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Vrai – Faux : l’eau potable du robinet. Eau de qualité ou eau "technocratique" à améliorer ?

Dernière mise à jour : 20 déc. 2023

La confusion domine en matière d’eau... La limpidité fait le plus souvent défaut... Le marketing s’impose comme source d’information… y compris curieusement pour l’eau potable du robinet. Entre les affirmations rassurantes des pouvoirs publics, le marketing des régies de l’eau et les critiques des filtres par les journalistes, pas grand monde n’ose questionner l’eau du robinet et les citoyens boivent le plus souvent la tasse via une déshydratation chronique évidente. Qui réussit à boire avec plaisir 1,5 litre d'eau plate et tempérée par jour ? Essayons de rétablir ensemble quelques vérités via ce vrai – faux consacré à l’eau potable du robinet.


Vrai faux sur l’eau potable du robinet. La qualité de l'eau du robinet est-elle irréprochable ou au contraire à interroger ? Est-elle bénéfique à la santé ou problématique ? Le point avec Benoît Saint Girons, auteur du livre la qualité de l’eau.
Sourire ou grimace face à l'eau potable du robinet ?

Vrai ou faux ?


Note : Ce vrai/faux est basé sur les réponses des sites internet, résultats à une recherche Google. Beaucoup s’appuient pour leurs articles (en partie) sur les données du Centre d’information sur l’eau (Cieau) sans préciser que cette association à but non lucratif n’est pas un organisme neutre et objectivement indépendant mais liée aux acteurs de l’eau dont Suez, Véolia ou le groupe Saur, comme le précise la section "Gourvernance". Autant de professionnels qui n’ont a priori pas grand intérêt à critiquer l’eau qu’ils distribuent ou des normes de potabilité qu’ils devront eux-mêmes respecter… Voir sur ce sujet l’article sur la désinformation de l’eau.


L’eau du robinet est potable ?


VRAI en soi dans nos contrées et heureusement car c’est là son principal intérêt. A l’échelle du monde, nous avons de la chance. 4,2 milliards de personnes n’ont pas accès à des services d’eau potable gérés de manière sûre et 1,2 millions de personnes meurent tous les ans dans le monde pour avoir bu une eau souillée… Bref, quantitativement ou qualitativement, nous sommes privilégiés ! Le fait d’être d’accord sur ce point essentiel ne devrait toutefois pas nous empêcher d’interroger la qualité de l’eau.


L’eau du robinet est l’eau de tous les débats… ou plutôt de l’absence de débat : il est politiquement incorrect de la remettre en cause et elle est donc toujours officiellement d’excellente qualité puisque… potable ! Circulez, y a rien à boire ! « C’est le plus potable jour de ma vie », va jusqu’à afficher une régie distributrice, comme si le mot « potable » n’était pas entré dans le langage courant comme synonyme de médiocrité… Comme le dit avec humour le bioélectronicien Roland Guétat, « une eau potable est une eau qu’on peut mettre dans un pot, rien de plus ! »


De fait, la directive européenne ne parle plus d’« eau potable » mais « d’EDCH » pour « eaux destinées à la consommation humaine ». Cela fait plus technique et l’on évite la définition médicale de la potabilité, « qui peut être bu sans danger pour la santé », sous-entendu, même sur le long terme !

« Eaupotable : la menace des polluants » titrait le magazine Sciences et Avenir en Juillet 2023 avec en couverture, bien visible, « Le scandale de l’eau potable ». «Et si de dangereux polluants n'avaient jamais été identifiés simplement faute de les avoir cherchés ? » s’interroge la journaliste, rappelant que seules 800 molécules environ sont recherchées et que « la liste des substances à surveiller est révisée tous les six ans ». Avec potentiellement 350 000 substances détectées dans l’environnement (pour 100.000 molécules commercialisées en Europe) nous avons là un taux de recherche mirifique de 0,228% !


Tous ces polluants non recherchés font évidemment courir le risque que l’eau potable… ne le soit plus ! D’où les modifications des normes, de plus en plus laxistes ? D’où les multiples dérogations utilisées ? D’où des classements de métabolites de « pertinents » à « non pertinent » pour retrouver l’apparence de la potabilité ? Tout cela fonctionne plus ou moins bien : selon l’article, 92% des eaux traitées en Bretagne et 76% des eaux dans les Hauts-de-France ne seraient déjà plus conformes aux normes ! Du pain béni, en tout cas, pour le business des eaux en bouteille !



Peut-on faire confiance à l’eau du robinet ?


VRAI selon Femme Actuelle. « Plus de 8 Français sur 10 consomment quotidiennement de l’eau du robinet. Une confiance qui se justifie : avec près de 70 mesures de qualité (pesticides, métaux lourds, pH, etc.), l’eau du robinet est l’aliment le plus contrôlé en France. Sauf cas très particuliers (canalisations en plomb), elle est potable et bonne pour la santé. »


Réponse "Qualité de l’eau" : Oui et Non


L’argument d’une majorité de citoyens consommateurs d’eau du robinet ne tient pas : une majorité consomme également de la malbouffe, du fait de la désinformation, de l’influence du marketing ou d’un pouvoir d’achat insuffisant. Une majorité des citoyens est également en déshydratation chronique. Enfin, une majorité tombe régulièrement malade ou a des problèmes de peau. Bref, suivre la majorité n’est pas toujours une bonne idée. « Il y a quelque chose de pire que d’avoir une mauvaise pensée. C’est d’avoir une pensée toute faite » disait Charles Peguy et il en va de même pour la consommation de l'eau.


Mais d’où sort ce chiffre de 70 paramètres ? La Directive n° 98/83/CE du 03/11/98 relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine, n’en liste que 48 : 2 paramètres microbiologiques, 26 paramètres chimiques, 18 paramètres indicateurs (qui comme leur nom l’indique ne sont que indicatifs) et 2 paramètres de radioactivité. 8 paramètres chimiques de plus on été introduits en 2023 en France via la directive européenne (UE) 2020/2184, dite directive « eau potable » soit désormais 56 paramètres. Nous sommes donc toujours en dessous des 63 paramètres d’avant 1989… ou des quelques 70 paramètres de la réglementation Suisse.


