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Photo du rédacteurBenoît Saint Girons

Problèmes de peau ? Et si cela venait de la qualité de l’eau ?

Dernière mise à jour : 28 mai

La cause est entendue : le calcaire est mauvais pour la peau et requiert un adoucisseur. Mais pourquoi avons-nous des problèmes de peau dans les zones non calcaire ? Pourquoi la majorité des touristes à Genève, par exemple, constatent des irritations de leur peau avec l’eau du lac ? Et si la majorité des problèmes de peau venaient plutôt de la qualité de l'eau traitée, alcaline, chlorée et donc très oxydante ? Surprises et solutions sans adoucisseur et sans risques avec l’auteur du livre La qualité de l’eau.

La qualité de l'eau est le premier réflexe à avoir en matière de problèmes de peau, pour la douche ou le bain !  Et si les problèmes de peau venaient de l'eau ? Révélations et conseils pour le respect et la beauté de la peau avec Benoît Saint Girons, auteur du livre la qualité de l'eau.
Pas écologique le bain ? Avec une eau chlorée et alcaline, les problèmes de peau seront en effet légion ! Prendre du temps pour soi est par contre toujours bénéfique.

Pour vous repérer facilement dans l'article :


La qualité de l'eau et les problèmes de peau en 3 minutes :


L’eau du robinet est l’eau de tous les débats… ou plutôt de l’absence de débat : il est politiquement incorrect de la remettre en cause et elle est donc toujours officiellement d’excellente qualité puisque… potable et écologique ! Circulez, y a rien à boire !


Mais il y a tout de même quelque chose de curieux. Déjà, nous avons du mal à la boire, au point que certains ont recours à de l’eau en bouteille… Se laver à l’Evian ou à la Cristaline est toutefois peu fréquent. Nous faisons donc avec les moyens du bord, notre eau potable disponible sur tous nos robinets, en soi une chance à l’échelle de la planète… mais une catastrophe au niveau de notre peau, asséchée et irritée, d’où le recours aux crèmes hydratantes. L’industrie de la cosmétique et son marché de plus de 450 milliards de dollars, pas plus que les dermatologues, n’ont intérêt à ce que l’on améliore la qualité de l’eau !


Les vendeurs d’adoucisseurs non plus puisque ces problèmes de peau sont le plus souvent associés au calcaire. L’adoucisseur à sodium est l’un des plus gros scandales de l’eau mais, comme son nom l’indique, il adoucit, en remplaçant le calcium et le magnésium – qui forment le méchant tartre – par du sodium c’est-à-dire du sel. Le sel de la vie ? De la mort plutôt : les excès de sel (chlorure de sodium) entraîneraient en France 75 000 accidents cardiovasculaires par an, dont 25 000 décès… Mais sur la peau, tout baigne ?


La peau est normalement acide avec un pH moyen de 5,5. Les peaux grasses – et boutonneuses des adolescents – ont par contre un pH plus alcalin, aux alentours de 6 (toujours acide donc). Les peaux sèches, au contraire, ont un pH un peu trop acide, inférieur à 4,5.


L’eau la plus adaptée à notre peau respectera le film hydrolipidique, manteau protecteur qui détermine le pH de la peau. Elle devrait donc être légèrement acide. Or l’eau du robinet est toujours alcaline… afin de protéger la tuyauterie !


Il y a intrinsèquement conflit entre la technique et la santé. Un gouffre sépare ce que les techniciens doivent faire pour protéger le réseau et éviter la corrosion des tuyaux et ce que nous devrions faire afin de protéger voire sauver notre peau. Parfois, cela dérape, comme avec l'eau de Genève où une eau déjà naturellement alcaline à 7,6 est artificiellement augmentée à 8, pour un taux d’irritations record, comme le constatent les touristes de passage, même dans un Palace 5 étoiles en bordure du lac !


Et comme si le pH alcalin de l’eau potable ne suffisait pas, voilà qu’on y ajoute du chlore, substance peu coûteuse et facile à mettre en œuvre pour lutter contre la prolifération microbienne mais… considérablement oxydante pour l’organisme, d’où un renforcement des problèmes de peau !


