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Les 3 meilleurs conseils nutritionnels (dont les experts ne parlent jamais)

Dernière mise à jour : 20 mai 2022

La nutrition serait une science abstraite et compliquée… A regarder les étiquettes ou à écouter les nutritionnistes, il conviendrait notamment de savoir jongler acvec les chiffres et les noms savants… Et si tout cela visait à masquer les solutions simples ? Et si la nutrition de la vitalité reposait sur 3 conseils nutritionnels de base ? Surprises et solutions avec l’auteur du livre La qualité de l’eau.

Les conseils nutritionnels ne devraient pas être compliqués et devraient viser au plaisir et au respect des aliments. Le point avec Benoît Saint Girons, auteur du livre la qualité de l’eau.
Retrouver le plaisir de la cuisine et des vrais aliments via des conseils nutritionnels de bon sens !

Les 3 conseils nutritionnels de base en 3 minutes :


Le plus gros travers des conseils nutritionnels "officiels" est quantitatif : la quantité et les pourcentages priment sur tout le reste… ce qui complexifie singulièrement les choses… mais justifie ainsi la présence des nutritionnistes et des gros livres !


Prendre la qualité des nutriments et non la quantité en référence permet pourtant d’établir des règles d’autant plus simples qu’elles apparaissent de bon sens. Si vous souhaitez vous sentir mieux, en santé et en vitalité, voici les 3 conseils nutritionnels à respecter pour faire 90% du travail :


1. Premièrement, la qualité de l’eau. Cette notion n’est étrangement jamais abordée en nutrition où l’eau H2O est considérée comme allant de soi. Certes, l’eau constitue la base de la pyramide alimentaire enseignée à l’école primaire où il est noté « de l’eau à volonté » avec généralement encore la représentation d’une bouteille en plastique, pourtant problématique à bien des égards : le plastique, certes, mais surtout la teneur en minéraux de ces eaux mortes !


La qualité de l’eau est – avec celle de l’air et de la respiration – l’élément le plus essentiel de notre vitalité. Nos cellules sont constituées à plus de 99% de molécules d’eau et sa qualité aura une incidence significative sur notre plaisir de boire et donc notre hydratation. A la limite, à quoi bon manger bio si notre eau n’est pas de qualité ?


La qualité de l’eau est pourtant le sujet tabou par excellence, de nombreux acteurs économiques n’ayant aucun intérêt à en parler : les embouteilleurs, bien sûr, mais également l’industrie de la cosmétique (l’eau du robinet chlorée irrite la peau) ou encore les laboratoires pharmaceutiques : une bonne proportion des consultations chez le médecin – absolument pas formé à la qualité de l’eau – est liée à un défaut d’hydratation entraînant une pléthore de problèmes de santé…


Trouver l’eau que l’on a plaisir à boire (sans se forcer) est le meilleur conseil nutritionnel que l’on puisse donner et devrait être la priorité absolue pour soi et sa famille. On partira de l’eau du robinet, disponible partout, pour la filtrer et la redynamiser afin de la rendre véritablement biocompatible c’est-à-dire adaptée aux besoins de l’organisme.


2. Deuxièmement, la qualité des ingrédients. Vous ne la trouverez pas en lisant les étiquettes nutritionnelles mais en scrutant la liste des ingrédients : combien de noms imprononçables, combien d’additifs E quelque chose, qu’est-ce qui arrive en tête de liste ? Du sucre 100% saccharose et des graisses ou bien de vrais aliments ? La recette de chimie comporte-t-elle les additifs les plus problématiques : des arômes (artificiels sans autre indication), des exhausteurs de goût (le fameux glutamate E621) ou encore des édulcorants dont l’aspartame (E951), « l'additif le plus dangereux et meurtrier au monde ! » selon Corinne Gouget. Enfin, quelle est la proportion de sel de l’ensemble sachant que nos besoins n’excèdent pas 3 g de sel par jour ?


« La bonne cuisine, c’est quand les choses ont le goût de ce qu’elles sont » (Curnonsky)

La règle de base est naturellement simple : ce que nous consommons devrait être le plus complet, le moins raffiné et le moins transformé possible.