Pourquoi devrions-nous avoir confiance alors que nous sommes moins bien protégés qu’avant ? Les paramètres en effet se dégradent :

  • taux de pesticides autorisé multiplié par 5 (depuis 2011)

  • taux de nitrates multiplié par 20 (depuis 1920)

  • plus aucune limite de minéralité

  • métabolites de pesticides non pertinents désormais exclus du calcul pour la somme des pesticides (limite de 0,5 μg/L), ce qui permet d'en avoir du coup beaucoup plus... dont les plus dangereux !


L’eau du robinet est peut-être l’aliment le plus surveillé de France mais que se passe-t-il lorsque les normes sont dépassées ? Eh bien il y a des dérogations, qui permettent à des communes de proposer de l’eau stricto sensu non potable durant un maximum de 2 fois 3 ans (précédemment 3 fois 3 ans) !


De fait, des alertes sur l’eau ont régulièrement lieu. Ainsi, nous apprenions fin 2022 via le journal Le Monde que 20% des Français avaient obtenue en 2021 une eau ponctuellement NON CONFORME aux normes de potabilité avec des dépassements de seuil pour les pesticides et leurs produits de dégradation. En octobre 2023, le directeur de l’Agence régionale de santé (ARS) Occitanie était encore plus direct, dans un mail interne à ses cadres : « Il y a des PFAS et des métabolites partout. Et, plus on va en chercher, plus on va en trouver. [L’eau] ne doit plus être consommée, mais seulement utilisée pour tout le reste, [Il faut] donc privilégier l’eau en bouteille. » Voir l'article sur les PFAS.


Faire le lien entre « potable » et « bonne pour la santé » est un raccourcit de communicants et non de journaliste ayant fait un minimum de recherche. Nous pourrions dire à la limite qu’une eau potable n’est pas dangereuse pour la santé à court terme, en considérant par ailleurs les risques dans le reste du monde.


Bref, s’il est appréciable de pouvoir boire de l’eau du robinet sans stress d’une pathologie infectieuse, la confiance se mérite et le moins que l’on puisse dire est que les normes ne sont pas suffisamment restrictives pour être rassurantes. On peut faire confiance à l’eau du robinet comme base de travail mais cette eau doit impérativement être filtrée et dynamisée pour retrouver une eau biocompatible véritablement bonne pour la santé.



L’eau du robinet est toujours potable ?


VRAI répond Féminin Bio. « Une eau potable est une eau destinée à la consommation humaine qui peut être bue toute une vie sans risque pour la santé. Conformément aux directives européennes, le code de la santé publique fixe des limites et références de qualité pour cette eau. L’eau du robinet fait l’objet d’un contrôle sanitaire régulier de la part de l’administration. Par exemple, 310 000 prélèvements réglementaires ont été effectués en 2006 pour vérifier sa non-contamination par des micro-organismes pathogènes ou des polluants. »


Réponse "Qualité de l’eau" : Faux évidemment !


Une erreur de définition d’entrée de jeu : une eau potable est une eau qui peut normalement être bue « sans danger pour la santé ». De là à extrapoler à « toute une vie sans risque », il y a un pas que nous ne franchirons pas. Une eau destinée à la consommation humaine (EDCH) est par contre une eau "technocratique", soumise à des normes, des « limites et références de qualité » plus ou moins laxistes et en évolution régulière, généralement en berne. Les risques restent très limités à court terme mais l’absence de tout risque à long terme n’est jamais garantie !


Ces multiples contrôles sanitaires sont-ils rassurants ou au contraire inquiétants ? Si les pollutions étaient limitées en amont et les technologies fiables en aval, pourquoi y aurait-il besoin de faire autant de contrôles ? Et que contrôlent donc ces contrôles et avec quelle sensibilité ? La pollution dans son ensemble ou le simple respect des normes ? En 2021, 20% de la population française a donc bu une eau « non potable », avant que les deux molécules incriminées ne soient opportunément classées comme « non pertinentes » par l’ANSES le 30 septembre 2022. Un « tour de passe-passe » dénoncé par l’association Générations futures, selon un article du journal Le Monde.


Toutes les eaux du robinet sont polluées et, si ce n’est pas avec des résidus de médicaments ou de pesticides, c’est avec le chlore rajouté par les pouvoir publics. Un taux maximum de 0,25 mg/L. de sous-produits de la chloration (SPC) vient d’être introduit dans la nouvelle directive européenne (UE)2020/2184, taux augmenté à 0,7 mg/L (soit 2,8 fois plus) si un traitement de désinfection est susceptible de les générer… Avec du chlore, nous voilà ainsi immédiatement 2,8 fois moins bien protégés contre les SPC cancérigènes !


Bref, l’eau du robinet est de moins en moins « potable » et les EDCH, aux normes imparfaites, font nécessairement courir quelques risques à long terme. Des études sont même plus précises sur les risques encourus :

  • « Une étude a mis en lumière une augmentation du risque de cancer de la vessie et peut-être du côlon chez les sujets ayant consommé de l’eau chlorée pendant trente-cinq ans ou plus. » selon Santé Canada.

  • « Un épidémiologiste de Oak Ridge Associated Universities a réalisé une étude sur les victimes du cancer du côlon et les patients non cancéreux et a conclu que la consommation d'eau chlorée pendant 15 ans ou plus était propice à un taux élevé de cancer du côlon. » (Health Freedom News, January/February 1987)



L’eau du robinet est-elle vraiment toujours potable ?


Vrai et Faux répond Femme Actuelle, dans un article plus nuancé, contredisant leur article précédent sur la confiance à accorder à l'eau du robinet ! Etonnante incohérence entre articles… forcément génératrice de confusion...


