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Quels sont les risques d'une surconsommation d'eau ? De la quantité à la qualité de l’eau…

Dernière mise à jour : 9 janv.

Une bien curieuse question (à 7 :31) dans l’émission Allô Docteurs intitulée « Bien choisir son eau » (mai 2020) : "Quels sont les risques d'une surconsommation d'eau ? " Et une réponse encore plus surprenante du Médecin nutritionniste... Elargissons du coup un peu ce débat purement "quantitatif" avec le premier facteur de la quantité d’eau consommée: sa qualité ! Comment éviter la déshydratation et boire la bonne quantité d’eau sans plastique et sans risques avec l'auteur du livre La qualité de l'eau (Ed. Médicis). A vous de choisir votre source… d’information !


Selon l'Académie de Médecine, la potomanie désigne "un trouble du comportement alimentaire psychogène, caractérisé par le besoin permanent d’ingérer de grandes quantités de boisson, le plus souvent de l’eau ou des sodas, et qui s’accompagne de polyurie (l'augmentation du volume des urines)", second mot savant lui-même définit par une "diurèse [volume d’urine excrété par unité de temps] supérieure à 3 L/24 h". On en apprend des choses ici !


Le médecin nutritionniste commence par rappeler que la potomanie est une pathologie assez rare... et qu’elle commence à partir de 5-6 litres d’eau par jour...


Sur internet, les avis divergent… (sinon ce ne serait pas internet !) Certains site évoquent une « pathologie principalement psychiatrique » à partir de plus de 10 litres d’eau par jour quand d’autres élargissent le diagnostic à partir de 3 litres seulement, soit juste le double de la recommandation officielle...


« Si votre consommation journalière de liquides dépasse trois litres, consultez votre médecin afin d’enrayer le problème au plus vite. » conclut la journaliste scientifique sur passeportsante.net Voilà qui est ennuyeux… car je bois naturellement près de 3 litres d'eau par jour... mais n’ai pas consulté de médecin depuis 1998 !


Sérieusement, s’il faut en effet une belle maladie psychiatrique pour vouloir boire trois litres d’eau du robinet chlorée ou d’eau en bouteille minéralisée, une telle quantité s'atteint assez facilement avec une eau de qualité : le verre d’eau du réveil, les thés chinois du matin, la (petite) bouteille d’eau hydrogénée de la fin de matinée… et la consommation du reste de la journée, toujours en dehors des repas, surtout s’il y a eu du café (qui déshydrate) entre temps...


La potomanie n’est en outre pas toujours d’ordre psychologique mais peut également survenir dans le cas d’un diabète, de causes génétiques ou encore des effets secondaires de certains médicaments.


Et quels sont les risques ? La réponse du médecin-nutritionniste vaut son pesant de pack d’eaux minérales : « Il y a un risque de noyade interne, grosso modo, il y a une dilution des minéraux dans le corps, donc il peut y avoir des conséquences graves. »


Oui, vous avez bien lu : une dilution des minéraux dans le corps ! Comme si finalement l’eau n’apportait pas de minéraux ! Comme si tout le business minéral n’était qu’une vaste fumisterie ! « L’eau est importante pour ce qu’elle emporte et non pour ce quelle apporte » aiment à répéter les adeptes de la Bioélectronique de Vincent (BEV) et nous sommes ravis d’en avoir ici la confirmation via un médecin nutritionniste !


A moins qu’il ne confonde l’ensemble des minéraux avec l’unique sodium (ou sel), généralement peu présent dans les eaux du robinet (sauf pour l’eau adoucie via le catastrophique adoucisseur à sodium) ou en bouteilles (sauf dans certaines eaux gazeuses riches en bicarbonates) ? La potomanie peut en effet aboutir à une diminution de la quantité de sel dans le sang, situation appelée hyponatrémie (quatrième mot savant, record à battre!), lorsque la concentration en sodium dans le plasma sanguin est inférieure à 135 mmol/l.