Des applications numériques existent pour vous faciliter la tâche mais elles ne sont pas forcément très fiables et il y a plus simple pour éviter la malbouffe et ses aliments transformés : rechercher le label bio ou, plus simple encore, faire vos courses en magasins bio.


Cela revient plus cher ? En fait non car l’orientation bio oblige à réorganiser ses repas avec globalement moins de viandes, de laitages et de plats artificiellement cuisinés, gains de vitalité en prime ! Moins de rayons (que dans l’hypermarché) signifie également moins de tentations et donc des économies une fois en caisse. Enfin, la santé (même prise en charge par la Sécu) et la vitalité ont-elles un prix ?


Se faire plaisir de temps à autre en transgressant la règle est évidemment bénéfique mais il est intéressant de noter à quel point il est difficile de revenir à la malbouffe une fois prise l’habitude des aliments de qualité. Impossible par exemple de revenir à une fumeuse pâte à tartiner aux noisettes lorsque l’on a goûté aux alternatives bio… où la qualité du sucre fait toute la différence !


3. Troisièmement, la qualité de la cuisson. A quoi bon acheter bio si l’on cuisine ensuite au micro-ondes ? La question est caricaturale car une partie des fruits et légumes (au moins 1/3 serait l’idéal) seront évidemment consommés crus, l’occasion d’y ajouter une huile végétale biologique riche en oméga 3 (Colza par exemple) en assaisonnement.


Mais le plaisir de la table passe également par la chaleur et là attention car une température trop élevée détruit toutes les vitamines et rend les corps gras toxiques.


La cuisson douce n’est pas forcément si douce que cela : la cuisson vapeur ou cuisson vitaliseur requiert ainsi de faire bouillir de l’eau soit une température de 90-100°C. Or l’on commence à perdre enzymes et vitamines à partir de 50-60°C ! La qualité de l’eau aura alors également son importance…


La cuisson douce à l’étouffée, sans eau, sel ou graisse, apparaît plus intelligente. Les aliments cuisent en dépression dans leur propre humidité : ils ne sont pas dénaturés par une forte température ni délavés par l'eau de cuisson. Un thermomètre sur le couvercle permet de surveiller tout cela et d’éteindre rapidement le feu: le fond thermo-diffuseur aura emmagasiné la chaleur et la restituera pour la suite de la cuisson à feu éteint, économies d’énergie en prime ! Les nutriments sont préservés et les aliments retrouvent leur goût au naturel, raison pour laquelle de plus en plus de grands chefs s’y intéressent... Vos enfants n'aiment pas les légumes ? Passez donc à ce type de cuisson et vous serez surpris du résultat !


Voilà, rien de bien compliqué donc mais de nouvelles habitudes à prendre et un minimum d’équipement à acquérir… pour être tranquille une fois pour toute, sans prise de tête et avec la sensation d’avoir fait ce qu’il fallait, en amont, pour préserver sa santé et sa vitalité !



Pour en savoir plus sur les conseils nutritionnels alambiqués ou de bon sens


L’alimentation est la première médecine selon Hippocrate (« Que ton aliment soit ton premier remède ») et beaucoup de conseils nutritionnels apparaissent ainsi fumeux. La confusion est recherchée car elle garantie le maintient des mauvaises habitudes et les intérêts de l’agriculture productiviste et de l’industrie agro-alimentaire pourvoyeuse de malbouffe. Manger sainement n’a pourtant rien de compliqué si les bons conseils nutritionnels et le bon sens sont appliqués.


Les conseils nutritionnels officiels


« L'information nutritionnelle est une information au consommateur concernant la quantité des nutriments (glucides, lipides, protéines, vitamines et minéraux) présents dans un produit alimentaire. […] Son but est de permettre une comparaison entre produits et par conséquent de renseigner le consommateur sur le choix de son alimentation. Cet étiquetage participe à la politique de santé publique des gouvernements. » peut-on lire sur Wikipédia.


