Perdre du poids tout en buvant ? Le rêve de toute personne soumise au diktat de la minceur… Nous savons depuis longtemps que « tous les régimes sont efficaces, sauf à long terme » mais qu’en est-il des effets de l’eau ? Est-il vraiment possible de perdre du poids tout en s’hydratant ? Quelles sont les meilleures eaux pour maigrir ou éliminer les graisses ? Comment distinguer le vrai du faux – sous influence des embouteilleurs – et dépasser la confusion des multiples articles superficiels sur le sujet ? Surprises et solutions écologiques sans plastique et sans risques avec l’auteur du livre La qualité de l’eau (Ed. Médicis, 2020).
Pour vous repérer facilement dans l'article :
Les meilleures eaux pour perdre du poids en 3 minutes chrono !
Depuis le « Buvez – éliminez ! », la promesse de la perte de poids est un argument majeur des embouteilleurs, prêts à tout pour vendre leurs bouteilles d’eau en plastique. Mais y a-t-il du vrai derrière le marketing ? Oui il y en a… mais il est en l'occurrence bien caché ! Ainsi, le « Buvez – Eliminez ! » ne concerne pas les graisses mais les minéraux des eaux, que l’organisme ne peut assimiler correctement (nous sommes hétérotrophes) et doit éliminer via les urines, via un surtravail des reins.
L’eau n’est normalement pas considérée comme un aliment car elle ne requiert pas de digestion et n’apporte pas de calories à l’organisme. Tout ceci change avec les eaux fortement minéralisées qui, comme le précise l’OMS, « sont considérées comme des aliments plutôt que comme des eaux de boisson en tant que telles ». Ces eaux mettent en effet en branle l’organisme… qui doit fournir de l’énergie pour réussir à assimiler (un peu) ces minéraux – entre 1% et 25% maximum – et surtout éliminer le reste !
Cette « élimination » brûle-t-elle suffisamment d’énergie pour faire maigrir ? Certainement pas mais elle fatigue les reins qui à terme ne peuvent faire correctement leur travail, d'où un risque de calculs rénaux.
Autre danger avec les eaux riches en sel qui entraînent de la rétention d’eau et des œdèmes ou, dans une moindre mesure, avec les eaux gazeuses et leurs risques de ballonnements gastriques et d'irritations de l'intestin.
Les eaux riches en sulfates aideraient en cas de constipation et celles en bicarbonates favoriseraient la digestion mais mieux digérer n'est pas encore la perte de poids…
Alors, boire de l'eau pour maigrir : est-ce que ça marche ? Globalement, soyons limpide : l’eau qui fait maigrir n’existe pas ! Il existe par contre des eaux qui font suffisamment plaisir pour remplacer les boissons sucrées et optimisent le fonctionnement de l’organisme via une hydratation de qualité.
Maigrir avec de l’eau ne se fait ainsi que de manière indirecte :
consommer de l’eau en place des sodas ou autres boissons sucrées ou édulcorées.
nettoyer l’organisme grâce à une eau faiblement minéralisée.
lui procurer de l’énergie (protons + électrons) afin d'optimiser le métabolisme.
N’importe quelle eau ne fera donc pas l’affaire, certaines favorisant plutôt la prise de poids ou créant potentiellement des problèmes digestifs :
eaux trop chargées en sodium et donc en sel = rétention d’eau
eaux adoucies via adoucisseurs à sodium, l’un des plus grands scandales de l’eau
eaux trop minéralisées (>500 mg/L.) = aliments et sur-stimulation des reins
eaux gazeuses sans bicarbonates = ballonnements et acidification de l’organisme
eaux trop froides = problèmes de digestion et déshydratation
cafés et (dans une moindre mesure) thés industriels = déshydratation
eau chlorée et donc oxydante = création de radicaux libres
eaux alcalines = acidifiantes et sur le terrain des bactéries (ou des virus).
Au final, les meilleures eaux pour perdre du poids – jusqu’au poids de santé – via le renforcement du système immunitaire via une bonne hydratation sont les suivantes :
les eaux plates que l’on a plaisir à boire et que l’on boira donc suffisamment, sans sucre, bulles ou édulcorants.
les eaux détox à base de végétaux bio : citrons, menthe, thym,…
si l’on aime le plastique, les eaux faiblement minéralisées : Montcalm (32 mg/L.), Rosée de la Reine (26,8 mg/L.), Mont Roucous (19 mg / L.) ou Lauretana (14mg / L., l’eau la plus légère d’Europe !). Mais vu le coût de ces eaux et le nécessaire transport, en boira-t-on suffisamment ?
ponctuellement pour faciliter la digestion, les eaux riches en bicarbonates (mais pas trop en sel), généralement gazeuses : Rozana, Badoit, Quezac,...
très ponctuellement en cas de constipation, les eaux riches en sulfates et en magnésium : Hépar, Courmayeur, Velleminfroy, Contrex,...