Mais la critique de l’eau du robinet par un média grand public est suffisamment rare pour ne pas ici la souligner : « La France est un des pays qui contrôle le mieux l’eau avec 24 millions d’analyses réalisées tous les ans, par les autorités sanitaires et les opérateurs privés. Un bon point certes, mais qui n’empêche pas un grand nombre de composés chimiques, mal dosés, de résider dans l’eau du robinet. De plus, l’impact de certains pesticides ou de métabolites de pesticides – déchets organiques formés à la suite de réactions chimiques – n’est pas suffisamment étudié. »


Commentaires "Qualité de l’eau" :


La potabilité est une norme a minima qui a le mérite d’exister mais qui est basée (en partie) sur des considérations de santé publique (absence de microbes pathogènes) mais aussi sur des considérations industrielles, techniques et/ou économiques : il y a ce que les industriels peuvent respecter sans trop de difficultés, ce que les technologies actuelles permettent .de mesurer, ce qui arrange et ce qui ne revient pas trop cher, sachant que la majorité de l’eau est utilisée pour l’agriculture, l’industrie ou nos toilettes.


Ainsi, comment expliquer ces 200 mg/L de sodium autorisés dans l’eau alors que les eaux de surface en contiennent rarement plus de 20 mg ? Eh bien pour permettre le très lucratif business des adoucisseurs à sodium, pourtant grave scandale sanitaire et écologique !

Les normes ont le mérite d’exister mais elles sont laxistes afin de pouvoir être respectées sans trop de mal par les gouvernements. Et comme les pollutions chimiques et agricoles continuent d’augmenter, eh bien ces normes sont en berne, comme dernièrement avec les métabolites dits "non pertinents" exclus du calcul des pesticides totaux.


Les dépassements ponctuel des normes suffit en outre déjà à s’inscrire en faux : l’eau du robinet ne peut et ne sera JAMAIS « toujours potable » !



L’eau du robinet est-elle saine ?


VRAI évidemment selon les pouvoirs publics, les multinationales de l’eau et l’ensemble des sites « grand public » consultés. FAUX par contre selon les sites des fabricants de filtres. Conflits d’intérêt dans les deux cas, sachant qu’il est « Difficile pour un homme de comprendre une chose si son salaire dépend de ce qu’il ne la comprenne pas » (Upton Sinclair)


Réponse "Qualité de l’eau" : Faux mais…


L’eau du robinet est toujours polluée (même si dans les normes), oxydée (du fait notamment du chlore) et généralement à tendance alcaline (afin de protéger la tuyauterie) : elle est donc assez loin des besoins d’un organisme essentiellement fait d'eau. L’eau du robinet est très rarement biocompatible et c’est pourquoi nous n’arrivons pas à en boire suffisamment. De fait, 70% des Français seraient en déshydratation chronique avec 2-3 verres par jour seulement...


Reprenons la définition de l’adjectif "sain" selon Le Robert (via Google) :


« 1. Qui est en bonne santé (opposé à malade) ; dont l'organisme fonctionne normalement. » L’organisme est résilient et ne va pas se dérégler au premier verre mais on constate néanmoins, quasi immédiatement, une grande différence de vitalité de l’organisme (mesurée précisément en électro-acupuncture) entre un verre d’eau chlorée du robinet et une eau filtrée et dynamisée. A long terme, la qualité de l’eau et donc de son hydratation fait évidemment la différence entre la bonne santé et les pathologies. Est-ce la raison pour laquelle les médecins n’y sont absolument pas formés ?


« 2. Qui jouit d'une bonne santé psychique. Être sain de corps et d'esprit »

Stresser face à son eau ne sera pas bon pour la santé psychique et l’on ferait mieux en effet de se rassurer en optimisant soi-même la qualité de son eau. Les techniciens font ce qu’ils peuvent via des normes a minima mais la qualité de l’eau est avant tout une affaire personnelle, idéalement au niveau de ses robinets et non au travers des bouteilles plastiques des supermarchés.


« 3. Qui contribue à la bonne santé, n’a aucun effet funeste sur l’état physique. »

Il vaut mieux boire une eau chlorée que de mourir de soif mais, en dehors de réflexions caricaturales, l’eau du robinet « potablement polluée et chlorée » ne correspond pas aux besoins de l’organisme et ne contribuera donc certainement pas à sa santé ou vitalité.


« 4. au figuré. Qui ne présente aucune anomalie cachée. Une affaire saine. »

L’eau du robinet présente de nombreuses anomalies cachées que l’on ne peut ou que l’on ne souhaite pas mesurer. Les études indépendantes sur les effets du chlore ou des résidus de pesticides à long terme sont ainsi par exemple assez rares…


Bref, les définitions sont importantes et il serait temps de ne plus confondre "potable" et "sain". Normes technocratiques d’un côté, besoins physiologiques de l’autre et il est rare que les deux fassent bon ménage, pour le plus grand bonheur de Big Pharma. Théorie du complot ? Non : la corruption des politiques et la vénalité des multinationales permettent déjà d’expliquer beaucoup de choses…



L’eau du robinet a toujours le même goût ?


FAUX selon Modes et Travaux, dans un article intitulé « 7 idées reçues sur l’eau du robinet » ou, plus exactement, 7 pages prétextes à une inondation de publicités ! Chez certains médias, l’eau est de toute évidence surtout affaire de liquide…


La neutralité ou standardisation du goût de l’eau est une curieuse réflexion sachant que l’eau pure H2O n’existe pas mais le site nous explique : « L’eau du robinet a plusieurs origines. Par exemple, 50 % de l’eau que boivent les Parisiens provient de la Seine, de la Marne et de l’Eure et 50 % est issue des nappes naturelles souterraines. En Alsace, 98 % de l’eau est puisée dans les sources souterraines et les nappes phréatiques. »


Il est rassurant en effet d’apprendre que l’eau du robinet est produite localement, au contraire des eaux en bouteilles qui parcourent en moyenne 300 km en camion. Il aurait été toutefois plus pertinent de nous parler des minéraux : ceux-ci sont moindres dans les eaux de surface que dans les nappes phréatiques et l’eau qui en est tirée a donc forcément un goût moins prononcé.