La politique de santé publique est à cet égard un fiasco complet. Quel est le pourcentage des consommateurs qui regarde ce tableau et quel est ensuite celui de ceux qui y comprennent quelque chose ? C’est la raison pour laquelle le Nutri-score à cinq niveaux, de A à E et du vert au rouge, est apparu mais, là encore, les calculs sont savants, liés au paradigme officiel qui recommande par exemple un produit laitier à chaque repas… et facultatifs pour les industriels !


Bref, les conseils nutritionnels demeurent opaques pour la plupart des consommateurs et c’est pourquoi de très gros livres apparaissent régulièrement afin de nous expliquer comment nous alimenter. La plupart de ces livres écrits par des nutritionnistes sont globalement sans intérêt et risquent même de nous induire en erreur via les mantras de la nutrition officielle : « Il faut manger un peu de tout pour être en bonne santé » et « Il n’y a pas de mauvais aliments en soi ».


Ces slogans, qui font le bonheur des pourvoyeurs de malbouffe, sont repris en cœur par la plupart des nutritionnistes formés – sans cursus uniformément réglementé – par et pour le système. Une bonne partie des nutritionnistes travaillent en effet pour l’industrie agro-alimentaire, pour des conseils nutritionnels alors forcément biaisés.



Nutrition, diététique et nutrithérapie


La nutrition est la science qui analyse les rapports entre la nourriture et la santé : « Dis moi ce que tu manges, je te dirais si tu tomberas malade »… et éventuellement de quoi tu tomberas malade. La nutrition étudie (d’un point de vue quantitatif donc) la composition des aliments, leurs propriétés théoriques et leur utilisation (encore plus théorique) par l'organisme.


Ces études savantes conduisent à la diététique, « une pratique qui s'intéresse à l’alimentation équilibrée » en y intégrant « une dimension culturelle liée aux pratiques alimentaires. » En gros et selon le dogme officiel : l’équilibre suppose de manger d’un peu de tout et de pas trop changer ses habitudes… culturelles !


« La nutrition est la science qui étudie les aliments et leurs effets sur l’être humain, tandis que la diététique est l’étude de l’ensemble des règles qui doivent régir l’alimentation de l’être humain. » explique wikipedia.


La nutrithérapie, enfin, est le fait de soigner en choisissant une alimentation équilibrée supplémentée en micro-nutriments (vitamines, minéraux, acides gras essentiels, etc.) adaptés aux besoins du patient.


Nutritionnistes, diéticiens et nutrithérapeutes se retrouvent donc côte à côte et génèrent une belle cacophonie générale car ces trois types d’experts ne sont pas forcément d’accord sur tout – sinon sur pas grand-chose. Par exemple, les nutritionnistes considèrent en général qu’il n’y a pas besoin de se supplémenter en petites gélules et qu’une alimentation variée est suffisante.

Des conseils nutritionnels à expertiser ?


Quand une nutritionniste recommande l’aspartame au motif que le produit est « très festifs, mais acalorique », ou conseille la crème fraîche sur l’huile d’olive, on peut légitimement s’interroger sur sa formation. Lorsque l’on apprend qu’elle est responsable d’une société de nutrimarketing et nutritionniste conseil d’un groupe industriel, on peut s’interroger sur son indépendance voire son éthique…


Lorsque Léon Guéguen, Directeur de Recherches honoraire de l’Inra, ancien directeur du Laboratoire de nutrition et sécurité alimentaire du Centre de recherches de Jouy-en-Josas, membre de l’Académie d’agriculture de France et rapporteur à l’Afssa (ouf !), écrit un article pour dire que l’agriculture biologique n’est pas durable et que les aliments bio ne sont pas meilleurs pour la santé (voire sont plus dangereux !), on peut s’interroger sur son dogmatisme.


« Difficile pour un homme de comprendre une chose si son salaire dépend de ce qu'il ne la comprenne pas. » (Upton Sinclair)

Les experts ont toujours été utilisés pour semer le doute chez les consommateurs. D’où peut-être le fait que nombre de nutritionnistes et diététiciens Français ne veulent surtout pas s’intéresser à l’agriculture biologique : on n’aurait plus besoin d’eux !