On aura toutefois intérêt, pour l'eau de consommation courante, à partir de l’eau du robinet, à la filtrer et à la dynamiser, pour un coût toujours très inférieur à l’eau en bouteille, une disponibilité de tous les instants et – si l’on choisit bien son système – potentiellement une bien meilleure énergie magnétique, électrique et subtile via la restructuration de l’eau (liaisons hydrogène). Alors on aura plaisir à boire et, avec une eau véritablement biocompatible, on optimisera son hydratation, sa vitalité (pour faire de l’exercice) et donc potentiellement sa perte de poids !
En savoir plus sur les meilleures eaux dans une optique de perte de poids (+ 22 minutes) :
Que de bêtises sur internet à propos de l’eau et de la perte de poids ! C’est à croire que les articles sont sponsorisés par les embouteilleurs d’eaux en plastique… Certaines informations sont justes mais d’autres totalement erronées pour, au final, une belle confusion entérinant les manipulations du marketing… et les risques pour la santé ! Essayons ensemble d’y boire enfin un peu plus clair : comment perdre du poids avec l’eau ?
Les bêtises et la confusion internet (sponsorisées par les embouteilleurs ?)
« 10 eaux minceur à connaître » clame un site axé sur la minceur en bikini. Formidable, se dit-on, nous allons avoir l’embarras du choix !
Si la première eau citée a en effet un effet sur la constipation du fait de sa richesse en sulfates (1530 mg/L.) et en magnésium (119 mg/L.), une combinaison fort diurétique, on voit mal le rapport avec la perte de poids. On ferait mieux de se pencher sur sa nutrition en amont, en privilégiant les fibres des fruits et légumes afin de faciliter le transit intestinal… D’autant qu’avec un total de résidus à sec de 2513 mg/L. et un pH de 7,2, cette eau est très loin des critères de l’eau de consommation courante...
La seconde eau minceur est « une eau qui a toujours joué sur ses atouts et son potentiel minceur. Alors, info ou intox ? » demande le site. « Vraie info ! En effet, si l'eau de C. est si prisée des femmes qui surveillent leur ligne et des sportifs, c'est pour sa richesse en calcium. […] Ce qui nous aide à renforcer nos os et nos dents, mais surtout à éliminer les toxines présentes dans notre organisme. »
En quoi le calcium aide-t-il à éliminer les toxines ? Mystère ! Certes, le calcium favoriserait (selon de rares études) la combustion des graisses et entraverait la synthèse des lipides mais encore faut-il qu’il soit correctement assimilé, ce qui ne serait le cas – pour le calcium inorganique des eaux – qu’à une hauteur maximale d'environ 22%, selon une étude sponsorisée par Nestlé (Etude sur l’absorption du calcium et du magnésium dans des eaux minérales naturelles, Patrice Fardellone, CHU Amiens, Université Picardie Jules-Verne, 2015). Le reste du calcium (78% donc) devra être éliminé ou créera des calculs rénaux…
Avec un total de résidus à sec de 2146 mg/L, cette eau va donc plutôt encrasser l’organisme et ne peut être recommandée comme eau de consommation courante. Côté info, le site aurait mieux fait de souligner à nouveau la teneur en sulfates (1423 mg/L.) et en magnésium (68 mg/L.) – une combinaison toujours fort diurétique – ou encore sa très faible teneur en sodium (0,6 mg/L).
« Ah, comment parler des eaux qui nous aident à maigrir sans parler de C., la partenaire minceur des femmes depuis tant d'années ?! » continue le site, toujours en verve quand il s'agit de relayer les messages du marketing. Cette marque, c’est en effet 1121 mg/L de sulfate, 74,5 mg/L. de magnésium et 372 mg/L de bicarbonates, pour une fois sans CO2. « Décidément, la C. n'a pas son pareil pour nous aider à assainir notre organisme ! » conclut le site, sans préciser toutefois comment, avec un total des résidus à sec de 2078 mg/L., il pouvait y avoir assainissement…
« H. est une eau bien moins connue que la Contrex ou la Badoit : normal, car cette eau minérale naturelle est vendue uniquement en pharmacie, pour des cures d'un mois. » Elle contiendrait plus de 20 minéraux mais la composition exacte n’est pas communiquée, ce qui est tout de même curieux pour une eau parée d’autant de vertus… vendue 12,95 euros les 10 petits flacons de 20cl d’eau gazeuse !