Le site poursuit : « Elle a donc une saveur différente selon le lieu où elle est extraite. Pour éviter son goût désagréable, il suffit de la laisser reposer avant de la consommer. »


Curieuse conclusion : laisser reposer les minéraux permettrait d’en éviter le goût ? Il s’agit de tout évidence là plutôt du goût du chlore, qui n’a plus rien à voir avec la localité mais plutôt des directives des pouvoirs publics, qui en imposent toujours plus au nom de la peur irraisonnée des bactéries, des terroriste ou dernièrement des virus…


Du point de vue du chlore, on pourrait en effet dire que l’eau du robinet a globalement toujours la même odeur, peu ragoûtante de la Javel. Ce serait toutefois inexact : de nombreux villages n’ajoutent pas de chlore à leur eau distribuée très localement tandis que des municipalités (Amsterdam, Zurich) ou des régions (Bavière en Allemagne) ont réussi à s'en débarrasser presque totalement et ainsi à offrir une eau potable sans odeur et nettement moins de risques à long terme.



L’eau du robinet : on peut la boire les yeux fermés ?


VRAI, toujours selon Modes et Travaux. « En France, l’eau est un des aliments les plus contrôlés par les pouvoirs publics et les entreprises chargées de son exploitation. Avant de la déclarer potable, soixante à cent cinquante paramètres, définis par le code de la santé publique et dans le cadre des normes européennes (couleur, odeur, taux en sulfates, en chlorures, substances potentiellement indésirables comme le fer, les nitrates, l’arsenic, le plomb, la bactérie E. coli, les pesticides), sont analysés. Les concentrations tolérées sont infimes et bien inférieures aux seuils tolérés par le corps humain. »


Réponse "Qualité de l’eau" : Vrai mais...


Servez-vous un verre d’eau, fermez les yeux et buvez-le. Voilà, vous avez bu de l’eau du robinet les yeux fermés ! Cela vous a permis au passage de constater, en vous concentrant sur le ressenti tactile, à quel point cette eau était peu hydratante puisque oxydée/oxydante du fait du chlore.


60 à 150 paramètres maintenant ? Pourquoi pas tant que nous y sommes quelques milliers ? Ce serait en effet la moindre des choses sachant que plus de 100 000 polluants chimiques sont susceptibles de se retrouver dans l’eau ! Mais non, le nombre de paramètres en Europe n’est toujours que de 56 (contre 73 en Suisse).


Les concentrations tolérées sont infimes et bien inférieures aux seuils tolérés par le corps humain ? Certes mais quid de l’effet cocktail ? Quid de l’accumulation sur des dizaines d’années ? Quid surtout de l’effet du chlore et de ses dérivés cancérigènes ? Quid si je ne bois pas assez parce que cette eau n’est pas appréciée par mon organisme qui naturellement la rejette ?


« Si 100% des polluants ne peuvent être éliminés, en matière de pesticides par exemple, l’eau du robinet est moins touchée que les aliments que nous mangeons quotidiennement (moins de 5% de notre exposition globale). Buvez en toute sérénité, l'eau est le produit de consommation courante le plus surveillé en France ! » précise Veolia.


On peut naturellement choisir de faire confiance aux pouvoirs publics et aux régies « les yeux fermées ». Cela permettra alors certainement de mieux dormir mais on se réveillera à terme malade, ce qui permettra d’avaler « les yeux fermés » toute sorte de médicaments encore plus chimiques, jusqu’à, in fine, « fermer les yeux » pour de bon !


Ouvrir les yeux et prendre en mains la qualité de son eau est le plus important dans une optique d’écologie personnelle mais encore convient-il pour cela d’être un minimum éveillé ! Le fait que vous soyez ici à lire cet article semble en tout cas le démontrer. ;-)



L’eau du robinet a souvent une odeur de chlore ?


Vrai évidemment. Personne ne niera l’évidence, même s’il existe encore heureusement des régions où l’eau n’est pas chloré. Mais officiellement, le chlore c'est pour notre bien et c'est INDISPENSABLE ! Comment justifier sinon d’en augmenter régulièrement la dose ?


Pour l’Association nationale de défense des consommateurs CLCV, dans un (relativement bon) article Eau : saurez-vous démêler le vrai du faux ?, « La chloration est utilisée pour le traitement de l’eau des réseaux publics d’eau potable. Cela consiste à détruire les bactéries, germes vivants et les matières organiques. Le chlore permet d’assurer la qualité microbiologique de l’eau du robinet en vue d’être consommé. La quantité de chlore présente dans l’eau du robinet revient à une goutte de chlore pour le contenu d’environ 5 baignoires. Pour effacer cet éventuel goût de chlore il est conseillé de mettre l’eau du robinet dans une carafe ouverte pendant quelques heures dans le réfrigérateur. »


Pour Femme Actuelle, Vrai/Faux : 10 idées reçues sur l’eau potable (et non pas 11 comme annoncées) « Le chlore est utilisé à doses infimes (0,3 mg/l) pour garantir la qualité bactériologique de l’eau pendant son transport jusqu’au robinet. C’est pourquoi un léger goût peut subsister. Remplir une carafe d’eau vingt à trente minutes environ avant de la boire permet de laisser le temps au chlore de s’évaporer. »


Pour Modes et Travaux, « C’est un gage de qualité bactériologique. A la sortie de la station de pompage ou de traitement, l’eau est rigoureusement conforme aux normes bactériologiques en vigueur. Cependant, des agglomérations injectent, à titre de précaution, du chlore pour éviter toute contamination bactérienne durant le transit dans les canalisations. En France, la concentration injectée est de l’ordre de 0,3 milligramme par litre, soit une goutte pour mille litres. »