Que faudrait-il faire ? L’eau potable du réseau sera toujours alcaline et oxydante. Pour nos techniciens ou technocrates, tuyauterie et lutte contre les bactéries priment sur le reste. Améliorer la qualité de son eau est ainsi une responsabilité individuelle.


Catastrophiques adoucisseurs à part (généralement réglés trop bas avec un risque de corroder ses appareils électroménagers) , il sera difficile de rendre l’eau de la douche plus acide. Ceci est possible pour l’eau de consommation courante via la technologie de l’osmose inverse mais la perte énorme de pression et le gaspillage d’eau engendré interdisent l’osmose pour l’eau de la toilette. N’importe quel filtre à charbon actif adsorbe heureusement le chlore pour un effet sur la peau déjà nettement moins irritant.


Une dynamisation de l’eau en amont, via par exemple un biodynamiseur, rend l’eau beaucoup plus douce et agréable, tout en gérant intelligemment le calcaire. Nettement moins coûteux, le pommeau de douche géothermale s’installe en 30 secondes et donne des résultats spectaculaires, au point que l’on n’a généralement plus besoin de savon ou de gel douche pour se laver… un avantage non négligeable lorsque l’on sait l’impact de ces produits – les plus souvent chimiques et alcalins – sur la peau !



Questions-Réponses sur l'eau et les problèmes de peau: 


Que faire afin d’éviter les problèmes de peau ?  L’hygiène corporelle est une chose mais il convient aussi de s’intéresser à ce dont personne en général ne parle : la qualité de l’eau du réseau !  N’est-il pas surprenant qu’une eau irrite et dessèche autant la peau ? Comment dans ces conditions en boire suffisamment afin d’être correctement hydraté, de l’intérieur ?  Catastrophique en l’état pour la peau et l’organisme, l’eau doit absolument retrouver des propriétés biocompatibles : au naturel, l’eau se boit avec plaisir et hydrate la peau. 


Pourquoi l’eau du robinet irrite-t-elle autant la peau ? Il peut y avoir trop de calcaire (calcium + magnésium) mais, dans la majorité des cas, l’eau du robinet irrite la peau à cause du chlore et de son caractère alcalin (pH > 7). L’eau est en effet alors oxydée et oxydante, ce qui se traduit alors forcément par des rougeurs et/ou des irritations cutanées. 


Pourquoi les pouvoirs publics ne font-ils rien ?  Les normes de la potabilité ne se préoccupent absolument pas du respect de la peau. La peau est pourtant l’organe du corps le plus étendu ! Pire, le chlore oxydant est de plus en plus utilisé, au prétexte de lutter contre les bactéries. Quant au pH, il est toujours alcalin afin de protéger la tuyauterie, alors que la peau est naturellement acide. Il y a donc un fossé entre les normes - administratives et techniques - et les besoins humains. 


Pourquoi les dermatologues ne parlent-ils pas de la qualité de l’eau ?  Eh bien simplement parce qu’ils n’y sont pas formés, comme d’ailleurs tous les autres médecins, même les nutritionnistes !  Nous pourrions pousser le cynisme jusqu’à dire que les dermatologues n’ont aucun intérêt à améliorer la qualité de l’eau mais il s’agit évidemment plus d’incompétence que de théorie du complot.


Que faut-il faire pour respecter et préserver sa peau ?  Filtrer et/ou dynamiser son eau est une chose. Il convient ensuite d’éviter le maximum de produits chimiques. Une enquête de 2009 révélait qu’une femme se mettait en moyenne 515 produits chimiques par jour sur la peau !  Les cosmétiques bio et la combinaison huiles végétales + huiles essentielles sont la solution. Dans la plupart des cas, le pommeau de douche géothermale permet toutefois de se laver sans savon ou gel douche, en tout cas nettement moins. Le sébum acide de la peau appréciera. Enfin, la qualité de la nutrition (fruits et légumes bio) et de l’eau de consommation (biocompatible) ont évidemment une importance primordiale... afin d’être correctement hydraté, de l’intérieur !


Autre question ?  Me contacter... ou lire ci-dessous.



Pour en savoir plus sur l’eau et les problèmes de peau:


Comment améliorer une eau potable alcaline et oxydante, par essence génératrice de problèmes de peau ? Comment limiter le recours aux crèmes hydratantes et autres cosmétiques chimiques ? Comment, dans le même temps, retrouver le plaisir de boire afin de s’hydrater de l’intérieur ? Voyons ensemble les bonnes et mauvaises solutions pour sauver sa peau !