Mais heureusement, il y a Wikipedia et là surprise : H. battrait tous les records en bicarbonates avec 6200 mg/L mais aussi en sodium avec jusqu’à 1920 mg/L. soit 4,8 grammes de sel par litre. On comprend mieux qu’elle soit vendue uniquement en cures !
Passons sur quelques autres eaux pour nous arrêter sur la S., l’occasion pour le site de préciser « Et oui, la S. est l'une des eaux gazeuses les plus pauvres en sodium. Un minéral dont il faut se méfier quand on fait de l'hypertension, et quand on surveille sa ligne (il cause de la rétention d'eau et nous fait gonfler). » Aucune mention des taux records de sel des eaux précédemment citées – contre indiquées donc pour la perte de poids – mais mieux vaut tard que jamais…
Le site termine de fait en faisant la promotion de T., une eau aromatisée (avec des arômes artificiels) et édulcorée à l’acésulfame K, une belle saloperie chimique pour une prise de poids assurée ! Tous les édulcorants intenses entretiennent en effet le goût du sucré, ce qui favorise l’obésité et engendre une production d’insuline qui peut favoriser le stockage des graisses. Les édulcorants provoquent un besoin maladif de glucides et font tôt ou tard grossir, comme – soit dit en passant – tous les produits "Light"...
Bref, a touché le fond mais creuse encore…
Ne comptez pas non plus sur les sites des marques pour vous informer. Globalement, chaque embouteilleur met évidemment en avant ce qui l’arrange et oublie opportunément le reste. Les bicarbonates facilitent la digestion ? On les soulignera donc tout en oubliant les teneurs très élevées en sel... Si le marketing était informatif, cela se saurait !
Les étiquettes présenteront également toujours le pourcentage des ions comparé aux Apports Nutritionnels Conseillés (ANC). Fort bien sauf que cette contribution n’est que théorique et donc absolument pas scientifique. Il y a loin en effet entre la teneur d’une eau en calcium ou magnésium et son assimilation correcte par l’organisme, la majorité étant éliminée via les reins et l’urine ! Voir l’article sur l’intérêt des minéraux des eaux.
L’eau minceur ? Avant tout une eau qui nettoie !
« L’eau n’est pas intéressante pour ce qu’elle apporte, mais pour ce qu’elle emporte », aiment à répéter les bioélectroniciens – les adeptes de la Bioélectronique de Vincent (BEV) – raison pour laquelle l’eau – qui n’est donc pas une « nourriture » – ne devrait pas être trop minéralisée. Alors elle peut faire son travail de nettoyage de l’organisme et lui permettre de mieux fonctionner. Jusqu’à lui faire mieux brûler les graisses et perdre du poids ?
« Boire de l'eau pour maigrir : est-ce que ça marche ? » demande un site spécialisé sur la santé encadré de multiples publicités pour des régimes. Réponse : oui mais de manière indirecte. L’eau faiblement minéralisée permet en effet de drainer l'organisme et de favoriser l'élimination des déchets métaboliques et des toxines. Débarrassé du maximum de polluants, l’eau permet à l'organisme – comme nous le disions – de fonctionner de manière optimale.
N’attendez donc pas de l’eau qu’il vous fasse perdre du poids au-delà de votre poids de santé ! Privilégier les eaux diurétiques (sulfates et magnésium) dans l’espoir d’éliminer les graisses via les urines est une absurdité, dangereuse à moyen terme. Idem avec la plupart des autres minéraux, qui peuvent ponctuellement être intéressants pour la digestion (bicarbonates) mais ne devraient jamais être considérés en eau de consommation courante.
Les fonctions (organiques) d’une eau de qualité
La vitalité et le bon fonctionnement de notre organisme, reposent sur la qualité de notre eau, au travers de multiples fonctions :
transporteuse des globules rouges et des nutriments – utile pour la gestion du poids !
énergéticienne, avec la régulation thermique – utile pour la digestion !
gastronome via la production de la salive – la plaisir a son importance !
policière, avec la protection des os ou de l’estomac – important pour la digestion !
transformiste via ses propriétés de solvant universel pour devenir « solution aqueuse »
penseuse et messagère des influx nerveux via les 80 % d’eau du cerveau – histoire de penser à mieux manger ?
mémoire (via l’agencement des molécules d’eau entre elles ?) – pour se rappeler que le poids de santé est plus important que le poids idéal des magazines ?
éboueur, donc, pour nettoyer l’organisme en facilitant le travail des reins et l’évacuation urinaire des déchets.
chef d’orchestre, avec la transduction des signaux entre les cellules
architecte enfin, dans le sens où l’eau structure la matière vivante et, en occupant l’espace intercellulaire, lui permet rien de moins que de tenir debout !
