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Qualité de l’eau : lorsque la Mairie de Genève boit la tasse... ou préfère ne pas répondre !

En même temps que les tentatives de dialogue avec la Régie, un lanceur d'alerte a contacté à plusieurs reprises la Mairie afin de les avertir des problématiques de l’eau locale et leur proposer la création de sources d’eau biocompatible. En 2022, la Maire de Genève l’a renvoyé bouler vers la Régie. En 2023, le Maire – estampillé Vert et féru de nutrition – ne répond tout simplement pas, ne serait-ce que pour remercier pour le livre. Alors, la qualité de l’eau à Genève est-elle un sujet tabou ou un Maire ne peut-il simplement pas prendre le risque de mécontenter la puissante Régie ? Eléments de réponse via la retranscription des différents échanges de l'auteur du livre La qualité de l'eau.


Jet d'eau de Genève avec drapeau de la mairie et robinet d'eau potable. Quand les politiques occultent la qualité de l'eau...
Quand les politiques occultent la qualité de l'eau...

Septembre 2022. Dans le même temps où j'interpellais le Directeur de la Régie, j’écrivais à la Maire de Genève pour lui faire part de ma surprise quant à sa présence à l’inauguration de la fontaine à bulles CO2 du Pont de la Machine, bel exemple selon moi de greenwashing politique. J’y rappelais les déclarations du Directeur Général et lui précisait les problématiques de l’eau gazeuse, depuis explicitées dans un article assez complet : L’eau gazeuse est-elle mauvaise pour la santé ? Quelle est la meilleure eau pétillante ?




Je rappelais aussi ma correspondance historique avec la Régie et leur absence de réponse à mes questions. Je lui précisais la qualité de l’eau potable de Genève selon les données du technicien de 2013 et précisais l’impact sur la peau de cette eau très alcaline et oxydée. Voir l'article : Hors marketing, quelle est la vraie qualité de l’eau potable de Genève ?


Je terminais avec un « Êtes-vous, Madame la Maire, intéressée pour en savoir plus ? Des fontaines d’eau biocompatible sont-elles envisageables à Genève sous l’impulsion de la municipalité ? »


La réponse arriva par mail le 26 octobre et elle fut aussi surprenante que lacunaire : la fontaine rencontrait un vif succès et je devais contacter la Régie pour toute question sur la qualité de l’eau !


Je répondais le 8 novembre :


Madame la Maire,

Je vous remercie pour votre réponse du 26 octobre, qui me laisse toutefois perplexe : est-ce à dire que vous attribuez le monopole de la réflexion qualitative de l’eau à une régie publique ? […]
Il me semble en outre avoir été clair dans mon courrier quant aux difficultés rencontrées pour obtenir une discussion sérieuse avec la Régie, au minimum une réponse à mes questions de base. Cette omerta devrait déjà vous interpeller. 

J’ai naturellement écrit à la Régie pour leur dire ce que je pensais de leur fontaine à CO2 mais je souhaitais également m’adresser à l’exécutif. Au regard de son incidence sur la santé des citoyens,  je considère en effet la qualité de l’eau comme étant la question politique la plus importante qui soit… et potentiellement un scandale majeur.

Avant de relayer l’affaire, je me permets de vous reposer une dernière fois mes questions de fonds : Êtes-vous, Madame la Maire, intéressée pour en savoir plus ?  Des fontaines d’eau biocompatible sont-elles envisageables à Genève sous l’impulsion de la municipalité ?

Vous avez naturellement le droit de ne pas vous intéresser à la qualité de l’eau mais vous vous êtes déplacée pour inaugurer cette fontaine à CO2 et ainsi partager le point de vue de la Régie, en l’occurrence critiquable. 

Les fast-foods de Genève rencontrent également un vif succès auprès de la population, sans être pour autant recommandables pour la santé ou inaugurés en grande pompe par les élus. […]

Je vous remercie pour vos précisions et vous prie de croire, Madame la Maire, en l’assurance de mes salutations respectueuses,

Contre toute attente, celle-ci me répondit le 28 novembre: renseignements pris, la Régie m’avait répondu et il n’y avait pas dès lors matière à « répéter les mêmes arguments », ceux-ci étant « suffisamment explicites quant à la qualité de l'eau à Genève. »



En remettre une couche ?