Respecter sa peau via le pH de l’eau...


« Une peau en pleine santé est revêtue d’un manteau de sébum, de cellules et de bactéries dont le pH est compris entre 4,5 et 5 (celle des femmes est un peu plus acide que celle des hommes). Cet écosystème intelligent assure une fonction barrière et empêche le développement anarchique de micro-organismes nocifs », explique Marie Drago, pharmacienne et créatrice de la marque Gallinée dans un article de Cécile Guerrier qui aborde la moitié du problème « Fatigue, mauvaise mine, problèmes de peau... Et si c'était la faute du pH ? » (27 juillet 2018)


« La peau est naturellement acide et doit le rester, mais si on l’agresse avec des détergents ou un savon classique au pH très basique de 9 à 11, rien ne va plus. Une peau acnéique, elle, possède un pH de 6, qu’il faut abaisser pour réduire la prolifération de certains micro-organismes indésirables. » continue l’experte.


Les meilleures eaux de source à la source, faiblement minéralisées, sont toujours légèrement acides, signe de leur activité protonique (ions H+) élevée, de leur belle énergie magnétique, selon les enseignements de la Bioélectronique de Vincent. Les eaux du robinet sont par contre toujours alcalines afin de protéger la tuyauterie… au détriment de l’énergie, de l’hydratation, du plaisir de boire et donc de la santé humaine ! Attention, au regard de cet équilibre acido-basique subtil et de l'effet tampon de l'organisme, à ne pas confondre alcalin et alcalinisant ou acide et acidifiant...


La seule manière de réduire significativement le pH de l’eau est de retirer ses minéraux. C’est ce que fait l’adoucisseur à résine échangeur d’ions : calcium et magnésium sont retirés en échange de sel. La dureté résiduelle recommandée est de 15°fH afin de ne pas corroder la tuyauterie ou trop polluer l’environnement mais les installateurs sanitaires, soucieux de supprimer le maximum de traces de calcaire des salles de bains de leurs clients, vont souvent bien en dessous. En Suisse, un test du Laboratoire Cantonal de Thurgovie (Suisse) de mars 2017 révélait que 90% des adoucisseurs testés avaient un réglage inférieur à 15°fH et même la moitié en dessous de 7° fH. A ce niveau d'acidité, tuyauterie et appareils électroménagers sont à risque... de même naturellement que les consommateurs d’eau via l’excès de sel !


Les systèmes de filtration les plus performants font également baisser le pH. C’est le cas de la distillation mais le procédé est très énergivore et l’eau se retrouve trop vide pour être recommandable. L’osmose inverse est déjà plus écologique mais la perte de pression et le gaspillage d’eau limitent son installation à un point d’eau unique.


Bref, tenter de jouer sur le pH de l’eau sera le plus souvent vain en salle de bain et il vaudra mieux s’attaquer au désastreux pH alcalin de la plupart des savons, gels douches et autres produits de la cosmétique industrielle. Limiter au maximum ce type de produits et nourrir et protéger sa peau via des huiles végétales biologiques et non de la chimie lourde !



Problèmes de peau ? Attention aux cosmétiques chimiques !


Prenez soin de votre peau ! Avec une surface dépassant 1.80m² pour une personne de taille moyenne, la peau constitue l’organe le plus étendu du corps. Il tient lieu à la fois de protection et d’échange avec l’environnement. Or, les produits utilisés répondent souvent à des considérations plus esthétiques que hygiéniques. C’est logique, dans un sens, puisque le terme « cosmétique » vient du grec « kosmos » qui signifie « parure », c’est-à-dire « qui embellit et qui décore ». Longtemps, les crèmes ont d’ailleurs servi d’écran à la crasse et les parfums de cache-odeurs.


Bannir les cosmétiques chimiques, "parce que je le veux bien !"