Bref, l’eau est la substance première et le factotum de l’organisme, le milieu organique de la vie, l’acteur de tous les processus du métabolisme… dont celui, le cas échéant, de la perte de poids !
Boire pour lutter contre la rétention d’eau et les œdèmes ?
Cela semble paradoxal : boire davantage d’eau afin de mieux éliminer l’eau. Vous aurez compris toutefois qu’il s’agit de ne pas boire n’importe quelle eau… et pas n’importe comment !
La rétention d’eau ou œdème (gonflement des tissus) – qui touche souvent les femmes et affecte du coup leur poids – est une eau piégée par les tissus, du fait essentiellement d’un manque d’exercices physiques et/ou d’une alimentation trop riche en sel, le sel attirant l’eau. La malbouffe est riche en sel, tout comme un certain nombre d’eaux minérales. Et quand elles ne le sont pas mais contiennent d'autres minéraux inorganiques, elles affaiblissent de toute manière les reins dont l’une des fonctions est justement d’éliminer les excès de sel contenus dans le sang ! Bref, éviter les eaux riches en sodium ou trop minéralisées !
Certains médicaments (corticoïdes, antihypertenseurs,…), un déséquilibre hormonal (grossesse, règles, ménopause,…), la chaleur ou une mauvaise circulation sanguine, veineuse et lymphatique favorisent également la rétention d’eau, les œdèmes et l’apparition de cellulite aqueuse. Autant de causes qui peuvent heureusement être réglées ou sensiblement améliorées via une bonne hydratation... et donc une eau de qualité.
Les sulfates aident-ils vraiment à maigrir ?
« Le sulfate va stimuler la digestion et augmenter la résistance du foie. Stimule la fonction biliaire et améliore la fonction urinaire. Une meilleure digestion, moins de ballonnements, un bien être ressenti. » peut-on lire sur un site proposant une palette qualitative d’eau minérales en bouteille… dont l’eau V., recommandée – dans le cadre d’un régime – le matin et le soir, deux heures avant le coucher.
Il est clair que cette eau fera en effet de l’effet ! Un effet laxatif a été observé chez des personnes qui consommaient une eau contenant plus de 600 mg/L. Or cette marque affiche un taux de sulfates à 1400 mg/L. !
Le problème est qu’à un tel niveau, cette marque (comme tant d'autres d'ailleurs) ne serait pas vraiment considérée comme potable pour le robinet ! Le niveau maximum de sulfate suggéré par l'OMS en 1993 est en effet de 500 mg/L (cette limite a curieusement été supprimée en 2004) tandis que les normes de « référence qualité » de l'UE de 1998 suggèrent un maximum de 250 mg/L en sulfates dans l'eau destinée à la consommation humaine.
« Le sulfate est susceptible dans ce cas de provoquer des diarrhées entraînant à la longue une grave déshydratation. Des troubles digestifs ainsi que des nausées peuvent survenir et entraîner chez certaines personnes des douleurs abdominales aiguës. » peut-on lire sur un site ventant les mérites des osmoseurs. Ces mises en garde sont très excessives : diarrhées, déshydratation ou perte de poids n’ont pas véritablement été démontrées par les études.
Néanmoins, les sulfates sont davantage sources de problèmes ou d’interrogations que de solutions et il n’y a donc aucune raison de recommander les eaux riches en sulfate, sauf éventuellement en cas de constipation (qui toucherait une personne sur 5 en France et est de fait un argument commercial pour une autre marque, chargée à 1530 mg/L. de sulfates).
« Une boisson naturelle au goût unique » dit le site de la marque et il est clair que le goût sera très unique… et généralement peu apprécié, du fait typiquement des sulfates dont le goût se détecte à partir de 250 mg/L. seulement.
Comment boire de l'eau peut-il faire maigrir ? L’eau, les régimes… et les études !
Aux Etats-Unis, des coachs minceur incitent à boire plusieurs verres d’eau avant de passer à table… tout en limitant ensuite l’apport calorique… Est-ce l’eau qui est alors efficace pour maigrir ou bien la réduction du bol alimentaire ?