D'ailleurs, en France, le métier de nutritionniste n'est même pas reconnu ! Pourquoi en effet s'embarrasser de sérieux alors que l'industrie est enchantée de l'approximation générale ? Tant que chacun pourra s'autoproclamer "expert" pour dire ce qu'il veut et reprendre en chœur le fameux « Aucun produit n'est nocif en soi et il ne faut rien interdire », la malbouffe continuera à bien se vendre, merci pour elle. Notre alimentation délétère est pourtant la première cause de mortalité non environnementale !


Confronté à un expert, la première chose à faire serait donc de s’interroger sur son pedigree, ses motivations et ses éventuels conflits d’intérêt. Tous les professionnels ne sont évidemment pas malhonnête mais l’argent est la première source de corruption et il en coule davantage chez l’industriel que chez le petit artisan ou le magasin bio...


Bref, la confusion règne, les calculs savants se multiplient et le tout permet d’éviter de parler des sujets qui fâchent : la qualité intrinsèque des aliments via leurs propriétés énergétiques.



L’énergie "calories" des aliments


On parle en nutrition des aliments énergétiques mais on ne parle quasiment jamais de l’énergie des aliments… pourtant très différente !


L’énergie des conseils nutritionnels officiels est la calorie et cela complique artificiellement tout.


Déjà, l'unité de mesure officielle internationale de l'énergie est le joule. 1 calorie équivaut à 4,185 joules mais l’on s’exprimera généralement en « grande calorie », ou kilocalorie (symbole kcal), soit 1 000 calories, soit 4 185 joules, soit 4,185 kj.


A la base, la calorie est la quantité d'énergie nécessaire pour élever la température d’un gramme d'eau liquide de 1°C sous une atmosphère mais il existe de nombreuses variantes (calorie à 4, 15 ou 20°C) et ambiguïtés historiques...


Aujourd’hui, la colorie est « considérée comme référentiel énergétique devant servir à mettre en place une alimentation équilibrée adaptée au fonctionnement de l'individu. » On sait ce que une personne de 60 kg va théoriquement dépenser en énergie en regardant la télévision (60 kcal) ou en courant à 9km/h (450 kcal) et on déterminera ainsi ses besoins alimentaires en macronutriments (glucides, lipides et protéines). D’où les tableaux nutritionnels sur les packaging de tous les produits avec les % des apports quotidien de référence pour un adulte type soit 8400 kj ou 2000 kcal.


Mais comme nous ne sommes pas tous des « adultes types » (sexe, poids, âge, morphologie, système immunitaire,…), que nous ne savons ce que nous allons toujours faire de nos journées et que notre environnement varie (notamment en température), les conseils nutritionnels ne peuvent être que fort imprécis… d’où le recours aux spécialistes !


Surtout, cette approche « colories » est purement quantitative et donc globalement ridicule : sauf en cas de régime (« tous efficaces sauf à long terme »), il n’y a aucun intérêt à compter nos lipides, glucides ou protéines. Dans de nombreux autres cas, il s'agit en outre de calories vides, sans intérêt nutritionnel. Bref, il vaudrait mieux aborder l’approche qualitative et donc se pencher sur la composition et l’énergie intrinsèque des aliments.



L’énergie "protons + électrons" des aliments


La bioélectronique de Vincent ou BEV pour les intimes est considérée comme la science énergétique de l’eau et des aliments). Elle est la référence de (presque tous) les passionnés de l’eau mais est occultée par (presque tous) les autres, dont les pouvoirs publics, les embouteilleurs, les sociétés distributrices d’eau, Big Pharma et l’industrie agro-alimentaire dans son ensemble.


Que dit la bioélectronique de si dérangeant ? Pour simplifier : que nous avons besoin d’énergie ! De quelle énergie (taboue) parle-t-on ? De l’énergie fondamentale, au cœur des atomes et des molécules constitutifs de la matière et du vivant : les protons et les électrons. Eh oui, cette énergie là n’a rien d’ésotérique et c’est pourquoi elle dérange ! Que recommande la bioélectronique ? De consommer une eau et des aliments chargés d’énergie et d’éviter ceux qui en sont dépourvus… c’est-à-dire ceux en provenance de la malbouffe industrielle. Evidemment que cela dérange !


