top of page

Pourquoi filtrer l'eau ? La filtration est-elle uniquement un problème de goût et de confort ?

Dernière mise à jour : 25 janv.

Une remarque en aparté de la journaliste-médecin (à 18:25) dans l’émission Allô Docteurs intitulée "Bien choisir son eau" (mai 2020) : "C'est un problème de goût, quoi, uniquement" Confirmation du Professeur en pharmacie : la filtration de l’eau est avant tout une lubie de pays riches et d’enfants gâtés. Elle ne sert à rien sinon à donner bon goût à l’eau. Sérieusement ? Le point avec l'auteur du livre La qualité de l'eau (Ed. Médicis). A vous de choisir votre source… d'infantilisation ou d’information, à vos risques et périls !


Le professeur en pharmacie terminait de nous expliquer pourquoi l’usage d’une carafe filtrante n’était (triplement) pas une bonne idée : « donc adoucir une eau pour enlever le calcaire, pourquoi pas, mais c’est un problème de confort, c’est pas un problème de santé ».


L’eau est déjà potable selon le discours convenu précédent. Pourquoi donc la filtrer ? L’adoucir – via la pire solution possible à savoir l’adoucisseur à sodium – est par contre évidemment possible. La problématique du calcaire est toutefois reléguée par le professeur à un problème esthétique de confort – ne plus avoir de traces blanches – et non de santé publique.


Lorsque la confusion règne…


La journaliste-médecin ne comprend toutefois pas – une constante dans cette émission – à quoi la remarque fait allusion et embraye sur la question initiale des filtres : « C'est un problème de goût, quoi, uniquement ».


Et curieusement, au lieu de préciser sa pensée sur l’eau adoucie, le Professeur opine et en remet une couche, heureux de dévoiler le fond de sa pensée, comme s’ils en avaient discuté avant l’émission et que la journaliste lui tendait la perche : « Voilà, c'est ça, on est dans un problème de confort de pays riches qui veut de l'eau qui a un bon goût et pas de l'eau disponible tous les jours pour tous ses besoins. »


Parce que les deux ne seraient pas possible, il s’agirait de choisir entre l’un ou l’autre de ces objectifs ? Soit la qualité, soit la quantité ?


Il est déjà curieux de considérer qu’une eau « qui a bon goût » ou plus exactement, qui n’a pas d’odeur de Javel, soit uniquement un « problème de confort ». Le fait de ne pas réussir à boire suffisamment (la première question posée dans l'émission) serait-il donc uniquement un caprice d’enfants gâtés ? 70% des français seraient en déshydratation chronique mais c’est de leur faute, ils n’ont qu’à faire un effort et boire en se bouchant le nez ?


Considérer que l’ajout de chlore dans l’eau n’est qu’un problème olfactif – en occultant son impact très oxydant et donc la richesse électrique de l’eau mesurée par le potentiel redox ou rH2 – illustre les graves lacunes de la formation des médecins ou professeurs, ce qui ne les empêche évidemment pas de nous faire la morale...



C’est moins bien ailleurs donc soyez satisfait ?


L’argument du pire ailleurs – l’eau insalubre demeure l’une des premières causes de mortalité dans le monde avec 2,6 millions de morts par an, soit 5 personnes par minute – est commode pour ne rien faire mais dénote surtout une faiblesse dans le raisonnement : c’est justement parce que l’eau est salubre chez nous que nous avons des problèmes avec le chlore et les problèmes de peau qui en résultent ! Les eaux non traitées sont forcément moins irritantes et asséchantes pour la peau et les muqueuses. Il peut-être (très) dangereux de la boire mais elle ne sera jamais aussi oxydée (ou Occidente) !


Nous pouvons donc être reconnaissants pour notre chance d’avoir facilement accès à une eau potable mais pourquoi devrions-nous être satisfaits de normes de potabilité en berne ou ponctuellement non respectées. En 2021, 20% des français auraient ainsi consommé une eau non potable selon les normes en vigueur… avant que celles-ci ne s'adaptent, selon un article du journal Le Monde. Depuis, le scandale des perfluorés PFAS a révélé une pollution de quasiment toutes les eaux !


Et pourquoi devrions-nous considérer les filtres comme un luxe inutile alors que ce n’est que grâce à eux que nous arrivons à éliminer le chlore et une partie (plus ou moins importante) des autres polluants et donc à préserver notre santé ? La prévention n’est peut-être pas rentable pour la médecine allopathique mais cela n’en demeure pas moins une écologie personnelle de base et de bon sens.


Les problématiques de l’eau sont multiples et le goût n’est clairement pas le principal mais plutôt (parfois) le révélateur. Si j’ai du mal à boire l’eau en l’état, c’est parce que mon organisme la rejette et il y a une bonne raison à cela : elle n’est pas biocompatible et donc adaptée à ma santé !


Des distributeurs d’eau – au budget marketing proportionnel aux taxes payées par les usagers – mettent en avant, à Genève par exemple, par le biais de « goûteurs d’eau », la saveur ou les propriétés organoleptiques de leur eau. Sans aucune rigueur scientifique avec (au minimum) une eau de source de référence et des tests à l’aveugle, ces « testeurs » sont surtout de gentils cobayes manipulés… pour manipuler !


La qualité intrinsèque de l’eau est ainsi nettement moins une question de goût – même si l’eau du réseau est parfois localement infecte ou que la majorité des eaux en bouteille sont trop chargées en minéraux – que de paramètres énergétique (selon la Bioélectronique de Vincent) et d’agencement des molécules d’eaux entre-elles via la liaison hydrogène, ce qui fait la différence entre une eau propre et une eau que nous avons plaisir à boire.


L’eau qui nous arrive au robinet ou en bouteilles est totalement dévitalisée – morte diraient certains – et pourrait ainsi s’apparenter à la malbouffe de l’industrie agro-alimentaire. Imagine-t-on un professeur déclarer « Vous avez de la chance d’avoir suffisamment à manger alors mangez n’importe quoi et arrêtez donc de regarder les étiquettes ou de réclamer que ce soit sain ! »


Le confort des pays riche est lié à l’abondance et au quantitatif mais au détriment, le plus souvent, du bon sens et du qualitatif. Il y a des choses dont l’organisme a besoin pour fonctionner correctement, en premier lieu desquels une nourriture saine et une eau de qualité, c'est-à-dire biocompatible. Nous avons la chance de pouvoir nous permettre d’avoir mieux (quitte pour cela à consommer moins) et cette orientation qualitative est moins synonyme de caprices de pays riches que de responsabilité individuelle vis-à-vis de sa santé et de sa vitalité.


Autre question via l'émission Allô Docteurs ?

Pour en savoir plus sur la qualité de l'eau et les raisons de sa filtration :

Article de base pour éviter les arnaques de l'eau. Les 3 problématiques et solutions Eau : www.solutionsbio.ch/eau Vidéo Conférence-Tutoriel : Les solutions Eau (19’54)

Le portail de référence sur l’eau : www.lemieuxetre.ch/eau Les Fiches pdf : La bioélectronique de Vincent / Comparatif des solutions Eau Mon livre La qualité de l’eau (Ed. Médicis, 2020) Me contacter pour une analyse gratuite et experte de votre situation : +41 (0)76 532 8838 (rappel possible), sms ou mail



bottom of page