« Boire de l'eau pourrait aider à mincir » titre la Maison des Eaux Minérales Naturelles, le syndicat représentatif des minéraliers français : « Boire de l’eau pourrait bien aider à perdre des kilos. » Et de citer l’étude du Dr Stookey de l’Institut de recherche de l’hôpital pour enfant d’Oakland en Californie, publiée fin 2008. Au sein de 173 femmes en surpoids suivant un régime (quel que soit celui-ci), celles qui buvaient plus d’un litre d’eau par jour avaient perdu en moyenne 2,3 kg de plus sur un an que les autres. Et le site de conclure « Ces résultats montrent l’intérêt pour toutes les personnes qui souhaitent contrôler leur poids de remplacer les boissons sucrées par de l’eau… » Quelle découverte !
L’étude de l’université Virginia Tech en 2011 corrobore l’intérêt de l’eau dans la perte de poids. Des personnes qui suivaient le même régime ont été séparées en deux groupes. Le premier devait boire 500 ml d’eau avant chaque repas. Le second devait attendre d’avoir soif pour consommer un unique verre d’eau. Résultat après 12 semaines ? Le premier groupe avait perdu environ 2 kilos de plus que le second.
Alléluia, l’eau définitivement reconnue comme alliée minceur ? « Minceur : perdez 2kg en buvant 1 l de plus d’eau chaque jour ! » a aussitôt titré un site promettant une santé au Top…
Enfin, l’étude de l’université de Birmingham de 2015 sur 84 adultes en surpoids, également divisés en deux. Le premier groupe devait boire 500 ml d’eau une demi-heure avant chaque repas tandis que le second devait imaginer avoir l’estomac plein. Conclusions après 12 semaines ? 1,2 kg en moins pour le premier groupe !
Evidemment, dans aucune des études, la qualité de l’eau n’a été abordée… Pourquoi donc s’embarrasser du qualitatif quand le quantitatif donne déjà des résultats ?
L'eau coupe-faim
Que conclure de toutes ces trois études scientifiques ? Eh bien que certains régimes font maigrir à court terme et que l’eau aide à tenir le rythme en faisant moins consommer, notamment des sodas sucrés. Sans régime ou activité physique, pas de perte de poids !
« Boire de l’eau avant les repas peut aider à perdre du poids si la personne en question adopte une alimentation plus saine et si elle augmente son activité physique » auraient ainsi conclu les auteurs de l'étude britannique. Cette phrase ne se trouve absolument pas en conclusion du rapport… mais nous ne sommes pas à une interprétation près…
Les études mettent en fait surtout en évidence le rôle de l’eau comme coupe-faim. L’arrivée de l’eau dans l’estomac stimule en effet les mécano-récepteurs de la paroi gastrique qui, par voie vagale, adresse un signal de satiété au système nerveux central. On appelle ce signal la distension gastrique. L’effet est transitoire et de courte durée mais suffisant pour passer à autre chose et oublier la sensation de faim… jusqu’au repas.
Il est recommandé de boire avant la sensation de soif mais on pourrait également boire dès que l’on ressent une légère sensation de faim… ce qui évitera le grignotage entres les repas, responsable certainement de quelques dérèglements voire kilos en trop.
L’idéal serait toutefois d’avoir une eau de qualité, "palatable", que l’on a véritablement plaisir à boire, en petites gorgées et en faisant durer un peu le processus.
Si je n’ai aucun plaisir à boire – une eau chlorée déshydratante par exemple ou une eau avec un goût fortement minéralisée – alors j’apprécierai évidemment davantage de me rendre en cuisine pour un petit snack !
Le conseil classique de boire de petites quantités d’eau toutes les heures (même avec une alarme !) et donc de se trimballer avec une gourde est ainsi dans la plupart des cas irréalistes sinon contre-productif : sans la dimension de plaisir retrouvée, mon organisme rejettera cette eau et me forcer à la boire trop régulièrement renforcera mon stress interne… qui me poussera vers les plaisirs de la malbouffe.
Boire de l’eau pour maigrir, comment faire ?
« Semblable à des traitements médicaux, la consommation d’eau nécessite quelques règles à respecter » prévient un site. Alors évidemment, si consommer de l’eau revient à prendre un médicament, autant suivre les règles à la lettre ! Celles-ci sont de fait assez simples :
1. « Ingurgiter deux verres d’eau une demi-heure avant le repas ». On parle bien d’ingurgiter (en se bouchant le nez ?), pas de déguster avec plaisir…
2. « Privilégier l’eau chaude ou tiède à l’eau glacée » Et pourquoi pas d’eau tempérée ? Chauffer de l’eau chlorée est-il vraiment bénéfique ? Selon l’OMS, une consommation fréquente de boissons au-delà de 65 °C augmenterait en tout cas le risque de cancer de l’œsophage…
3. « Eviter les eaux de types gazeuses [qui risquent] de provoquer des problèmes tels que la distension abdominale, les rôts fréquents ou encore les flatulences. » Là, nous aurions tendance à être d’accord sauf que, selon un autre site, les eaux chargées en bicarbonates (nous en discuterons plus loin) seraient considérés comme les plus bénéfiques pour modérer l’appétit ou favoriser le sentiment de satiété, les bulles occupant un plus gros volume dans l'estomac… Confusion toujours… Décidément, à qui se fier ?