La majorité des produits proposés par le gros commerce et les grosses marques n’a pas grand-chose de naturel et irrite et dessèche la peau là où elle devrait au contraire l’enrichir et la régénérer. Le prix payé n’offre aucune garantie de satisfaction puisque, dans ce secteur plus encore que dans d’autres, c’est surtout la publicité et le prestige que l’on achète…


Ces dérives industrielles sont bien mises en valeur dans l’ouvrage « La vérité sur les cosmétiques » de Rita Stiens. Saviez-vous par exemple que la proportion d’eau dans une crème peut atteindre 90% (70% habituellement), que la plupart des substances actives représentent un infime pourcentage du produit, parfois moins de 0,1% (elle parle à ce sujet de « grande supercherie des principes actifs »), que 80% de l’efficacité d’un produit vient de l’excipient utilisé (des huiles minérales à base de pétrole peu coûteuses mais néfastes pour la peau ou des huiles végétales de qualité variable) ou encore que le terme « cosmétique naturel » ne possède aucune définition juridique ?


Le magazine Que Choisir de janvier 2009 alertait également les consommateurs: "Force est de constater que les composants chimiques ont envahi notre environnement et qu'il devient difficile d'évaluer avec précision le niveau réel d'exposition à des dizaines de milliers de substances. De nombreux doutes subsistent aussi en ce qui concerne leurs interactions. Si l'on additionne, par exemple, le nombre de produits cosmétiques auxquels une femme peut recourir dans une seule journée [...] on dépasse souvent le seuil de dix, voire de vingt produits... et de deux à trois cents substances chimiques différentes, pour ces seuls cosmétiques. Quelle sera l'incidence de cette accumulation à long terme ?"


Dans notre optique du mieux-ÊTRE et de l’écologie personnelle, un beau corps est d’abord un corps sain. Si je me sens bien, je me sens belle ! Plutôt que de cacher un manque de contenance et de personnalité, la beauté est ainsi l’expression d’un équilibre et d’une harmonie intérieure… qui passe par le respect de sa peau... via la qualité de son eau !


Protéger et nourrir sa peau grâce aux meilleures huiles végétales


Les éléments les plus importants d'un soin cosmétique ne sont pas les principes actifs (vaste "supercherie", donc) mais l’hydratation et la protection. Primum non nocere, d’abord ne pas nuire !


Après une toilette avec une eau de qualité, idéalement sans savon ou gel douche, une huile végétale de qualité formera sur l’épiderme un film lipidique qui maintiendra une hydratation constante des cellules tout en les protégeant de la sécheresse et du froid.


Si tous les fabricants de cosmétiques sous label bio utilisent des huiles végétales de qualité, les industriels continuent parfois de recourir à des huiles minérales dérivées du pétrole!


Les Huiles Végétales utilisées pour la peau devraient impérativement être des huiles vierges de première pression à froid. Cela implique le respect de la procédure suivante:


  • Une extraction à froid par des procédés exclusivement mécaniques, sans aucun solvant. La graine sera écrasée et pressée mécaniquement à basse température.

  • Une clarification par des moyens physiques ou mécaniques comme du papier ou de la toile de coton.

  • Aucun traitement de raffinage physique ou chimique. Un raffinage leur ferait en effet perdre la quasi-totalité de leurs principes actifs. Malheureusement et à l'exception notable des huiles d'olive, la plupart des huiles du grand commerce et de l'industrie sont raffinées. Elles n'offrent que peu d'intérêt sinon une longue durée de conservation…


Les huiles vierges de première pression à froid peuvent être considérées comme des jus de fruits oléagineux, gorgés de bienfaits et de vertus, d'acides gras et de vitamines. La qualité biologique sera une garantie supplémentaire.


Ceci étant rappelé, toutes les huiles végétales ne se valent (ni en termes de propriétés, ni en termes de prix) et toutes n'auront évidemment pas le même usage :


  • Pour les soins quotidiens des bébés ou pour le démaquillage, l'huile végétale d'Amande douce est le choix de la douceur. Moins fluide et pénétrante, elle n'est par contre pas recommandée pour les soins corporels.

  • Pour le corps, nous recommandons plutôt l'huile végétale de Sésame, choisie dans sa version désodorisée sous peine de sentir durablement la cacahuète. Très fluide et possédant un excellent pouvoir de pénétration, cette huile est en outre parmi les moins coûteuses. Noyau d’abricot et Macadamia sont d’autres alternatives.