La Régie à répondu et il n’y a donc pas lieu de s’étendre ? La Mairie délègue toute réflexion à la Régie et a forcément les mêmes arguments ? Une fois la surprise passée, je tentais un dernier mail, deux jours plus tard :


Madame la Maire,

Je vous remercie pour votre réponse, qui toutefois m'interpelle : la Municipalité serait donc soumise aux arguments marketing de la Régie et ne répondrait qu'après l’avoir consulté ? La Régie est en effet considérée comme experte... sauf qu'elle m’a répondu dès août 2018 qu'elle n’était pas compétente sur le sujet, comme vous en avez été informé dans mon premier courrier. 

J'ai en effet reçu leurs "éléments de réponse", emplis d'incohérences, de dogmatisme et ne répondant - une fois de plus - à aucune de mes questions. 

Parler à propos de la fontaine « d’outil de valorisation de l’eau du robinet » ou de « potentiel pédagogique » vis-à-vis d’une eau chargée en CO2 – encore plus problématique donc que l’eau chlorée habituelle  – en dit long sur la confusion qui semble régner dans leurs services et l’absence de formation adéquate vis-à-vis de la substance pourtant la plus essentielle à la vie et à la santé. 

77% de l’eau servie par cette fontaine est donc gazeuse ce qui signifie que 77% des usagers qui ont le choix préfèrent l'eau à CO2 à l'eau plate... et, constatant un plus grand plaisir de boire, risquent ainsi de finir avec des bouteilles. Prétendre que 39 000 litres d’eau distribués (dont 30 000 à CO2) permettrait d'éviter 80 000 bouteilles PET est arithmétiquement curieux et signifierait en outre qu'aucun des 93% de buveurs quotidiens d'eau du robinet n'a jamais fréquenté cette fontaine ce qui est évidemment absurde.

La Régie présente son marketing comme une « pédagogie objective sur ses bienfaits auprès de la population genevoise » mais, au-delà de prendre les citoyens pour des imbéciles, des affirmations comme « L’Eau de Genève est d’une qualité irréprochable » ou « Bonne pour la santé : contient des sels minéraux variés » contredisent très objectivement les faits et la biologie humaine, en plus de faire in fine la promotion des eaux minérales.

15 000 bouteilles en plastique sont vendues chaque seconde dans le monde et – à défaut de s’attaquer frontalement aux arnaques minérales  – la seule solution est d'améliorer la qualité de l’eau du robinet !

La potabilité est la première étape et la Régie le fait en effet très bien mais l’eau chlorée est oxydante et donc irritante/asséchante et ainsi peu agréable à boire. L’organisme instinctivement la rejette quitte à se retrouver en déshydratation chronique (comme le seraient 70% des Français).  En l’état, cette eau – alcaline (pH = 8) et oxydante (rH2 = 41,34) selon les données d'un technicien en 2013 jamais infirmées depuis  – est selon la Bioélectronique de Vincent sur le terrain des cancers et des virus et n’a donc strictement rien d’écologique, sauf à se tromper d'écologie. 

Ceci explique la difficulté à boire et tous les problèmes de peau des citoyens ou touristes de passage. Un cardiologue m'a ainsi téléphoné pour se plaindre de l'eczéma de sa fille et me dire que des rumeurs circulaient aux HUG associant la qualité de l'eau du robinet à un taux record de cancer du sein à Genève... 

La seconde étape de la "biocompatibilité" intervient forcément en aval, chez les particuliers ou sous la forme donc de fontaines publiques. C’est elle qui enlève les effets du chlore et fait la différence énergétique (protons + électrons), permettant de boire enfin avec plaisir et donc suffisamment, sans plastique et sans risques. Je note avec regret que la Régie ne veut officiellement surtout pas en entendre parler. 