Pour le site Meersens : « Les détracteurs de l’eau du robinet vous parleront de son goût parfois désagréable. Cela dépend de l’endroit, certains réseaux d’eau du robinet ont un goût très neutre. Cependant, il est vrai que certaines eaux du robinet peuvent avoir un goût chloré, cela vient de l’ajout à l’eau d’un traitement au chlore pour éviter la prolifération des microorganismes. Rassurez-vous ce goût peut être enlevé en laissant reposer l’eau à l’air libre ou au réfrigérateur avant consommation. »


Enfin, Veolia « Quand l’eau du robinet a un goût de chlore, mieux vaut ne pas la boire » ÇA, C’EST FAUX La dose infime de chlore que contient l’eau du robinet - une goutte pour 1000 litres ajoutée lors de son passage à l’usine de potabilisation - est nécessaire pour empêcher le développement des bactéries pendant son acheminement. Cette microdose peut se ressentir quelques secondes après que vous ayez versé l’eau dans un verre, mais elle s’évapore vite et surtout, elle est totalement inoffensive. »


Commentaires "Qualité de l’eau" :


Le chlore comme panacée comme les microbes pathogènes ? En réalité, le chlore n’intervient plus qu’en dernier étape, lorsque toutes les bactéries ou virus problématiques ont déjà été supprimées par l’ozone et/ou les ultra-violets (UV). Dans les faits, des bactéries et parasites sont résistants au chlore, également peu efficace contre les protozoaires (en particulier le Cryptosporidium) et les virus, d’où de nombreuses épidémies de gastro-entérites virales hivernales.


Depuis les (rares) études sur les trihalométhanes ou THM (chloroforme, bromodichlorométhane, bromoforme…), classés « cancérogènes possibles » (Groupe 2B) par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), la préchloration en amont est désormais exclue : pas question de jouer avec les matières organiques encore en suspension et générer ainsi trop de composés organochlorés.


Pas de chance, les concentrations de THM doublent en moyenne entre l’usine et le robinet. Le risque est connu puisque la directive européenne en autorise 100 μg/litre et précise : « Si possible, sans compromettre la désinfection, les États membres devraient s’efforcer d’atteindre une valeur inférieure »


Pourquoi continuer à utiliser le chlore ? Eh bien parce qu’il est peu coûteux (l’économie est au cœur des normes de potabilité) et aussi parce que le chlore possède des propriétés rémanentes très pratiques : son action désinfectante est valable tout au long du réseau de distribution d'eau, jusqu’au robinet de l’usager final. Avec le chlore, nous avons moins de chance de noter la présence du biofilm de la tuyauterie…


Le chlore utilisé en faible quantité durant des décennies a en effet créé un phénomène de biorésistance chez les bactéries : la vie trouve toujours un moyen ! Résultat ? « Même dans des réseaux constamment chlorés, le biofilm peut représenter jusqu’à 10 puissance 7 bactéries/cm2 […] prouvant l’inefficacité réelle du traitement sur ces biomasses fixées. » explique Jean-Claude Block du CNRS.


Augmente-t-on régulièrement les doses de chlore afin de ne surtout pas révéler l’inefficacité du chlore ? Nous sommes en tout cas très loin de la version officielle selon laquelle le chlore serait indispensable pour nous éviter de tomber malade. La guerre contre les bactéries (ou les virus) est absurde et perdue d’avance et nous ferions mieux d’interroger le dogme de Pasteur et de renforcer notre système immunitaire !


« Le microbe n’est rien, le terrain est tout ! »

Il est officiellement facile d’éliminer le chlore en laissant celui-ci s’évaporer ? Vous aurez toutefois noté qu’aucun site ne s’accorde sur le protocole, de vingt minutes à plusieurs heures, à l’air libre ou au réfrigérateur (il est pourtant déconseillé de boire de l’eau froide). L’impact du chlore sur la structure de l’eau (et donc son appréciation en bouche) n’est dans tous les cas jamais discuté…




Le chlore dans l’eau est dangereux pour la santé ?


Pour Féminin Bio, c’est FAUX ! « L’odeur d’eau de Javel qui se dégage parfois de l’eau du robinet est due au chlore ajouté à l’eau. Le chlore est utilisé pour garantir la qualité bactériologique de l’eau durant son transport dans les canalisations jusqu’à votre robinet. En outre, il contribue à la sécurité sanitaire de l’eau, car il réagit avec la plupart des polluants. Au contraire, sa disparition à un stade du traitement ou du transport dans les canalisations donnerait aussitôt l’alerte. »


Réponse "Qualité de l’eau" : C’est malheureusement vrai !


Le chlore réagit avec la plupart des polluants ? Le chlore devrait plutôt être considéré comme le premier polluant, bien avant les résidus de médicaments ou de pesticides ! Voir à cet égard l’article très exhaustif qui lui est consacré : Et si le chlore était le principal polluant de l'eau ?


Pour être exact, ce n’est pas tant le chlore que les dérivés du chlore (THM) qui sont problématique pour la santé puisque « cancérigènes possibles ». Le chlore a néanmoins une conséquence délétère indirecte et immédiate : oxydant majeur, il oxyde l’eau et la rend peu agréable à boire, irritante pour la peau et les muqueuses. On ne boit pas assez et, en déshydratation chronique, on développe ainsi rapidement des douleurs et des problèmes de santé. Les problèmes de peau (qui font le bonheur des dermatologue et des fabricants de cosmétiques plus ou moins chimiques) sont en prime !


Retrouver le plaisir de boire est l’objectif essentiel d’une écologie personnelle et cela passe naturellement par la filtration du chlore. Bonne nouvelle : tous les filtres via charbon actif font correctement ce travail ! Pourquoi n’en entend-on jamais parler ou alors pour les critiquer ? Outre la frilosité à ne pas suivre la Voix de son Maître et son dogme de l’eau du robinet parfaite, il ne faudrait tout de même pas non plus trop nuire au juteux business des eaux minérales, aux mains de puissantes multinationales et donc potentiels annonceurs… Très rares sont ainsi les articles à expliquer que l’on peut obtenir une meilleure eau chez soi à partir de l’eau du robinet, sans plastique et sans risques.