  • Pour les cheveux, l'huile végétale de choix sera le Jojoba. Composé à 97% d'esters cireux (il s'agit donc davantage d'une cire liquide que d'une huile), sa composition se rapproche de celles du sébum sécrété naturellement par l'organisme et elle est ainsi idéale pour les soins des cheveux (pellicules, brillance, tonus, souplesse) ou des peaux acnéiques.

  • Pour le visage et les mains, les propriétés du Rosier Muscat justifient largement l'investissement. Lors d'une interview, Rita Stiens considérait cette huile comme le "véritable luxe" en cosmétique. Associée à l'huile essentielle de Rose de Damas (rosa damascena) aux propriétés neurotoniques et anti-rides, vous obtiendrez une excellente crème anti-âge ! Pour la puissance des huiles essentielles, pour le coup vrais principes actifs, voir la section "Soins" du site ou notre livre Le choix des huiles essentielles (Ed. Jouvence).



Le chlore et les problèmes de peau...


Au-delà du pH trop alcalin de l’eau du réseau, l’autre problème concerne donc le chlore, sujet tabou par excellence puisque rajouté par les pouvoirs publics...


Découvert par un chimiste suédois en 1774 et copieusement utilisé comme gaz de combat par les allemands durant la première guerre mondiale, le chlore, outre son odeur de Javel désagréable, est un biocide suspecté d'altérer la flore intestinale, de créer des maux de ventre, de nuire à l’assimilation des nutriments, d'endommager le système enzymatique et d'affaiblir le système immunitaire. Les dérivés cancérigènes, les THM, sont en prime.


Lors d’un séjour à l’étranger – où l’eau n’est pas encore systématiquement traitée –, les voyageurs sont ainsi surpris de constater une bien meilleure hydratation de leur peau… et la reprise de leurs problèmes dès leur retour en Oxydant.


Le chlore s’évapore ? Oui et c’est bien pour cela qu’il est déconseillé de donner des bains réguliers aux jeunes enfants, susceptibles de provoquer une gêne respiratoire, voire de déclencher de l’asthme. Les maîtres-nageurs en piscine développent quant à eux des bronchites chroniques, des rhinites, voire certains cancers. L’impact du chlore – comme de tout polluant – sur la structure de l’eau est également nettement moins volatile…


Une bonne partie du chlore retrouvée dans l’organisme provient de la toilette. Eh oui, le chlore passe la barrière cutanée et il passera d’autant plus facilement qu’on aura détruit au préalable sa barrière hydrolipidique acide. Par un lavage régulier des mains au gel hydroalcoolique par exemple ? Un comble alors que le sébum sécrété par la glande sébacée de la surface de la peau possède déjà naturellement des propriétés bactéricides et protège la peau des agressions !


Une augmentation du chlore dans l’eau du robinet ?


« Dites est ce que chez vous l'eau a changé ? Ici on a les mains très sèches ainsi que le visage. Ça nous gratte aussi alors que jusqu'à présent pas de souci et surtout pas à cette période là de l'année. Augmentation du chlore dans l'eau ? » (Une citoyenne, sur Twitter). "J'ai une peau de crocodile", "je n'arrête pas d'avoir des démangeaisons", "j'ai remarqué que le goût de l'eau avait changé" relate Pauline Pennanec'h dans son article de francetvinfo.fr sur la triste période du confinement en 2020.


Pourquoi cette augmentation soudaine susceptible de rendre les conditions de détention encore moins agréables ? Officiellement, il y aurait eu moins de consommation d’eau durant le confinement et donc davantage d’eau stagnante et donc davantage de risque de prolifération microbienne. Et que fait-on au pays de Pasteur face aux bactéries ? Eh bien on ajoute du chlore !


« L’augmentation du chlore dans l’eau du robinet assure, avec du savon, un lavage efficace des mains ou encore des fruits et légumes, et donc un moyen simple de prévenir la propagation du coronavirus », indiquait aussi la Société des eaux de l'Ouest parisien à France Info. Autant de bêtises en une phrase laisse pantois… Rappelons en effet que le chlore est réputé peu efficace face aux virus, d’où de nombreuses épidémies de gastro-entérites virales hivernales.