Mon mail était-il menaçant ?  Il visait au contraire à vous éviter le scandale lorsque les citoyens apprendront que la Municipalité a été informé mais n'a rien souhaité faire, pire n'a même pas cherché à en savoir plus. […]

Respectueuses salutations et belle journée,

Naturellement, pas de réponse . Quand on est incompétent sur un sujet, mieux vaut apparemment, en politique, surtout ne pas le creuser...



La fontaine à CO2 en questions


6 mois plus tard, le 22 mars 2023, le Conseil municipal de la Ville de Genève répondait – par l’intermédiaire de son Secrétaire général et de la Conseillère administrative, en charge du Département de l’aménagement, des constructions et de la mobilité – aux questions posées à propos de la fontaine d’eau gazeuse de la Régie… Ces questions avaient été posées en septembre 2022 par un ami Vert, bien en place au Conseil Municipal, plus spécifiquement à l'aménagement...


Question : En quoi cette fontaine participe-t-elle au plan climatique et stratégique de transition écologique de la Ville de Genève?

Réponse officielle : L’urgence climatique impose de consommer une eau locale, non emballée dans du plastique et non transportée en camion. Il convient de préciser que la fontaine pétillante «Eau de Genève» installée par les SIG sur l’esplanade du pont de la Machine est aussi une fontaine d’eau plate du robinet. Le consommateur ou la consommatrice a donc le choix entre se servir de l’eau plate ou de l’eau gazeuse dans sa gourde. 
Les températures caniculaires de l’été dernier exigent de s’hydrater régulièrement en période de canicule. Cette fontaine, en libre-service, participe à cet objectif, et c’est donc une plus value positive pour la population.
La mise en place de ladite fontaine publique, qui est la première de Suisse, a permis de communiquer sur le besoin de s’hydrater en période caniculaire et de sensibiliser le public sur la qualité de l’eau à Genève, et au fait que privilégier l’eau du robinet ou des fontaines publiques est un petit geste «bon pour la planète».

Commentaires : infantiliser le citoyen ne mange pas de pain mais n’hydrate pas correctement non plus. Il n’autorise en tout cas pas à lui mentir : embarquant un filtre à charbon actif, l’eau plate distribuée par la fontaine n’est absolument pas la même qu’au robinet ! Le chlore ayant été éliminé, plus propre et moins oxydée, l’eau de la fontaine permet naturellement une meilleure hydratation qu'au robinet mais encore aurait-il fallu expliquer pourquoi ! Quant à la réelle qualité de l’eau à Genève, qu'en est-il réellement si elle a finalement besoin d’être filtrée ?


Question : Quels sont les impacts directs climatiques, énergétiques et de coût de cette fontaine?

Réponse : Comme vous l’aurez compris à travers la réponse au point précédent, l’enjeu est de faire en sorte que la population consomme naturellement l’eau de notre ville (du robinet, des fontaines publiques, etc.), qui présente un niveau de qualité équivalent à l’eau en bouteille.
Sans entrer dans une analyse fine, les impacts climatiques et énergétiques de fabrication et de fonctionnement de cette fontaine sont largement inférieurs à la production d’eau en bouteille et son transport jusqu’à l’usagère et à l’usager. Le coût d’installation de cette fontaine est de 30 000 francs. Le prix de l’entretien se situe entre 1000 et 1500 francs à l’année pris en charge par les SIG. Ainsi, les SIG fournissent une prestation publique et en assurent la gestion.

Commentaires : Comme vous l’aurez compris à travers la réponse au point précédent, il y a mensonge quant à la qualité de l’eau de la fontaine par rapport à celle du robinet et donc tromperie des citoyens… pour les pousser à consommer de l’eau du robinet chlorée et donc polluée, qui n'est donc en rien d'écologique ! Tout ceci s’apparente davantage à une opération de marketing qu’à des considérations sanitaires. Le coût de la fontaine est exorbitant – par rapport à d’autres solutions supérieures – et en outre financé par les citoyens via leurs factures et taxes.