Les eaux gazeuses facilitent-elles vraiment la digestion ?
Les eaux pétillantes sont surtout beaucoup plus fun ! Les bulles de gaz carbonique (ou dioxyde de carbone CO2) stimulent les papilles, remplacent avantageusement les sodas (trop) sucrés, donnent une impression de légèreté et n’ont que rarement un goût de chlore puisque le plus souvent en provenance de bouteilles. Compagnon des plus belles tables, le gaz a également l’avantage de mettre de l’ambiance… en faisant roter !
On se sent bien mieux après… avoir libéré le trop-plein de gaz… apporté par les eaux gazeuses. Avaler du gaz entraîne en effet des ballonnements et des flatulences, si bien que les bulles sont déconseillées en cas d’effort physique ou de faiblesse digestive.
Le CO2, déchet que nous rejetons naturellement lors de la respiration et gaz à effet de serre désormais célèbre, est en outre un acidifiant. De fait, aucun animal ne boit d’eau pétillante, d'où le scandale de la fontaine à eau gazeuse de Genève présentée comme écologique... Une chose est sûre : l’acide carbonique est un excellent conservateur pour l’eau en bouteille. Les industriels en rajoutent donc lors du processus d’embouteillage, même dans les eaux plates, même sans sensation de bulles.
En fin de compte, c’est une question de preuves médicales (un peu), de ressenti personnel (beaucoup) et surtout de dosage. On a encore et heureusement le droit de se faire plaisir mais les eaux pétillantes ne devraient pas être stricto sensu comptabilisées dans le 1,5 litre d’eau nécessaire à l’hydratation. Pour plus de détail sur le sujet voir l'article sur les eaux gazeuses et l'intérêt des bicarbonates.
Maigrir grâce aux eaux détox ?
Nous avons recours aux eaux en bouteille un petit peu parce que nous croyons au marketing et aux vertus annoncées par les minéraliers mais généralement plutôt parce que nous n’arrivons pas à boire avec plaisir l’eau du robinet chlorée.
Dans ce cas, il est de bon conseil de boire de l’eau mélangée à des fruits, légumes et/ou plantes et herbes aromatiques.
Ces eaux sont alors appelées « eaux détox » mais il s’agit en fait simplement d’eaux infusées (ajoutez-y simplement les éléments naturels) qui vont stimuler voire nettoyer le foie en douceur… et peut-être enfin permettre de boire suffisamment, sans caféine, sucre ou édulcorants. Cerise sur le gâteau, elles facilitent également l’effet de satiété grâce aux minéraux, enzymes et fibres des fruits ou légumes.
Comment réaliser son eau détox ? Rien de plus simple et les recettes pullulent sur le net, sans jamais d’ailleurs parler de la qualité de l’eau, comme si celle-ci ne faisait pourtant pas toute la différence…
Dans un bocal en verre, déposez les fruits, légumes ou herbes correctement lavés et découpés (sauf pour les herbes, idéalement en branches complètes). Remplissez le bocal d’eau, idéalement faiblement minéralisée et propre, au minimum sans chlore. Placez le tout au frais durant au moins une heure afin que l’eau s’imprègne. Sortez et attendez que l’eau détox soit revenue à température ambiante pour déguster tout au long de la journée.
Le jus de citron bio a notre préférence. Le citron masque le mauvais goût éventuel de l’eau chlorée, rafraîchit la boisson, apporte des vitamines et des minéraux, aide à rendre les minéraux (un peu plus) biodisponibles, stimule la production de bile et d’enzymes digestive, renforce le foie et facilite ainsi l’élimination des toxines et, avec un pH de 2,2, redonne à l’eau de l’énergie magnétique sous la forme de protons (ions H+). Cette acidité supplémentaire créera dans l’estomac un effet alcalin et facilitera la digestion. Si le citron est bio, il apportera également une bonne énergie naturelle ; dans le cas contraire, une information « pesticides » dont l’eau se passerait bien.
Certains sites recommandent d’y ajouter également quelques feuilles de menthe et il est vrai que la menthe fraîche (sauvage ou bio) rajoutera encore quelques propriétés digestives. Idem avec un peu de thym ou encore du concombre, source de magnésium, de potassium, de vitamine B et de fibres, idéales comme « coupe-faim ».
