comme le traitement de l’eau des canalisations par excellence… Normalement réservé au circuit d’eau chaude, il est encore le plus souvent installé sur le circuit d’eau froide… au détriment alors de la qualité de l’eau de toute la maison ! Pourquoi et comment ce scandale anti calcaire persiste-t-il ? Voyons ensemble quelques éléments de réponse et de réflexion...
L’étude Suisse sur les adoucisseurs à sodium qui dérange…
En mars 2017, le laboratoire cantonal de Thurgovie (Suisse) a examiné 23 systèmes d’adoucisseurs anti calcaire choisis au hasard dans des maisons privées et des écoles. L’eau potable a été étudiée pour sa pureté bactériologique et sa composition chimique avant et après l’adoucisseur à sel. Pour 87 % des adoucisseurs (20 sur 23), le nombre détectable de micro-organismes (bactéries et champignons) dans l’eau potable a au moins doublé ! Et dans le cas de six adoucisseurs (26 %), la valeur maximale légale de germes dans l’eau potable a même été dépassée de 3 à 600 fois !
L'eau adoucie est réputée bénéfique aux appareils électroménagers sensibles au calcaire. Selon un article de Lara Fabrizi pour la Société Lenntech, une eau trop douce (faible teneur en calcium et magnésium) peut toutefois se révéler problématique : "l'eau faiblement minéralisée est hautement agressive pour les matériaux avec lesquels il vient en contact. Elle adsorbe facilement les métaux et certaines substances organiques des tuyaux, des revêtements, des réservoirs de stockage et des conteneurs." Non seulement il est possible de corroder ses appareils ménagers en quelques semaines mais l'eau sera alors chargée de métal et doublement impropre à la consommation.
Or, selon l'étude du laboratoire de Thurgovie, 90 % des adoucisseurs anti calcaire étaient mal réglés, avec une dureté résiduelle à moins de 15 °fH, la moitié étant même en dessous de 7 °fH. À ce niveau d’acidité, le risque de corrosion des canalisations et des appareils ménagers est réel et la solution anti calcaire complètement contre-productive… Bref, non seulement l’adoucisseur n’est pas un filtre, mais il en faut un après son usage afin d’éliminer tout risque de sel en excès, de bactérie ou de particules métalliques, risques pourtant quasi inexistants avec l’eau du robinet !
L'adoucisseur en sel, en dépit du bon sens et de la législation
En Suisse, l'Ordonnance du Département Fédéral de l'Intérieur (DFI) sur l’eau potable et l’eau des installations de baignade et de douche accessibles au public (OPBD) stipule clairement dans son article 3.1 : "L’eau potable ne doit présenter aucune altération de l’odeur, du goût et de l’aspect, tandis que le type et la concentration des microorganismes, parasites et contaminants ne doivent présenter aucun danger pour la santé."
Or que se passe-t-il avec un adoucisseur à sodium ? Le goût est altéré via le remplacement du calcium-magnésium par du sel, la prolifération microbienne augmente en l'absence d'entretien adéquat et des résidus de métaux sont même susceptibles de se retrouver dans l'eau, le tout pour un risque alors inédit pour la santé !
En Suisse, en vertu de la Loi Fédérale Suisse sur les aliments, le propriétaire de logements locatifs (et donc indirectement la Régie) a l'obligation de s'assurer que l'eau distribuée à leurs locataires demeure potable. Il ne doit en aucun cas la détériorer. Or un adoucisseur à sel détériore forcément l'eau ! Que se passera-t-il en cas d'analyse de l'eau par un locataire ou s'il tombe malade ? Une plainte au pénal ?
Suite à la publication de l’étude du laboratoire suisse, nous avons, en mars 2018, adressé un petit dossier calcaire à chacune des régies immobilières de Genève (zone peu calcaire), en insistant sur la responsabilité pénale du propriétaire en cas de contamination de l’eau. La législation est en effet claire : la responsabilité des fournisseurs d’eau potable s’arrête au compteur ! Tout ce qui se passe derrière est de la responsabilité du propriétaire et l’adoucisseur à sodium est ce qui peut arriver de pire à l’eau. Suite à un contact téléphonique, une seule régie a osé nous recevoir pour, en préambule, nous poser la question suivante : « Qui êtes-vous pour oser remettre en cause des adoucisseurs recommandés par la régie avec qui nous travaillons, combien avez-vous d’employés ? » Est-il utile de préciser qu'ils n'ont ensuite strictement rien changé à leurs mauvaises habitudes ?
La problématique des minéraux… et du sel !
Officiellement, selon tous les embouteilleurs et l’Académie de médecine, les minéraux sont bénéfiques à la santé… et les plus intéressants sont le calcium et le magnésium. Le sodium est au contraire dénigré car déjà en excès dans l’alimentation industrielle. « Les niveaux actuels de consommation de sodium sont associés directement à une augmentation de la tension artérielle, facteur de risques cardiovasculaire et rénal qui sont les principales causes de morbidité et de mortalité en Europe », précisait ainsi en juin 2005 l’Agence européenne de sécurité alimentaire. Plus précisément, les excès de sel (chlorure de sodium: le taux en sel s’obtient en multipliant par 2,5) entraîneraient en France 75 000 accidents cardiovasculaires par an, dont 25 000 décès.