Question : Quel est l’impact indirect de l’installation de la fontaine sur le comportement des habitants (vis-à-vis de l’eau pétillante, de l’eau plate, de la demande en nouvelles fontaines)?

Réponse : Depuis son installation en juin 2022, la fontaine a distribué plus de 39 000 litres d’eau, dont 30 000 litres d’eau gazeuse.

Commentaire : 77% de l’eau distribuée a été de l’eau gazeuse alors qu’aucun enfant ou animal ne boit ce type d’eau. Et une fois le goût des bulles pris ? Comment continuer sinon en achetant de l’eau en bouteilles plastique, évidemment plus agréable que l’eau chlorée du robinet ?


Question : Avez-vous pu analyser l’impact de cette fontaine d’eau pétillante sur l’utilisation des bouteilles d’eau pétillante individuelles?

Réponse : L’impact écologique est significatif, puisque c’est près de 80 000 bouteilles PET évitées. Cela représente une importante réduction de déchets.
Le Conseil administratif précise que la fontaine est hivernée d’octobre à mars. Toutefois, elle sera exceptionnellement hors service ce printemps en raison de travaux de réfection du ponton en bois de l’esplanade du pont de la Machine.

Commentaires : La Régie m’avait fait en novembre 2022 exactement la même réponse et il est significatif que le Conseil Municipal reprenne ce chiffre sans broncher. Si la Régie le dit, cela doit forcément être vrai, non ? Mais comment, avec 39'000 litres d’eau distribuées peut-on arriver à près de 80'000 bouteilles PET évitées ? Cela signifierait que 100% des utilisateurs de la fontaine ne consommaient pas d’eau du robinet ou auraient acheté à la place une bouteille en PET de 0,5L ce qui est évidemment ridicule. De fait, dans la brochure "Bilan de l'eau potable 2022" envoyé à tous les ménages, ces 80'000 bouteilles étaient déjà divisées par deux : « 40 000 bouteilles en PET évitées = 3300 kg de CO2 économisés » Bref, la Régie et la Mairie de Genève ont de toute évidence des soucis d'artithmétique... et de cohérence !



Le nouveau Maire et la nutrition


Avec un changement de Maire par roulement tous les ans, il est difficile de suivre une discussion mais, celle-ci n’ayant jamais vraiment commencé, je n’étais pas mécontent de changer d’interlocuteur. D’autant que le nouveau Maire de Genève, du parti écologiste Les Verts, se targuait de placer son mandat sur le thème de la nutrition !


Je lui écrivais donc le 5 juin 2023, confiant :


Alimentation et Qualité de l’eau !

Monsieur le Maire,

Pour commencer, je souhaiterais vous adresser mes félicitations pour votre parcours de Genevois, jusqu’au sommet !

J’aimerais ensuite réagir à votre interview dans le GHI selon laquelle l’alimentation serait la thématique de votre année de Mairie. Une excellente idée, pour autant que l’accent soit en effet mis sur l’amélioration de la santé et non la seule lutte contre le CO2. Les citoyens en ont je crois assez de l’écologie punitive ou infantilisante et aspirent à des perspectives qui les concernent directement.  Je milite ainsi pour une écologie plus personnelle que politique.

Aux visiteurs de notre ancienne arcade Les 8 (Rue de la Corraterie), je disais souvent : « A quoi bon consommer bio si votre eau n’est pas de qualité » ?   La qualité de l’hydratation devrait toujours accompagner l’alimentation saine (qui requiert en effet de consommer moins de viande). Or, 70% des français seraient en déshydratation chronique et il n’y a aucune raison de penser que ce soit mieux à Genève… vu la piètre qualité de l’eau du robinet ! 

Vous serez sans doute surpris de l’apprendre – cela contraste avec le marketing de la Régie – mais notre eau de « qualité irréprochable » est en réalité (selon des données communiquées par un technicien des SIG en 2013) l’une des pires d’Europe. Elle est certes « parfaitement potable » mais aussi terriblement oxydante, en témoigne la peau de la majorité des citoyens ou touristes.  Et ce n’est pas le calcaire le coupable mais le chlore ! 