L’eau du robinet contient trop de calcaire ?


FAUX, répond Modes et Travaux. « Le calcaire, c’est du calcium, donc excellent pour les os et les dents. Et boire un litre d’eau dure (riche en calcaire) couvre 15 à 20 % de nos besoins en calcium ! Seul hic : les canalisations et les tuyaux des machines à laver le linge ou la vaisselle peuvent être entartrés à cause d’un excès de calcaire. Pour éviter ce problème, arrêtons de chauffer l’eau au-delà de 60 °C. »


« Hé Non, répond Veolia, Ce qui est vrai pour un lave-linge ne l’est pas forcément pour un humain. Ainsi, boire de l’eau calcaire ou « dure » n’est pas contre-indiqué. Au contraire, une grande partie de la dureté de l’eau est due au calcium et au magnésium, deux éléments essentiels à l’homme. Une eau « dure » participe donc à l’apport journalier en calcium dont l’organisme a besoin (solidification des os, fonctionnement des muscles, transmission de l’influx nerveux, processus de coagulation du sang…). Comme quoi, on est souvent trop durs avec le calcaire… »


Commentaires "Qualité de l’eau" :


Le calcaire est en effet du calcium et du magnésium qui, vers 55°C, forment le tartre, pour le plus grand plaisir des vendeurs d’adoucisseurs à sodium, dont le Vrai-Faux serait à lire de toute urgence par tous ceux qui ne souhaitent pas se faire avoir.


Trop dur avec le calcaire, certainement, mais pas assez dur vis-à-vis des médecins et de l’Académie de Médecine qui continuent de recommander les minéraux inorganiques des eaux alors que nous sommes hétérotrophes et donc incapables de les assimiler correctement. Nous ne léchons pas de cailloux et devons pour nos minéraux passer par les végétaux !


Les vendeurs d’eaux minérales mettent toujours en avant le pourcentage des ions de leurs eaux comparées aux Apports Nutritionnels Conseillés (ANC) mais cette contribution n’est que théorique et absolument pas scientifique. Voilà des décennies que l’on trompe le consommateur, qu’on l’encrasse et que l’on épuise ses reins !


Il est donc étonnant de retrouver ici les soi-disant bienfaits des minéraux alors qu’un avantage indéniable de l’eau du robinet sur les eaux en bouteille est leur teneur plutôt limitée en minéraux et donc un moindre effort à fournir par l’organisme pour les éliminer. Même si la teneur maximale en minéraux ne fait plus partie des critères de potabilité (ils étaient avant 1961 de 500 mg/L. au maximum), très rares sont les eaux à dépasser ce seuil, à comparer avec les 2513 mg/L de Hépar ou les 2078 mg/L de Contrex.


C’est ce qu’admet d’ailleurs Modes et Travaux dans une autre section « L’eau du robinet : côté oligo-minéraux, elle est idéale : Elle présente un dosage qui la rend consommable par tous les membres de la famille, et ce, tous les jours, tandis que les eaux minérales et de source (type Hépar, Contrex, Vichy…) peuvent s’avérer trop riches en sels minéraux. Il est donc préférable de les consomme avec parcimonie. »


Attention tout de même à ne pas tout confondre : certaines eaux de sources (dont quelques sources Cristaline) et de rares eaux minérales (généralement distribuées en magasin bio) sont encore plus faiblement minéralisées que l’eau du robinet et alors évidemment préférables… puisque sans chlore ! On obtiendra cette même légèreté minérale avec l’osmose inverse, seul dispositif capable d’éliminer une bonne partie des minéraux (mal inassimilables donc) des eaux.



L’eau du robinet : on ignore sa composition ?


FAUX, continue Modes et Travaux « Toutes les analyses sont consultables dans les mairies, chez les distributeurs d’eau et sur le site du ministère de la Santé (infos sur Social-sante.gouv.fr, rubrique « Eaux »). La réglementation impose de joindre à la facture d’eau, une fois par an, une synthèse d’information sur la qualité de l’eau, réalisée par l’Agence régionale de santé (ARS). Vous pouvez la demander à votre propriétaire et à votre syndic. »


Commentaires "Qualité de l’eau" :


S’il est vrai qu’une information de la qualité de l’eau existe, les détails de cette qualité sont laissés à l’appréciation des communes, en témoigne le site du gouvernement où le nombre de paramètres communiqués varie sensiblement. Y aurait-il des choses à masquer ? Pourquoi pas une fiche unique à compléter ? Lorsque l’information est ainsi parcellaire, la limpidité fait forcément défaut…


Aucun laboratoire n’est en outre en mesure de faire une analyse exhaustive de la composition exacte de l’eau, potentiellement chargée de plus 100 000 substances chimiques. Les appareils de mesure ne sont pas suffisamment fins et nous sommes avec l’eau dans l’infiniment petit : 100 trillons de molécules d’eau tiennent dans une seule goutte d’eau !


Bref, des synthèses parfois beaucoup trop synthétique auxquels s’ajoutent des paramètres de qualités pas forcément très pertinents. Le taux d’oxydo-réduction ou rH2 de la Bioélectronique de Vincent (BEV), la science de l'eau qui dérange (voir mon article dans le Magazine NEXUS Juillet-Août 2023), n’est ainsi jamais communiqué alors qu’il permet de distinguer immédiatement une eau oxydante (et donc irritante et asséchante) d’une eau anti-oxydante bénéfique à l’organisme. Pourquoi cela ? Eh bien peut-être parce que toutes les eaux chlorées sont forcément oxydantes ! Du point de vue de celle valeur, l’eau traitée de Genève apparaîtrait par exemple comme l’une des pires d’Europe, très loin du marketing déployé par la Régie pour faire croire à l’excellence de son eau…



Il est très risqué de donner de l’eau du robinet à un bébé ?