A toute chose malheur est bon et cela a permis – à tous ceux qui en doutaient encore – de mesurer l’impact du chlore sur la peau et donc son côté très oxydant : "Si l'eau est très chlorée, cela peut attaquer un petit peu la barrière cutanée", explique à franceinfo le docteur Isabelle Gallay, dermatologue à Dijon et vice-présidente du Syndicat national des dermatologues-vénéréologues. Les personnes ayant la peau fragile peuvent avoir des sécheresses cutanées plus importantes. "A force de se laver les mains, on fragilise la peau", affirme la dermatologue.


« Si l’eau est très chlorée ? », « Un petit peu » ? Les dermatologues sont décidément fort magnanimes avec le chlore. Celui-ci leur procure il est vrai, à longueur d’année, une manne financière assurée ! La majorité des problèmes de peaux viennent du chlore mais on préfère en général accuser le calcaire. Cela permet au moins de favoriser le scandaleux business des adoucisseurs à sodium...


Parler de l’impact sur la peau est une chose mais le danger du chlore dans l’eau de consommation courante n’apparaît évidemment pas dans les articles, toujours très rassurants : "La qualité de l'eau était déjà très bonne, ça n'a pas de conséquences sur la potabilité", indique ainsi au Parisien François Doussin, directeur général de la Société des eaux de l'Ouest parisien (SEOP) »


Récapitulons : incités à se laver plus fréquemment les mains – parfois même au désastreux gel hydroalcoolique – la peau des citoyens s'est globalement fragilisée et, sans film lipidique protecteur, est devenue plus sensible aux bactéries et autres virus. Alors que tout le monde voulait « sauver sa peau », les régies et autres pouvoirs publics (de certaines municipalités) n'ont rien trouvé de mieux à faire – au nom de la lutte contre les bactéries – que d’augmenter encore le pouvoir irritant et desséchant de l’eau potable…


Naturellement, dans la gestion de cette crise politico-sanitaire, nous n’étions pas à une erreur près…


Respecter sa peau via la filtration de l’eau...


Le premier geste cosmétique devrait donc être la qualité de l’eau et il y a heureusement des choses à faire.


Pour commencer, une bonne nouvelle : tout système de filtration à base de charbon actif – soit quasiment tous les filtres disponibles sur le marché – est capable, par adsorption, de supprimer le chlore de l’eau et donc d’améliorer le taux d’oxydo-réduction au profit d’une eau moins oxydante.


Il existe des gros filtres à charbon actif pour l’arrivée d’eau principale (le Biofiltre ou le Porte Filtres KDF par exemple) afin de traiter l’eau de toute la maison ou de petits filtres à placer avant son pommeau de douche. Dans ce dernier cas, on veillera toutefois à bien vérifier leur tolérance à l’eau chaude, sous peine d’une moindre filtration voire d’une possible prolifération microbienne au sein du filtre.


Dans les deux cas, il n’y aura aucune action sur les minéraux et donc le pH de l’eau si bien qu’un filtre exclusivement pour la douche apparaît au final relativement superficiel et superflus, notamment en comparaison de la formidable douche géothermale (voir ci-dessous). Le filtre devrait avant tout s’envisager pour l’eau de consommation courante.



Adoucir son eau, sérieusement ?


L’adoucisseur à sodium est présenté par le marketing comme le nec plus ultra en matière de propreté et d’hygiène. Avec une eau déchargée de son calcium et magnésium (remplacée donc par du sodium) et un pH plus acide (parfois trop acide), l’eau est en effet adoucie et plus respectueuse de la peau.


L’eau adoucie est en outre chargée en sel et ce qui est néfaste pour la consommation est plutôt bénéfique pour la peau, le sel étant un excellent nettoyant pour la peau et un activateur de la circulation sanguine. D’où les sels de bain !


Il faut toutefois faire attention à ne pas détruire sa barrière cutanée hydrolipidique via des cosmétiques trop agressifs car la plupart des adoucisseurs sont un nid de microbes. Selon l’étude de mars 2017 du Laboratoire Cantonal de Thurgovie (Suisse) pour 87% des adoucisseurs (20 sur 23), le nombre détectable de micro-organismes (bactéries et champignons) dans l’eau avait au moins doublé ! Dans le cas de 6 adoucisseurs (26 %) la valeur maximale légale pour des germes avait même été dépassée de 3 à 600 fois !