Je vous joints mon livre sur le sujet. Vous y trouverez en p.29 les informations sur l’eau de Genève et, en page 76 sur quel terrain elle se situe. J’ai demandé à plusieurs reprises des précisions aux SIG. Non seulement les données communiquées n’ont jamais été contestées mais ils m’ont répondu qu’ils n’étaient pas compétents sur le sujet et se contentaient de suivre la réglementation (voir p.211). Dans leur dernier courrier, ils me faisaient même comprendre qu’ils ne voulaient surtout pas en savoir davantage.

Indispensable le chlore ?  J’ai publié, dans un média indépendant, un article exhaustif sur les problématiques du chlore et les vrais raisons de son usage : https://www.notre-planete.info/actualites/5014-chlore-qualite-eau-sante. Si Amsterdam ou Zurich arrivent à (quasiment) se passer du chlore, pourquoi pas Genève ? 

Ecologique l’eau de Genève ? Une eau chlorée et donc oxydée ne peut évidemment mériter ce qualificatif. L’inauguration le 21 juin 2022 de la première fontaine à eau gazeuse de Suisse à Genève était en outre une formidable promotion des embouteilleurs et de la malbouffe. Aucun animal ne boit d’eau chargée en CO2 ! Est-ce le rôle d’une régie semi-publique de faire du marketing sur le dos et la santé des citoyens ?

A propos de cette fontaine, j’ai appris hier d’un technicien (qui propose en ville de Carouge une fontaine sans CO2) que la fontaine du Pont de la Machine intégrait également une filtration via filtres à sédiments et à charbon actif. L’eau serait via le marketing à destination des citoyens d’une « qualité irréprochable » mais, distribuée en ville, elle nécessiterait soudain une filtration ? Aucune mention de cette filtration dans la Presse (lors de l’inauguration), sur la fontaine elle-même ou sur le site des SIG qui précise au contraire :  « Cette fontaine est raccordée au réseau d’eau potable de SIG et délivre la même eau distribuée dans nos robinets »  

Il n’y a selon moi que deux choses à faire pour stopper la consommation de bouteilles en plastique : améliorer la qualité de l’eau du robinet et informer enfin correctement les citoyens, notamment sur la piètre assimilation des minéraux inorganiques (nous sommes hétérotrophes) ou la nécessité de filtrer l’eau chlorée.
Voir www.boycottplastique.com

Une démonstration est toujours préférable à un (plus ou moins long) discours et la création de sources d’eau biocompatible en ville serait à cet égard le meilleur moyen pour constater la supériorité de l’eau du robinet filtrée et dynamisée sur les eaux en bouteille… et favoriser ainsi l’hydratation et la sauvegarde de la planète.  Est-il normal qu’aucun robinet ne soit accessible par exemple à la Gare Cornavin pour le remplissage des gourdes ? Tous les franchisés ont apparemment dans leur contrat l’obligation de vendre des bouteilles en plastique… 

Bref, serait-il selon vous possible et/ou souhaitable de :
- Limiter le marketing de la Régie et améliorer plutôt la compréhension des citoyens ?
 - Supprimer le chlore de l’eau de Genève afin de favoriser l’hydratation et par là même limiter le recours aux bouteilles plastique et aux crèmes cosmétiques ?
 - Rassembler les citoyens autour de fontaines d’eau biocompatible en accès libre ?

Et plus globalement : la qualité de l’eau intègre-t-elle vos préoccupations alimentaires et souhaitez-vous en savoir plus ?  On peut effectivement « vivre mieux en consommant moins et autrement » mais on peut aussi vivre beaucoup mieux en buvant davantage une eau de qualité !