Les possibilités sont multiples (orange, pamplemousse, pomme-cannelle,…) et nous vous invitons à multiplier les expériences jusqu’à trouver la recette de l’eau plaisir qui remplacera alors sodas et autres boissons industrielles sucrées ou – pire encore – édulcorés à l’aspartame… gain de poids alors assuré !
Maigrir grâce à l’eau des fruits ?
2,5 litres d’eau sont globalement à renouveler tous les jours : 1,5 litre par l’eau de boisson, 0,7 litre par les fruits et légumes riches en eau et 0,3 litre par les différentes étapes du métabolisme. L’eau de la toilette, chlorée et donc irritante pour la peau, vient en prime !
Rien n’empêche toutefois, dans une optique de perte de poids, d’augmenter la dose ses fruits et légumes. Pour autant que ces fruits et légumes ne soient pas gorgés de pesticides (label Bio vivement conseillé donc) cette eau est en effet la meilleure eau possible, certifiée sans chlore ou métaux lourds !
« An apple a day keeps the doctor away (une pomme par jour et plus besoin de docteur !) » dit un dicton anglais. Voilà qui est sans doute exagéré : les nutritionnistes recommandent en fait cinq portions de fruits et légumes par jour, si possible dans un groupe et une couleur différents mais, dans le cadre de notre article, nous privilégierons plutôt les fruits et légumes riches en eau, déjà biofiltrés !
Vous n’avez pas soif mais une petite fringale ? Croquez dans une pomme, une poire, une orange, prenez quelques tranches de concombre ou une de pastèque.
Les fruits devraient être consommés de préférence en dehors des repas (ou une vingtaine de minutes au minimum avant les repas) et non à la fin de ceux-ci. En effet, les fruits sont digérés dans l’intestin grêle et celui-ci se trouve juste après l’estomac. Si l’estomac est encombré d’aliments, les fruits ne peuvent pas passer et commencent à fermenter… Les pommes, au caractère neutre, font exception et peuvent être consommées à tout moment.
Si l’aliment n’est pas bio, mieux vaut le laver et l’éplucher correctement. Malheureusement, comme les vitamines se concentrent davantage en périphérie qu’au cœur des fruits et légumes, le légume ou fruit épluché perd de son intérêt nutritionnel. Le bio permettra ainsi de gagner du temps, de l’eau et des nutriments pour un prix à peine supérieur aux fruits et légumes maltraités.
Riches en fibres, les fruits et légumes facilitent le transit intestinal, aident à prévenir le cancer, apportent une protection contre les maladies cardio- et cérébro-vasculaires, tout en favorisant le sentiment de satiété. Les fruits, légumes et céréales germées ont un autre avantage : ils contiennent du glucose ou du fructose (qui se transforme facilement en glucose). Or le glucose est le premier aliment nécessaire au bon fonctionnement du cerveau ! « An apple a day keeps the psy away » ?
Retrouver enfin le plaisir de boire !
Si l’eau peut bien aider à maigrir jusqu’à retrouver son poids de forme, ce n'est donc pas la quantité mais la qualité qui fera la différence. Les cobayes des études devaient se soumettre à un protocole strict mais, dans la pratique, bon courage pour boire autant d’eau sans la dimension plaisir !
Cette dimension plaisir se retrouve dans un article d’une nutritionniste : « Penser aux thés glacés pour prendre plaisir à boire » ou encore « Le thé et le café permettent d'augmenter l'hydratation quotidienne à raison de 1 à 3 tasses maximum. »
Doubles erreurs : ces deux conseils induisent au contraire une déshydratation ! Boire trop froid non seulement nuit à la digestion mais stimule l’effet tampon de l’organisme qui va essayer immédiatement de se réchauffer… ce qui, via l’élévation de la température de l’organisme, entraîne une perte en eau. Quant aux cafés (et dans une moindre mesure aux thés), ce sont des diurétiques : éliminer un litre de café requiert 2 litres d’eau… ou un travail supplémentaire des reins !
Vous avez compris qu’il convenait d’éviter les eaux trop minéralisées (assez déplaisantes à boire au demeurant) mais on évitera également les eaux gazeuses (voir plus haut)
Mais comment donc boire suffisamment sans eau froide, café-thé, minéraux ou petites bulles ? Eh oui, tout le problème est là sachant que l’eau chlorée du robinet est généralement perçue comme très désagréable…
Améliorer la qualité de son eau... et donc ses fondamentaux !
Tout ce qui précède aidera à boire un peu plus et donc un peu mieux mais l’idéal reste de faire retrouver à son eau douceur et énergie, soit les propriétés d’une eau au naturel… C’est le seul moyen économique et écologique de retrouver le plaisir de boire !