Il n'est pas conseillé du tout de boire cette eau adoucie mais au moins on évite les traces de calcaire sur la paroi de sa douche ? Même pas forcément car tout dépend du réglage. A 15°fH de dureté résiduelle recommandée, il y a tout de même des traces et c’est pourquoi les installateurs règlent souvent les adoucisseurs à sodium beaucoup trop bas avec un risque d’obtenir une eau trop acide, de corroder la tuyauterie et de ne plus pouvoir éliminer facilement le savon de sa peau.


Enfin, rappelons que l’adoucisseur n’est pas un filtre. Il gaspille quantité d’eau comme l’osmose inverse (davantage même) mais ne filtre ni les résidus de médicaments ni les résidus de pesticides… ni même le chlore ! Aux tarifs proposés, c’est vraiment la plus mauvaise affaire que l’on puisse faire, alors que de nombreuses alternatives permettent de gérer intelligemment le calcaire sans sel et sans stress !



La dynamisation pour la douceur de l'eau...


A défaut de filtration vraiment probante en salle de bain (capacité réduite, eau chaude problématique,...), voyons le deuxième versant du traitement écologique de l’eau : la dynamisation !


Sans entrer dans le détail, rappelons que la dynamisation vise à faire retrouver à l’eau des paramètres énergétiques plus naturelle et à modifier la structure de l’eau – les molécules d’eau s’agencent entre-elles via les liaisons hydrogène à raison de 1000 milliards de fois par seconde – afin de retrouver une eau plus douce et agréable à boire.


Il existe quantité de dispositifs pour l’eau de consommation courante mais seuls ceux traitant de la salle de bain nous intéressent ici… et le meilleur – car le plus simple – est sans contexte la douche géothermale !


Ce pommeau de douche n'est pas un filtre mais un dispositif de dynamisation de l’eau afin de bénéficier d'une qualité d'eau optimisée pour la peau. Terminées les irritations, la sécheresse ou l'eczéma liés au chlore ou au pH ! Rappelons ici que 15% des nourrissons ou jeunes enfants sont touchés par l'eczéma atopique, une inflammation de la peau caractérisée par des rougeurs, des démangeaisons et des squames. Quel pourcentage d'eczéma à cause de l'eau ?


La douche géothermale de conception Suisse est l'accessoire indispensable pour prendre soin de sa peau en améliorant la qualité énergétique de l'eau

Il existe quantité de modèles fonctionnant sur le même principes mais la plupart sont de piètres qualités. La douche géothermale retenue, de conception Suisse est la plus solide et énergétique du marché. Elle incorpore trois filtres minéraux naturels rechargeables longue durée (tourmaline rouge, germanium et minéraux antibactériens) ainsi que 2 solides de Platon. Le résultat est une eau beaucoup plus douce et hydratante, également plus nettoyante, même sans gel ou savon ! De fait, les économies de cosmétiques sont substantielles, l'eau redevient le premier geste cosmétique !


La tête de la douche - exclusive et brevetée - est composée d'un plateau formé de 432 micropores en forme de fleur de vie. Cette micronisation de l'eau favorise une hydratation en profondeur et donne un effet de micro-massage permettant de soulager les douleurs musculaires.


A noter une autre alternative nec plus ultra pour la maison : la possibilité de dynamiser l’eau de tous ses robinets à partir de son arrivée d’eau principale tout en gérant intelligemment le calcaire. C’est ce que propose le biodynamiseur de conception Belge : le Biodynamizer et ses 21 principes de dynamisation en synergie dont un spectaculaire vortex colonnaire !


L’eau étant brassée en profondeur, les minéraux se retrouvent sous forme colloïdale – uniformément répartis – et l'eau gagne en oxygène. Elle est ainsi moins agressive et plus aérée, beaucoup plus douce pour la peau et cela sans sel, gaspillage d’eau, perte de pression ou risque de prolifération microbienne.


La capacité de certains insectes à marcher sur l'eau est liée à la tension superficielle de l'eau.