J’espère que vous n’aurez pas le mauvais goût – comme votre prédécesseure à la Mairie – de me suggérer de recontacter la Régie. Avec ou sans corruption, il est de toute évidence « Difficile pour une Régie de comprendre une chose si ses revenus (ou son prestige) dépendent de ce qu’elle ne la comprenne pas » (pour paraphraser Upton Sinclair)

Je vous remercie pour votre attention, reste naturellement à votre disposition pour tous renseignements complémentaires et vous prie de croire, Monsieur le Maire, en l’assurance de mes salutations respectueuses,

M. Le Président de la République Française m'a écrit à l'époque pour me remercier pour le livre adressé. Autres moeurs, autre époque, autre éducation, le nouveau Maire de Genève est certainement trop occupé pour la simple courtoisie d'un petit mot... Ne voyant arriver aucune réponse et dans la foulée de mon article sur l'imposture écologiste des Verts à Genève, j'envoyais un e-mail le 19 octobre 2023 :


Monsieur le Maire,

Je vous ai adressé le 5 juin 2023 le courrier ci-joint accompagné de mon dernier livre La qualité de l'eau. 

Je m'étonne, sur un sujet aussi essentiel, de ne pas avoir reçu de réponse.

Entre-temps, les Verts viennent de déposer - avec un temps de retard - une motion sans grand intérêt sur les PFAs, chiffons rouge pour éviter d'aborder les vraies questions... mais qui valide néanmoins la pollution de l'eau locale.

Les faits que je vous signalais sont avérés et la qualité de l'eau de Genève évidemment à améliorer... comme le reconnaît implicitement la Régie via sa fontaine intégrant (sans le dire à personne) un filtre à charbon actif. Ayant obtenu des informations confidentielles qui contredisent le discours lénifiant officiel, je suis dans un rôle de lanceur d'alerte. L'eau du robinet est forcément à long terme délétère car elle ne permet pas à court terme d'assurer une hydratation de qualité, en témoignent tous les problèmes de peau. J'ai essayé d'impliquer les Vert-e-s et me suis retrouvé ostracisé...

Et maintenant ?  Faut-il que le scandale éclate ou des politiques vont-ils enfin se bouger pour :

1/ Interdire la publicité mensongère de la Régie (aux frais des citoyens) - https://www.solutionsbio.ch/post/vraie-qualite-eau-geneve

2/ Réfléchir sérieusement à l'amélioration de la qualité de l'eau du robinet, en supprimant notamment le chlore, à l'instar de la ville de Zurich. - https://www.solutionsbio.ch/post/chlore-principal-polluant-de-l-eau

3/ A défaut d'y arriver, mettre en place des fontaines d'eau publique avec filtration et dynamisation afin de retrouver des qualité énergétiques d'eau de source de montagne - https://www.retoursource.ch

4/ Ce faisant, limiter enfin la consommation d’eau en bouteille plastique, n’en déplaise au leader mondial Suisse - https://www.boycottplastique.com

5/ Être fier d'avoir enfin fait quelque chose de concret pour la santé des citoyens via une hydratation de bien meilleure qualité, économies d'énergie et de CO2 en prime ! A l'heure où tout le monde parle de l'explosion des coûts de la santé, peut-être conviendrait-il de commencer par les fondamentaux afin d'éviter autant que possible de tomber malade ?

Êtes-vous Monsieur le Maire sensible à la santé et à l'hydratation des citoyens ? Je fais aujourd'hui une dernière tentative...

Cordiales salutations et belle journée,

Benoît Saint Girons
Auteur et Consultant 8 Fondamentaux
www.solutionsbio.ch

J'attends toujours une réponse... Une collaboratrice de M. le Maire essaya bien de décanter l'affaire mais il lui fut rétorqué une fin de non recevoir, au motif que j'étais en relation avec une Magistrate qui m'avait déjà apporté une réponse . "Je n'ai donc pas d'autres éléments à apporter." termina-t-elle.


Je lui répondais le 24 novembre :

J'ai été en contact avec Mme P. une fois via mon adhésion au Parti Les Verts. Elle n'a ensuite jamais donné suite.