Et que fait l’adoucisseur anti calcaire ? Eh bien, il remplace le calcium et le magnésium par du sodium, autrement dit du sel ! Pourquoi fait-il cela ? Parce que le calcium et le magnésium forment le méchant tartre lorsque l’eau est chauffée. Afin de protéger tuyauterie et bouilloire en plastique, deux minéraux recommandés pour l’organisme sont donc remplacés par un minéral délétère. Les installateurs sanitaires devraient-ils bénéficier d’une formation en médecine ou les médecins d’une petite formation en plomberie ?
Aucune filtration ou dynamisation de l'eau, du sodium (ou potassium) en place du calcium-magnésium, un risque de prolifération microbienne et de corrosion des tuyaux… Pas de doute : les utilisateurs d’adoucisseurs aiment boire dangereusement ! L’eau adoucie étant peu agréable, la plupart font toutefois une croix définitive sur l’eau du robinet, au bénéfice, le plus souvent, des eaux en bouteille… où ils retrouveront alors peut-être calcium et magnésium en excès.
Entre green-washing et gros business anti calcaire…
Le marketing ose tout et c’est à cela qu’on le reconnaît. Il évoque ainsi l’écologie au prétexte d’économies minimes de savon ou de lessive. L’impact du sodium rejeté dans les eaux est forcément moins discuté. Le sel contribue pourtant à la destruction des sols et à l’intoxication des organismes vivants. L’usage d’un adoucisseur entraînera en outre un gaspillage d’eau supplémentaire… et une surconsommation de bouteilles plastique.
Entre le coût de l’appareil, de l’installation, du contrat de maintenance et des recharges en sel, l’adoucisseur d'eau à sodium est la martingale des installateurs sanitaires… et des fabricants ! L’adoucisseur nécessite ainsi un entretien rigoureux afin d'éviter un développement bactériologique (désinfection de l’appareil deux fois par an et nettoyage annuel), tout cela pour un coût conséquent (environ CHF 600 par an en Suisse et 180 euros en France mais parfois beaucoup plus !).
En bonus, le coût des eaux en bouteille ou celui du filtre type osmose inverse vendu dans un second temps (à un tarif prohibitif) pour retrouver une qualité d’eau acceptable. Des vendeurs mettent bien en avant les économies possiblement réalisées grâce à l’adoucisseur mais elles ne pèseront pas grand-chose face au coût – ou goût – supplémentaire de l’eau.
L’encombrante solution anti calcaire est normalement destiné au seul circuit d’eau chaude, puisque le tartre ne se forme et n’encrasse qu’à partir de 55-60 °C. Dans les faits, rentabilité oblige, on le retrouve le plus souvent installé sur le circuit d’eau froide, en dépit du bon sens et des recommandations. En France, pour les collectivités, le code de la santé publique limite un peu l’irresponsabilité: une arrivée d’eau froide non traitée doit être à disposition dans chaque appartement !
Les 5 avantages des adoucisseurs à sodium ?
Dans son document Notice technique d'information de juin 2015 "Adoucisseurs d'eau - Echangeurs d'ions" la SSIGE liste quelques arguments en faveur des adoucisseurs. Passons-les en revue :
1. « Diminution de l’entartrage du carrelage, du chauffe-eau, du lave-linge, du réservoir de chasse d’eau des toilettes, de la cuvette des toilettes, du régulateurs de jets, de la douchette, de la robinetterie et des conduites. »
Heureusement que l’adoucisseur fait au moins son travail vis-à-vis du tartre ! Deux aspects sont toutefois à prendre en compte. Premièrement, l’encrassement avec un risque pour la tuyauterie et les appareils électroménagers à partir d’un certain seuil de calcaire, estimé par la SSIGE à 32°fH. En dessous de ce seuil, nul besoin d’adoucisseur. Au-dessus, il faut faire quelque chose mais pas forcément avec du sel !
Deuxièmement, les traces de calcaire en surface, le côté « esthétique » qui fait envisager l’adoucisseur même lorsqu’il n’est absolument pas nécessaire. Faire passer le paraître « cosmétique » avant la qualité de l’eau est sans doute la manifestation la plus triste de la confusion qui règne en matière d’eau. Plutôt que de paraître, il faudra bien un jour finir par ÊTRE et cela passe évidemment – et avant tout – par la qualité de son eau !
Seul un adoucisseur mal réglé – en dessous de la dureté résiduelle recommandée de 15°fH – procure un effet « sans traces ». Dans le cas contraire, il reste du calcaire et donc des traces. Pour ne pas décevoir les acheteurs ayant investis un bras, les installateurs sanitaires ont tendance à régler les adoucisseurs beaucoup trop bas. Non seulement les clients sont superficiellement satisfaits mais ils devront peut-être repasser pour changer à terme les tuyaux corrodés… ou vendre un osmoseur pour éliminer le surplus de sel...