FAUX, affirme Meersens, « On a tendance à donner de l’Evian, l’eau du Mont Roucous ou tout autres eaux contenant la mention « convient à la préparation des aliments des nourrissons » aux bébés car ce sont des eaux faiblement minéralisées ce qui correspond à leurs besoins. Cependant l’eau du robinet peut convenir si certaines précautions sont prises. Premièrement il est impératif que les canalisations ne contiennent pas de plomb. Il faut aussi laisser l’eau (à une température inférieure à 25°C) couler quelques secondes avant de l’utiliser pour bébé et il est fortement conseillé de la faire bouillir avant utilisation. »


Commentaires "Qualité de l’eau" :


Laisser l’eau à une température inférieure à 25°C mais la faire bouillir ? Pour quoi faire exactement alors que l’eau du robinet est réputée sans bactéries ? Le chlore ne serait donc pas si efficace que cela ?


L’eau du robinet pourrait en effet parfois convenir mais encore faut-il s’être assuré du respect de certains paramètres. La législation des eaux à destination des nourrissons est assez laxiste et tolère par exemple des eaux beaucoup trop chargées en minéraux (Evian est à 345 mg/L alors que Volvic est à 130 mg/L et Mont Roucous à 29 !) La norme pour les nourrissons est de 500 mg/L soit la même norme que pour les adultes avant 1961, ce qui devrait interroger ! Si les médecins continuent de recommander moins de 500 mg/L pour les adultes, les naturopathes recommandent moins de 200 mg et les adeptes de la Bioélectronique souvent moins de 50 mg/L… ce qui exclue quasiment toutes les eaux en bouteille et toutes celles du robinet ! Pour les nourrissons, je placerais la limite à 200 mg/L – ce qui correspond à des eaux du robinet puisée dans les lacs par exemple – avec une préférence pour les eaux encore moins chargées, la plus légère d’Europe étant la Lauretana avec 14mg/L seulement ! Voir tableau des eaux minérales.


Les sulfates doivent également être inférieurs à 140 mg/L (contre 250 mg pour la norme de potabilité), les nitrates à 10mg/L maximum (contre 50 mg/L au robinet) et le fluor à 0,3-0,5 mg/L maximum contre 1,5 mg/L. Bref, un peu plus de paramètres à contrôler avant de faire confiance à l’eau du robinet pour son nourrisson !


Sommes-nous avec un nourrisson condamnés par craintes et suspicions aux meilleures eaux en bouteille ou est-il possible de filtrer son eau ? Toute eau du robinet peut en effet être rendue acceptable pour les nourrissons mais seul l’osmose inverse offre alors les garanties nécessaires en filtrant 98-99% de tous les polluants et l’essentiel des minéraux. On s’assurera par contre de ne pas développer de bactéries dans son réservoir et de changer régulièrement les filtres !



L’eau du robinet est de moins bonne qualité que l’eau en bouteille ?


FAUX toujours selon Meersens. « L’eau du robinet tout comme l’eau en bouteille suivent une réglementation très stricte. Il faut aussi savoir que l’eau du robinet est l’un des produits alimentaires les plus contrôlés. Ce n’est pas moins de 70 paramètres différents qui font l’objet d’une surveillance et sont régulièrement contrôlés. En France, l’eau du robinet est donc parfaitement saine et consommable quotidiennement. Il faut cependant noter que dans certaines régions, il arrive que l’eau du robinet, quelques jours par an, soit polluée (par des pesticides, nitrates ou autres résidus), dans ce cas, la population est prévenue. »


Commentaires "Qualité de l’eau" :


Côté pollutions, l’eau du robinet est généralement moins propre que les eaux en bouteille… puisque chlorée ! On peut retrouver ponctuellement des résidus de pesticides ou de plastique dans des eaux en bouteille mais cela est sans commune mesure avec les pollutions de l’eau traitée.


Côté dureté, l’eau du robinet a par contre l’avantage sur un certain nombre d’eaux en plastique, beaucoup trop chargées en minéraux inassimilables et ainsi à considérer comme des polluants. De fait, de nombreuses eaux minérales ne répondent pas aux critères de la potabilité et ne peuvent être considérées comme des eaux de consommation courante.


Il est par contre malhonnête d’affirmer que la qualité de l’eau du robinet pourrait être équivalente à des eaux de source faiblement minéralisées mises en bouteille. Moins chère et plus pratique, c’est une évidence, mais certainement pas meilleure, la preuve étant que nous avons du mal à la boire. L’alternative pour mettre tout le monde d’accord ? Filtrer son eau du robinet pour enlever l’essentiel et ensuite lui redonner de l’énergie via l'étape de la dynamisation. Mais, fort curieusement, les journalistes et les sites grand public, ne parlent jamais de cette stratégie de bon sens. Pour ne pas concurrencer les embouteilleurs-annonceurs ?



L’eau du robinet est meilleure que l’eau en bouteille ?


VRAI évidemment selon le dogme officiel ! A lire la majorité des articles ou sites, l’eau du robinet est vainqueur dans tous les cas de figure : « L’eau en bouteille moins saine que celle du robinet » (MaisonBrico), « Santé, planète, budget... Pourquoi il faut préférer l'eau du robinet à l'eau en bouteille » (Europe 1), « L’eau du robinet: que des avantages ! » (FRC), « L’eau du robinet, économique et écologique ! » (Greenweez)


Ces conclusions définitives sont prises sur la base de trois arguments récurrents, forcément véridiques puisque ce sont les pouvoirs publics et les Régies qui le disent :

  • L’eau du robinet est l’aliment le plus surveillé

  • L’eau du robinet obéit à des normes strictes et il n’y a donc aucun danger à la boire

  • L’eau du robinet est beaucoup plus écologique que l’eau en bouteille


Dans les faits, surveillance ne signifie pas absence de pollution ou de risque, les normes sont en berne et donc de moins en moins strictes et il y a tromperie sur le terme écologique (voir plus bas).