Mes aventures au sein de ce Parti et derniers échanges avec Mme P. (en gros : je ne veux rien savoir) ont été retranscrits sur l'article :         https://www.solutionsbio.ch/post/les-verts-et-la-qualite-de-l-eau-geneve

Là je m'adressais au Maire de Genève, qui s'est présenté comme étant féru de nutrition.  

La précédente Maire m'avait renvoyé à la régie. Là on m'adresserait aux Verts genevois ?  Pas sûr que cela s'améliore... et cela m'a en plus coûté un livre ! ;-)

En attendant les citoyens continuent à boire la tasse... ou à ne pas correctement s'hydrater, ce qui revient au même...

Cordiales salutations et belle fin de journée,

Plus aucune réponse depuis...

L’intérêt général en danger ?


Entre temps, j'ai eu l'explication d’un citoyen bien au fait des rouages politiques et des coutumes locales : contrairement au bon sens des affaires citoyennes, les politiques se placeraient à Genève en position de soumission par rapport aux grosses structures de droit public qu’ils sont pourtant censées contrôler et régenter. C’est vrai vis-à-vis de la Régie – intouchable de ce fait – mais également vis-à-vis des HUG, qui décideraient ainsi de quasiment toute la politique de santé à l’échelon du Canton.


Est-ce à dire que les politiciens locaux – notamment lorsqu’ils sont élus – ne travailleraient plus pour l’intérêt général mais pour la préservation des intérêts de quelques entités privilégiées ? Existe-t-il un mot pour cela ? La corruption est, selon Wikipedia, « la perversion ou le détournement d'un processus ou d'une interaction avec une ou plusieurs personnes dans le dessein, pour le corrupteur, d'obtenir des avantages ou des prérogatives particulières ou, pour le corrompu, d'obtenir une rétribution en échange de sa complaisance. » Nulle rétribution directe des politiques en l’occurrence mais une situation néanmoins très perverse qui ne permet pas d’améliorer la qualité de l’eau et maintient le statut quo et les avantages énormes dont bénéficient la Régie.


La ploutocratie est quant à elle un système de gouvernement où la richesse constitue la base principale du pouvoir politique. D'aucuns diraient que nous y sommes mais il n’est toutefois pas tant question ici de richesse que de prestige acquis via une situation de monopole et une compétence supposée. En matière de santé, les HUG ne font ainsi la promotion que d’un type très spécifique de santé : le symptomatique de l’allopathie chimique, coûteux et globalement inefficace pour maintenir la santé sur le long court. En matière d’eau, la Régie ne fait la promotion que d’une eau « potablement chlorée », très loin de la qualité d’une eau biocompatible.


« Au cours des dernières décennies, les multinationales ont acquis un énorme pourvoir. La concentration du marché, le manque de transparence, le lobbying intensif et le déséquilibre des rapports de force sont de plus en plus problématiques : les multinationales parviennent à exercer une influence croissante sur les processus, structures et décisions politiques, au détriment de l’intérêt général. » dénonce l’association Public Eye.

Les politiques pensent peut-être avoir affaire à des interlocuteurs fiables et à des experts ? Malheureusement, il a été démontré qu'il était « Difficile pour un homme de comprendre une chose si son salaire dépend de ce qu’il ne la comprenne pas » (Upton Sinclair) et les conflits d'intérêt sont trop importants pour faire confiance aux "experts" d'une régie. Sur France, le site du Centre d’information sur l’eau (CIEAU) est ainsi un bel exemple d'information mâtinée de désinformation, selon les intérêts des professionnels qui assurent la gestion des services publics d’eau et d’assainissement en France. Voir l'article La désinformation de l’eau : de la manipulation marketing à la vraie qualité de l'eau...


En outre, la taille d'une structure influence peut-être certaines carrières politiques mais elle n’a jamais fait la qualité : plus une structure est importante, plus elle aura tendance à travailler à ses propres intérêts, qu’il y ait des actionnaires à choyer (cas des multinationales) ou des salaires élevés et/ou prestige à préserver (cas des HUG ou de la Régie).



Vers la qualité de l’eau ?