Les dernières études scientifiques sur ce biodynamiseur ont révélé une tension superficielle de l’eau plus faible avec une baisse de 15% de 66 dynes/cm à 56 Dynes/cm ou mN/m à 20° C


Une tension superficielle plus basse a un pouvoir plus mouillant qui optimise la pénétration de l’eau dans les cellules (par les aquaporines) et permet ainsi une meilleure hydratation cellulaire. Cette meilleure hydratation aide à éliminer les toxines et déchets métaboliques et donc à détoxifier le corps. Au contraire, les eaux avec une tension superficielle élevée déshydratent les cellules et les font vieillir prématurément... ce qui arrive malheureusement avec les eaux chlorées du robinet.



S’hydrater de l’intérieur...


Ne plus irriter sa peau mais aussi la nourrir en profondeur... et de l'intérieur!

« A l’encontre de toutes les promesses publicitaires, les meilleurs produits de beauté sont encore les fruits et légumes et autres aliments frais » (Rita Stiens, La vérité sur les cosmétiques).

L'aspect qualitatif devrait à nouveau primer sur le quantitatif. A quoi bon 5 fruits et légumes par jour s'ils sont saturés de pesticides ? A quoi bon consommer bio si c'est pour cramer toutes les vitamines via une cuisson à trop haute température ou au micro-ondes ? En matière de nutrition, un certain nombre de règles de bon sens seraient également à respecter : des aliments bio et riches en eau, bien sûr, mais également une cuisson douce à base d’une eau de qualité ou même pas d’eau du tout dans le cas de la cuisson à l’étouffée Bahya culinaire !


Mais globalement, la question de fond se pose : à quoi bon manger sainement si mon eau de consommation courante n’est pas de qualité ?


Nous avons traité dans cet article essentiellement de l’aspect cosmétique de l’eau. Nous savons toutefois tous que la beauté est avant tout intérieure. A cet égard, la qualité de notre eau de consommation fait toute la différence !


En écologie personnelle, l’idée est toujours de favoriser et d’optimiser le fonctionnement de l’organisme. Notre nature est d’être en bonne santé. La pathologie est le signal d’un dérèglement. Les problèmes de peau en sont, pour le coup, une manifestation bien visible !


L’hydratation de la peau est ainsi avant tout un processus naturel : notre film hydrolipidique cutané – acide donc – est une émulsion complexe formée de substances provenant de sécrétions (sueur, sébum…) et d'agrégats cellulaires. Celle-ci est évidemment favorisée par une nutrition adaptée et une eau de qualité, seule manière de boire suffisamment avec plaisir et donc de correctement s’hydrater, au niveau cellulaire. Cette approche permet – avec l’oxygénation cellulaire – d’optimiser le fonctionnement de nos cellules et donc de l’ensemble de notre métabolisme. A cet égard, l'eau hydrogénée obtenue avec le petit boîtier Idrogen est certainement l'eau la plus hydratante qui soit, jusqu'au cœur des cellules !


Nos organes ne fonctionnent pas indépendamment les uns des autres comme le pensent trop de spécialistes. Tout est lié. Les problèmes d’acnés – peau grasse insuffisamment acide – requièrent ainsi un drainage du foie, ce que savent les naturopathes mais généralement pas les dermatologues, absolument pas formés non plus à la qualité de l’eau, comme d'ailleurs tout médecin.


Eau de qualité, alimentation de fruits & légumes bio, huile végétale protectrice en place des cosmétiques chimiques, il ne reste plus qu'à sortir régulièrement au grand air pour oxygéner ses cellules et exposer sa peau (avec modération) à la lumière du soleil... Dès lors que les fondamentaux de l’écologie personnelle sont en place, la cosmétique devient facultative. Une peau resplendissante n'est-elle pas le corollaire d'une hygiène de vie au naturel ?


Pour en savoir beaucoup plus sur les problèmes de peau et la qualité de l'eau :

Article de base pour éviter les arnaques de l'eau 

Les 3 problématiques et solutions Eau : www.solutionsbio.ch/eau

Conférence-Tutoriel (Youtube) : La vraie qualité de l’eau (21’58) / Vidéo Impact (2'51)

Le site de référence sur l'eau : www.eaunaturelle.ch Le site (non mis à jour) sur les cosmétiques naturels: www.beautebio.com

Les coffret "tout en un" pour le respect de sa peau : version normale ou version luxe Mon livre La qualité de l’eau (Ed. Médicis, 2020)

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