On partira de l’eau potable du robinet, généralement moins minéralisée que les eaux en bouteille, disponible partout – une chance à l’échelle de la planète – et sans plastique, la planète appréciera. Cette eau doit être filtrée – première étape – afin de lui retirer le chlore et une bonne partie de ses polluants (métaux lourds, résidus de médicaments, de pesticides, PFAS,…) Cette eau ne pourra pas être pure mais elle sera propre et ne nuira donc pas à l’organisme.
Ensuite, l'eau doit être dynamisée – deuxième étape – afin de lui redonner douceur et énergie (magnétique et électrique), la différence entre une eau propre et une eau que l’on a véritablement plaisir à boire. Dans la nature, les meilleures sources sont toujours légèrement acides (pH < 7, énergie magnétique) et anti-oxydante (rH2 < 28, énergie électrique).
Les eaux chlorées du robinet sont toujours alcalines (pH > 7 pour protéger la tuyauterie) et oxydante voire très oxydantes à cause essentiellement du chlore. Au lieu d’apporter de l’énergie à l’organisme, elle lui en retire, ce qui n’est pas idéal dans une optique de forme ou de perte de poids.
Le seul dispositif permettant de retrouver ces paramètres idéaux est l’osmose inverse, seule méthode capable de retirer l’essentiel des minéraux et ainsi de faire baisser le pH de 0,5 à 1 point. Le taux d’oxydo-réduction baissera mathématiquement également puisque lié au pH mais il y a un problème : l’eau osmosée est très propre mais n’est pas particulièrement agréable à boire, il lui manque quelque chose pour faire plaisir à l’organisme…
Quand la restructuration de l’eau fait toute la différence…
Avoir de l’eau propre ou faiblement minéralisée ou respectant les critères de la Bioélectronique de Vincent n’est curieusement pas suffisant. Certes, elle est déjà beaucoup plus appropriée que l’eau du robinet pour retrouver la forme ou perdre du poids : elle n’apporte pas de polluant, de minéraux ou de sel, ne sur-stimule pas les reins, remplit son rôle de nettoyage de l’organisme. Si vous arrivez à boire suffisamment d’une telle eau, pas de problème.
A noter que l’on retrouve ces mêmes paramètres de base dans les meilleures eaux en bouteille, distribuées en magasin bio, toujours faiblement minéralisées et au pH légèrement acide : Mont Calm, Mont Roucous, Rosée de la Reine, Lauretana ou d'autres eaux de source (bien lire les étiquettes). Mais là encore, il y a une grande différence entre l’eau à la source et l’eau embouteillée puis stockée sur plusieurs mois…
Ces eaux ont paradoxalement un côté un peu artificiel si bien que l’organisme n’en redemande pas forcément… si bien que, le plaisir absent, l’hydratation n’est pas encore optimisée. Eaux osmosées ou eaux faiblement minéralisées en bouteille devraient donc être redynamisées via – pour les meilleurs osmoseurs – une électrode plongée dans le réservoir ou – en solution budget nomade ou pour les eaux en bouteille – la cruche à vortex de référence pour un vortex de force centripète (et non centrifuge) sur quelques minutes. Alors la structure de l’eau change - ce qui est immédiatement perceptible en bouche - et l’on retrouve le plaisir de boire !
Si vous avez la chance de posséder une maison et avez eu la bonne intuition de ne pas y installer un adoucisseur à sodium (le pire système dans une optique de perte de poids via le sel en excès !) alors vous pouvez envisager le nec plus ultra en matière de filtration et de dynamisation de l’eau via le Biodynamizer et ses 21 principes en synergie ! Tout en conservant les minéraux (remis sous forme colloïdale et donc plus facilement éliminables via les selles et non l’urine des reins), vous obtiendrez l’eau la plus naturelle possible… et donc la plus agréable à boire, véritablement biocompatible, la seule à même d’assurer une hydratation de qualité… et donc d’optimiser le métabolisme facilitant – si besoin est – la perte de poids !
Pour en savoir encore plus sur la qualité de l’eau et les eaux les plus recommandées pour perdre du poids
Les 3 problématiques et solutions Eau : www.solutionsbio.ch/eau
Vidéo Conférence-Tutoriel : La vraie qualité de l’eau (21’58) Fiches pratiques pdf : La Bioélectronique de Vincent / Comparatif Eaux Minérales Le portail de référence sur l’eau : https://www.lemieuxetre.ch/eau
Mon livre La qualité de l’eau (Ed. Médicis, 2020)
Synthèse pdf de 15 pages: La qualité de l'eau et le plaisir de boire
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