Dans de rares cas, l’eau du robinet sera meilleure que les eaux en bouteille mais à priori non. Au-delà des résidus de polluants, l’eau traitée au chlore est en effet toujours alcaline (pour protéger la tuyauterie) et généralement très oxydée (à cause du chlore oxydant), une combinaison désastreuse pour l’hydratation et la santé à long terme. Et si l’eau a été adoucie via un adoucisseur à sodium, c’est encore pire car elle n’est alors même plus consommable !


Mais, comme nous l’avons vu, l’eau en bouteille n’est pas systématiquement meilleure que l’eau du robinet non plus ! Certaines eaux en bouteille sont en effet beaucoup trop minéralisée pour être de consommation courante, étant entendu que nous sommes hétérotrophes et donc incapables d’assimiler correctement les minéraux inorganiques des eaux. Et si l’eau est gazeuse, c’est encore pire : aucun animal ne boit d’eau chargée en CO2 !


Bref, le match est loin d’être plié et l’enfer se cache dans les détails : le type de traitement de l’eau (certaines communes arrivent à se passer du chlore) et la composition minérale. Le meilleur critère : ai-je plaisir à boire et bois-je suffisamment sans me boucher le nez ou faire la grimace ?


Il n’y a en fait qu’un cas de figure dans lequel l’eau du robinet est généralement supérieure à l’eau en plastique : lorsqu’elle a été correctement filtrée et dynamisée. Alors, biocompatible, elle correspond aux besoins de l’organisme et, dans le meilleur des cas (avec par exemple le Biodynamizer) à l’énergie d’une eau de source de montagne ! Rappelons que l’énergie des eaux en plastique n’a pas grand-chose à voir avec l’énergie initiale à la source ou au griffon…




L’eau du robinet est écologique ?


VRAI à nouveau pour l’ensemble des sites consultés ! A l’heure du greenwashing, une telle unanimité devrait pourtant paraître suspecte et interroger…


En fait, tout est question de définition. L’eau du robinet est écologique selon la définition de l’écologie politique à savoir les économies d’énergie (du système) et la moindre empreinte carbone ou CO2 (gaz que l’on retrouve, au passage, dans les eaux pétillantes). Elle n’est par contre pas écologique du tout selon la définition étymologique de l’écologie à savoir l’optimisation de son environnement immédiat afin de favoriser sa santé et sa vitalité !


Du grec oikos (« maison, habitat ») et logos (« discours ») – l’écologie est la science des conditions d’existence dans un environnement donné… Non pas éviter le plastique mais ne pas tomber malade. Non pas avoir peur des bactéries mais renforcer son terrain. Non pas se forcer à boire une eau chlorée mais boire avec plaisir une eau biocompatible. Différence essentielle entre une écologie politique infantilisante et une écologie personnelle pour retrouver, sa santé, sa vitalité… et sa capacité de réflexion !


L’eau du robinet est toujours alcaline (pour protéger la tuyauterie) et oxydée (à cause notamment du chlore oxydant). Elle se retrouve ainsi, selon la Bioélectronique de Vincent (BEV), référence de quasiment tous les experts de l’eau, sur le terrain des cancers, des virus et des vaccins. Une eau « potable » aussi délétère n’est donc absolument pas écologique, ne serait-ce que parce que l’on a du mal à la boire et donc à s’hydrater correctement.


« Primum non nocere, d’abord ne pas nuire » disait Hippocrate et il faut être très hypocrite ou mal formé (ce qui est malheureusement le cas des médecins, des écologistes, des journalistes ou des techniciens) pour recommander l’eau traitée au chlore en eau de consommation courante !




L’eau du robinet est une excellente base de travail ?


VRAI ! C’est la solution pour mettre tout le monde d’accord et réconcilier les définitions : correctement filtrer et dynamiser son eau du robinet ! Terminés les bouteilles plastiques, économies substantielles et meilleure eau à la clef ! Attention par contre aux arnaques commerciales et aux manipulations : au moins 9 systèmes vendus sur 10 ne sont pas suffisamment performants (filtration bas de gamme, absence de toute dynamisation,…), créent des risques (relargage de sel, prolifération microbienne dans le réservoir, eau plus alcaline, risque de désorption,…) ou coûtent trop cher (marketing des grosses marques, vente en réseau,…)


La qualité de l’eau devrait être le premier réflexe d’une écologie personnelle mais la confusion domine afin de préserver les mauvaises habitudes et les citoyens boivent le plus souvent la tasse. Les meilleures solutions sont celles qui, à partir de l’eau du robinet, améliorent la qualité de l’eau tout en évitant tout risque supplémentaires. Ceci exclut a priori les fontaines à eau à plus ou moins gros réservoir (sources de bactéries) ou à sodium (filtres de certaines carafes filtrantes ou adoucisseur) et intègre normalement un principe de dynamisation afin de retrouver une eau au naturel.


Alors, nous retrouvons le plaisir de boire et, correctement hydraté via une eau biocompatible, pouvons enfin dire adieu aux bouteilles plastiques et apprécier, sans dogme infantilisant ou marketing mensonger, l’eau du robinet !


« Nous sommes mal en point, car nous maltraitons l’eau. Améliorons enfin sa qualité et nous irons tous beaucoup mieux. »


Pour en savoir encore plus sur l’eau potable du robinet et les solutions écologiques de filtration et de dynamisation :

Article de référence : Quelle est la vraie qualité de l'eau potable du robinet ? Vidéo Conférence-Tutoriel : La vraie qualité de l’eau (21’58) L'eau du robinet sur le portail de référence sur l’eau : www.lemieuxetre.ch Mon livre La qualité de l’eau (Ed. Médicis, 2020) Me contacter pour une analyse gratuite et experte de votre situation : +41 (0)76 532 8838 (rappel possible), sms ou mail



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