La solution moins dangereuse ? L’adoucisseur magnétique change le calcaire en aragonite au moindre pouvoir incrustant. Il reste des traces mais tout se nettoie beaucoup plus facilement et les tuyauteries sont préservées, sans aucun risques de corrosion !
2. « Diminution de la consommation de lessive »
C’est l’argument écologique phare des fabricants d’adoucisseurs : moins de lessive (qui contient déjà en général un adoucissant) est requis et vous allez donc (presque) sauver la planète tout en faisant des économies ! En réalité, les recharges en sel, l’entretien pluriannuel de l’adoucisseur ou le gaspillage d’eau vous coûteront beaucoup plus cher, sans compter le sentiment de vous être fait avoir par le greenwashing le plus éhonté qui soit !
3. « Réduction des dépenses de nettoyage et de détartrage »
Certes, sans doute, mais pour autant qu’il y en ait véritablement besoin : il est tout à fait possible de vivre correctement avec du tartre, en tout cas jusqu’à 32°fH, certainement un peu au-delà. Avec une eau très dure, la protection de la tuyauterie est nécessaire mais pas forcément à coup de sodium délétère ! Les adoucisseurs sans sel sont alors à envisager pour des frais de dépense et d’entretiens beaucoup plus réduits.
4. « Goût plus intense du thé et du café »
Calcium et Magnésium donnent du goût à l’eau. Enlever ces minéraux pour les remplacer par du sel diminue donc forcément le goût prononcé… mais pour une eau douceâtre pas forcément agréable à boire non plus et contradictoire avec des thés et des cafés de qualité (c’est-à-dire non industriels), qui requièrent avant tout une eau neutre et faiblement minéralisée, plutôt de type osmosée ou distillée.
5. « Baisse de la consommation d’énergie en cas d’échangeurs de chaleur ».
Une situation bien spécifique qui peut en effet requérir un adoucisseur spécifique, de même qu’en hôtellerie ou en restauration. L’alternative de l’adoucisseur magnétique devrait dans tous les cas être envisagé au préalable afin de respecter en premier lieu la qualité de l’eau, le paramètre de loin le plus essentiel.
La fiche technique ne cite curieusement pas la peau plus douce et moins irritée, argument principal pourtant des fabricants d'adoucisseurs. Serait-ce parce que les problèmes de peau ne viennent finalement pas tant du calcaire que du chlore ?
Les 9 inconvénients des adoucisseurs à sodium ?
Après avoir liste 5 avantages (dont seulement 2 sont réellement pertinents), la même fiche technique SSIGE liste 9 inconvénients (dont 3 sont tirés par les cheveux). Passons-les également en revue :
1. « Altération hygiénique de l’eau potable, en particulier prolifération de germes en cas de contrôle et d’entretien insuffisants de l’adoucisseur d’eau. »
Un adoucisseur mal entretenu devient en effet, comme nous l’avons vu et constaté via l’étude du laboratoire cantonal de Thurgovie, un nid de microbes. Certes, nous hébergeons déjà dans notre microbiote quelques 39 000 milliards de bactéries mais pourquoi donc prendre ce risque de l’eau stagnante alors que le mérite de l’eau potable est d’être dénué de tout germe ?
2. « Modification de la composition de l’eau potable »
Même si la réglementation de l’eau potable autorise curieusement 200 mg/L. de sodium, il n’y a aucune raison sanitaire de rajouter du sel dans l’eau. Cette modification n’est-elle pas en outre en contradiction avec l’OPBD ? A noter toutefois que tout filtre modifie également la composition de l’eau, en enlevant notamment le chlore et les principaux polluants (via le charbon actif), jusqu’aux minéraux inorganiques (osmose inverse) et qu'il n'y a aucun soucis à cela, au contraire ! L'adoucisseur à sodium, lui, ne filtre rien et dénature totalement l'eau.
3. « Augmentation de la concentration de sodium dans l’eau potable et dans les cours d’eau »
« Le Docteur Margaret Crawford rapporte un accroissement consécutif de 17% des décès dus à des accidents coronaires dans 11 agglomérations urbaines britanniques où l'on a procédé à l'adoucissement de l'eau à l'échelle municipale. Les USA et la Suède arrivent à des conclusions similaires. » écrit Alain Guyon dans sa Thèse en doctorat en médecine en 1985. En cause ? Evidemment l’excès en sel ! La pollution des sols et des cours d’eau serait une raison suffisante pour interdire les adoucisseurs.
4. « Diminution du goût de l’eau potable »
Curieux argument qui serait plutôt à classer dans les avantages (et d’ailleurs l’est via l'argument des thés et cafés) : une eau de qualité est aussi neutre que possible et ne doit donc pas avoir de goût prononcé, lié à la teneur en minéraux inorganiques.
5. « Perte de charge supplémentaire dans l’installation d’eau potable »