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Photo du rédacteurBenoît Saint Girons

La véritable définition de l’écologie… centrée sur l’homme !

Dernière mise à jour : 9 févr. 2022

Au regard du grand n'importe quoi de l'écologie politique (en atteste le manque de résultats), peut-être serait-il pertinent de se pencher sur le sens étymologique du terme "écologie" ? Et si nous changions d’échelle, de la planète à l’homme ? Et si nous revenions au présent et à ce que nous pouvons faire tout de suite maintenant ? Surprises et solutions avec l'auteur du livre L'imposture du bien-être.

Les écologistes et les politiques se trompent de définition et nous parlent de l’écologie du système. Recentrer l’écologie sur l’homme et donc sa santé et sa vitalité permettrait pourtant de beaucoup mieux avancer… dans le concret du moment présent. Réflexions écologiques avec Benoît Saint Girons, auteur du livre L’imposture du bien-être.
Retrouver le contact grâce à une écologie personnelle...

Du grec oikos (maison, habitat) et logos (discours), l’écologie est étymologiquement la science des conditions d’existence dans un environnement donné. Cet environnement peut-être une cabane au fond des bois ou un appartement en haut d’une tour mais il doit, pour être écologique, être adapté aux personnes qui y vivent.


Une première erreur a été d’extrapoler et de ne plus raisonner à échelle humaine mais à celle de la planète entière. La Terre est notre environnement collectif, mais, individuellement, elle se réduit à l’expérience de quelques parcelles d’habitudes.


Le retour à l’écologie de l’habitat nous fait revenir sur Terre, dans notre pied à terre, le seul endroit où nous pouvons tous individuellement faire une différence... et la mesurer ! Je ne peux empêcher la planète de se réchauffer mais je peux facilement éviter de polluer mon air intérieur en cessant d’utiliser les désodorisants chimiques par exemple ou en filtrant et en dynamisant correctement mon eau du robinet afin d'éviter ainsi une fois pour toute les bouteilles en plastique. Mais toute solution immédiatement concrète dérange car au risque de perturber le business. Et puis, quelle vulgarité de s’occuper ainsi de son petit chez soi alors que des mammifères risquent de disparaître ! Un peu de décence que diable ! Heureusement que les puissants sont là pour rétablir les priorités…


La seconde erreur a été de se préoccuper des insectes et autres ours polaires avant de penser à l’homme. Dans l’histoire écologique officielle, l’homme est coupable et il passe donc après les autres. Si les abeilles disparaissent, l’homme n’aura d’ailleurs plus que quelques années à vivre…


Le retour à l’écologie de l’homme nous fait retrouver notre place et notre responsabilité. Si les animaux vont mal, c’est avant tout parce que l’homme est en péril! Je ne peux pas grand-chose pour les ours polaires mais je peux facilement respecter les quelques 38 000 milliards de micro-organismes hébergées dans mon ventre en arrêtant de manger ou de boire n’importe quoi ! Je peux également respecter les bactéries et les cellules de ma peau en évitant les cosmétiques chimiques ou les savons agressifs. Mais toute solution au niveau de notre écosystème agace car au risque de perturber le système. Et puis, quelle indécence de se préoccuper de ses entrailles égocentrique alors que des peuples risquent d’être inondées ! Un peu de retenu que diable ! Heureusement que les puissants sont là pour veiller à la biodiversité…


La troisième erreur a été de se projeter dans le lointain, plusieurs générations plus tard. Quel type de grands parents sommes-nous si nous ne sommes pas capables de prendre soin de nos petits enfants ? Les enfants, c’est l’avenir alors économisons-les et misons sur leur durabilité afin de leur assurer le meilleur développement possible.


Le retour à l’écologie du moment nous fait redécouvrir l’importance et la joie des cadeaux du présent. Si mes enfants risquent gros – et de devenir gros – c’est d’abord parce que je ne respecte pas leurs fondamentaux. Non pas céder à chacun de leurs caprices et les gaver de saloperies « vues à la TV » mais au contraire prendre soin d’eux et les respecter. Répondre à leurs besoins et non pas suivre leurs désirs. Je ne peux pas vraiment augurer de leur santé dans cinquante ans mais je peux faire en sorte de renforcer dès à présent leur système immunitaire via une nutrition et une qualité d'eau adaptée. Mais toute solution au niveau de l’instant déstabilise car au risque de perturber les prévisions de croissance. Et puis, quelle impudence de renoncer ainsi à la malbouffe alors que des enfants n’ont même pas de quoi manger ! Un peu de compassion que diable ! Heureusement que les puissants sont là pour multiplier les cultures intensives…


L’écologie humaine ou personnelle ouvre d’autres perspectives et c’est pour cela qu’elle dérange. Elle replace l’homme au cœur du débat et donc déplaît au système. Elle donne des outils concrets pour aller mieux au quotidien et ainsi fait peur aux technocrates et aux experts. Améliorer immédiatement ses conditions d’existence aura naturellement des répercussions sur l’environnement dans son ensemble mais on ne peut commencer que de là où l’on se trouve. « Un voyage de mille lis a commencé par un pas » dit un proverbe chinois et personne ne peut et ne devrait faire ce pas à votre place!


Pour en savoir plus :

Les 8 fondamentaux de la santé et du mieux-être : www.solutionsbio.ch Le portail du mieux-être : www.lemieuxetre.ch

Mon livre : L’imposture du bien-être (Dervy, 2018)

Couverture du livre L'imposture du bien-être de Benoît Saint Girons. Editions Dervy, 2018. Et si le bien-être était un remède pire que le mal ? Et si l'écologie personnelle était la vraie solution ?
Les stratégies de l’Être et de l’écologie personnelle

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