Fatalité ? Les citoyens ont un pouvoir de choix et peuvent, via leurs achats, opter pour un produit ou pour un autre et ainsi boycotter certaines des multinationales les plus prédatrices. « Quand on pense qu’il suffirait que les gens n’achètent pas pour que cela ne se vende plus » disait Coluche.


Ceci sera toutefois un peu plus difficile avec les structures en situation de monopole. A ce niveau, c’est la démonstration et l’expérience qui permettront de convaincre de la supériorité d’un autre paradigme. Lorsque l’on a goûté à la puissance des huiles essentielles (et aux thérapies naturelles en général), on diminue nécessairement le recours aux médicaments chimiques. Lorsque l’on a goûté à de l’eau biocompatible, on ne peut plus croire au marketing greenwashing de la Régie quant à son eau de qualité « irréprochable ». La raison pour laquelle la Mairie refuse ostensiblement de discuter de fontaines publiques ?


« La moitié des hommes politiques sont des bons à rien. Les autres sont prêts à tout. » disait également Coluche. Des politiciens hermétiques au dialogue sur une question aussi essentielle que la qualité de l’eau méritent-ils vraiment leur position ? Comment peut-on oser parler de nutrition sans aborder la question de l'eau ?


La révélation des impostures finira par arriver mais, en attendant, c’est plutôt du côté citoyen qu’il convient d’œuvrer. Lui fournir l’information lui permettant de réfléchir – le cerveau est composé à 80% d’eau en volume – est une chose mais le plus efficace est à nouveau de lui permettre de vivre l’expérience. La ville de Genève n’est pas intéressée par la création de source d’eau biocompatible ? C’est dans des structures privées, via des associations ou des fondations, que les premières sources seront donc installées ! Le citoyen pourra y venir gratuitement remplir sa gourde et les deux robinets permettront d’immédiatement percevoir la différence Avant-Après.


Alors l’énergie de l’eau (teneur en protons et en électrons mais également structure de l'eau) ne pourra plus être balayée d’un revers de la main par le scientisme ambiant et la qualité de l’eau prendra une autre dimension que celle – très restreinte et normée – de la simple potabilité, de plus en plus d'ailleurs remise en question avec la multiplication des polluants dont dernièrement les perfluorés PFAS...


Alors les politiques – toujours soucieux en apparence de plaire aux citoyens qui, en démocratie, les placent encore aux manettes – devront un minimum s’adapter et faire semblant de promouvoir l’hydratation et donc la santé, réduisant du même coup ses coûts.


Alors les régies arrêteront leur marketing infantilisant et mensonger (financé via les taxes des usagers) et, à défaut de réussir à débarrasser l’eau de tout ses polluants, travailleront enfin à en supprimer le principal à savoir le chlore, à l’exemple de Zurich, Amsterdam ou la région de la Bavière en Allemagne.


Alors, les citoyens n’auront plus besoin de se badigeonner de crèmes hydratantes (plus ou moins chimiques) après la douche et, avec une eau nettement moins oxydante, auront nettement plus de facilité à boire. La filtration ne sera peut-être alors plus aussi nécessaire mais la dynamisation demeurera requise afin de retrouver le plaisir de boire une eau au naturel, biocompatible, sans plastique et sans risques !


« Nous sommes mal en point, car nous maltraitons l’eau. Améliorons enfin sa qualité et nous irons tous beaucoup mieux. »

Pour en savoir encore plus sur la qualité de l’eau potable de Genève et les eaux du robinet :


Les 3 problématiques et solutions Eau : www.solutionsbio.ch/eau

Vidéo Conférence-Tutoriel : La vraie qualité de l’eau (21’58) L’eau du robinet sur le portail sur l’eau : https://www.lemieuxetre.ch/eau/frame_eau_types_robinet.htm

Mon livre La qualité de l’eau (Ed. Médicis, 2020)

Me contacter pour une analyse des scandales et ce qu’il conviendrait de faire pour changer de paradigme (et de qualité d'eau) : +41 (0)76 532 8838



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