Cette énergie primordiale se mesure facilement via deux paramètres physico-chimiques de base :

  • La richesse en protons se mesure par le potentiel hydrogène ou pH : plus un aliment est acide (pH < 7), plus il est riche en protons (ions hydrogène H+) et en activité magnétique. Attention ici à ne pas confondre alcalin et alcalinisant : l’acidose est le fait de trop d’alcalinité via l’effet tampon de l’organisme ! Citons parmi les rares aliments alcalins le sucre blanc 100% saccharose et le lait pasteurisé UHT…

  • La richesse en électrons se mesure par le facteur d’oxydoréduction ou rH2 : plus un aliment est oxydant (rH2 > 28), plus il épuise l’organisme en captant ses électrons. Les aliments anti-oxydants (rH2 < 28) sont au contraire bénéfiques à la santé, car ils sont riches en électrons qu’ils peuvent céder à l’organisme pour aider, notamment, à combattre les radicaux libres responsables du vieillissement.

Selon les mesures de la BEV, les aliments naturels – les fruits et les légumes – sont toujours légèrement acides et antioxydants. Au contraire, les aliments industriels raffinés sont généralement moins acides, voire alcalins – et nettement plus oxydants. Grâce à la BEV, on constate également une dégradation énergétique entre, par exemple, un fruit issu de l’agriculture biologique et le même fruit issu de l’agriculture productiviste gavé de pesticides, ou encore entre un aliment frais et un aliment mis en conserve. On s’en doutait un peu mais la bioélectronique le confirme : l’absence d’énergie caractérise trop souvent l’alimentation moderne.



Les meilleurs aliments (situés dans le "Trapèze vital") sont par contre toujours légèrement acides et très antioxydants. Ce sont les aliments « Haute Vitalité » : graines germées, pain complet au levain bio, légumes lacto-fermenté, algues,…


Vincent fut professeur en hygiène alimentaire à l’École d’anthropologie de Paris entre 1955 et 1960 mais ses travaux ne sont plus du tout enseignés dans les écoles de nutrition. « Rien de ce qui est digne d’être connu ne peut s’enseigner », disait Oscar Wilde, et un nutritionniste formé à l’énergie des aliments aura en effet plus de mal à travailler pour les industriels de la malbouffe…



La (piètre) qualité des aliments raffinés


« Actuellement, avec l’industrialisation, on fait de la cuisine avec seulement les nutriments les plus rentables : le sucre, la graisse, le sel, qui se conservent bien, ne valent rien sur le marché mondial et sont d’accès facile. […] Ce qu’on mange contient de moins en moins d’éléments protecteurs naturels […] d’où de nombreuses pathologies » met en garde Christian Boudan dans sa Géopolitique du goût, La guerre culinaire.


Cette modification des habitudes alimentaires remonte au XIXe siècle. Le Dr Catherine Kousmine nous explique le processus : « Au moment des guerres napoléoniennes et du blocus continental, le sucre de canne ne parvint plus en Europe. Napoléon encouragea grandement la production du sucre blanc que des chimistes allemands avaient extrait de la betterave. Cependant […] le produit obtenu était d’un goût désagréable. Il fallut le purifier […] Mais, lors de ces purifications successives, toutes les substances minérales, toutes les vitamines qui accompagnent le sucre et en permettent l’emploi par la plante, furent éliminées. On obtint une substance chimiquement pure, donc morte, d’un goût certes agréable, mais uniquement porteuse de ce qu’on nomme aujourd’hui des calories vides. » (Soyez bien dans votre assiette jusqu’à 80 ans et plus, Tchou, 1980)


Même punition pour la farine complète avec l’apparition des meuneries modernes : sous prétexte que la farine raffinée se conservait mieux et facilitait le travail du pain (bref : était plus rentable !), meuniers et boulangers ont commencé à nous servir des pains joliment blanc mais déficients en vitamines et sels minéraux. Et nous de les accueillir comme un progrès par rapport au pain brun de nos ancêtres !


Entre le sucre, le sel, les pâtes, le pain, la farine et les huiles extraites à cha