Les deux journalistes ne relevèrent pas l’incohérence avec ce qui avait été dit précédemment par le Professeur sur l’assimilation impeccable des minéraux des eaux (lors de la question sur les eaux gazeuses)… La journaliste médecin évoqua simplement le cas d’un enfant « qui se met à boire énormément », à alors diagnostiquer rapidement pour un « possible diabète », sage précaution en effet, comme confirmé par le médecin comme « première cause [de potomanie] chez l’enfant ».


On voit mal en effet un jeune enfant consommer de l’eau du robinet ou des eaux minérales par plaisir…


Au final, quels sont les risques de la consommation d’eau ?


La réponse officielle de la Science ou de la Médecine (en tout cas de l’expert de l'émission Allô Docteurs) est encore une réponse quantitative : il ne faut pas consommer trop d’eau sous peine de perdre des minéraux…


Notre réponse qualitative est différente : Boire trois litres par jour d’une eau chlorée ou fortement minéralisée relève du sado-masochisme et entraînera en effet, à moyen terme, des problèmes de santé. Boire trois litres d’une eau biocompatible est par contre une saine habitude, tant qu’elle se fait naturellement et sans forcer. Au-delà de 5-6 litres par jour, sans sport intensif ou fortes chaleurs, posez-vous par contre des questions…


Dans tous les cas, la déshydratation est autrement plus fréquente que la potomanie : 70% des français seraient en déshydratation chronique avec 2 à 3 verres par jour seulement… preuve, s’il en était besoin, que nous avons un réel problème avec la qualité de notre eau.


La vitalité et le bon fonctionnement de l’organisme dans son ensemble reposent pourtant sur l'eau. L’eau est la substance première et le factotum de l’organisme, le milieu organique de la vie, l’acteur de tous les processus du métabolisme. Sans eau pas de vie. Sans qualité d’eau… « Dis-moi quelle eau tu consommes, je te dirais comment tu te sens… »


En matière de consommation d’eau, la qualité de l’eau fait toute la différence. Le quantitatif est lié au qualitatif. Pas grand monde n’arrive à boire avec plaisir 1,5 L d’eau polluée (résidus médicaments, pesticides, PFAS,...) et chlorée du robinet par jour. Face à une eau de source au griffon, en montagne ou en forêt, on se surprend par contre à en réclamer toujours plus, preuve que l’organisme était en manque et avait besoin d’une autre qualité d’eau. Même ressenti avec l’installation chez soi d’un dispositif type Biofiltre + Biodynamizer : on boit beaucoup plus – et on urine en proportion – au cours de la première semaine. « Buvez Eliminez »… les minéraux et les polluants en excès !


Au final, la quantité d’eau a donc nettement moins d’importance que sa qualité. Si votre eau correspond aux besoins de votre organisme, votre organisme vous fera boire suffisamment. Dans le cas contraire, vous finirez en déshydratation chronique…


La base de travail pour améliorer les choses demeure l’eau du robinet. Cette eau sera filtrée pour retirer l’essentiel des polluants dont le principal à savoir le chlore. Elle sera ensuite redynamisée pour retrouver une douceur et donc un plaisir de boire une eau ayant retrouvé ses caractéristiques d’eau au naturel, enfin biocompatible !


Autre question via l'émission Allô Docteurs ?

Pour en savoir plus sur la qualité de l'eau et comment mieux boire :

Les 3 problématiques et solutions Eau : www.solutionsbio.ch/eau Vidéo Conférence-Tutoriel : La vraie qualité de l’eau (21’58) Le portail de référence sur l’eau : www.lemieuxetre.ch/eau Les Fiches pdf : Comparatif des eaux minérales / Comparatif des solutions Eau Mon livre La qualité de l’eau (Ed. Médicis, 2020) Me contacter pour une analyse gratuite et experte de votre situation : +41 (0)76 532 8838 (rappel possible), sms ou mail




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