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Les fontaines à eau alcaline ? « ça n’existe pas » ! Lorsque la réalité se heurte au scientisme...

Dernière mise à jour : 8 mai

Après les questions très théoriques, nous passons enfin aux solutions pratiques avec une interrogation légitime (à 16 :38) dans l’émission Allô Docteurs intitulée "Bien choisir son eau" (mai 2020) : "Que pensez-vous des fontaines à eau alcaline ? Est-ce bon pour la santé ?" Absence de réponse dans un premier temps au prétexte d’un « Je ne sais pas ce que c’est » puis reprise en main du professeur avec une petite explication savante suivie d’un péremptoire « donc ça n’existe pas ! » Petite virée dans le scientisme et retour dans la réalité avec l'auteur du livre La qualité de l'eau (Ed. Médicis). Pourquoi le pH est-il un paramètre essentiel ? Quels sont les risques des fontaines à eau alcalines ? A vous de choisir votre source d’ignorance... ou d'information !

Une fontaine à eau alcaline ? Les journalistes sont dubitatifs... « Je ne sais pas ce que c'est » dit le journaliste, « Moi non plus » enchaîne le professeur. « Je pense que ce sont les fontaines à eau que l'on trouve dans les bureaux, dans les sociétés, non ? » tente la journaliste-médecin, en proposant aux experts du plateau de faire jouer leur « Joker ».


« Dans ces grosses bonbonnes ce sont des eaux de source, répond le médecin nutritionniste. Je ne sais pas quelle est l'alcalinité de ces eaux... » Flottement et rigolade des journalistes. Quelle idée aussi de poser une question aussi techniquement saugrenue. Le pH de l’eau ? Et pourquoi pas tant qu’on y est le rH2 ou la Bioélectronique de Vincent (BEV) !


Alors que l’on allait vite passer à une autre question, le Professeur reprend son rôle de Professeur : « Non non le pH de l'eau est définit par les normes de potabilité et donc alcaline ne veut rien dire dans ce cas là puisque la fontaine doit délivrer une eau qui a un pH conforme à la potabilité, donc ça n'existe pas ! »


Je pense donc je suis... Je ne sais pas, donc ça n’existe pas !


Ah les préjugés et la suffisante de tous ces savants experts… Je ne sais pas ce que c’est donc je décrète que cela n’existe pas ! La tirade du Professeur – petit bijou de grand n’importe quoi – devrait figurer dans toutes les écoles de journalisme comme exemple d’enfumage et d’imposture au nom de la science, comme une magnifique démonstration du scientisme ambiant :


- « le pH de l'eau est définit par les normes de potabilité » ? Le pH de l’eau est avant tout une mesure scientifique définie par le potentiel hydrogène et donc l’activité magnétique et la richesse en protons (ions H+) d’un milieu.


- « Alcaline ne veut rien dire » ? Si bien sûr : cela signifie que l’eau a moins d’énergie magnétique et d’ions hydrogène (protons ou H+) qu’une eau acide.


- « La fontaine [de bureau] doit délivrer une eau qui a un pH conforme à la potabilité » ? Les normes de potabilité requièrent un pH compris entre 6,5 et 9,5 mais précisent dans une note que les eaux en bouteille peuvent être beaucoup plus acides que cela, jusqu’à 4,5… et donc sortir des normes de potabilité, faites en l’occurrence pour protéger la tuyauterie et non la santé humaine (voir plus bas).


- « donc ça n’existe pas ! » Qu’est-ce qui n’existe pas ? S’agit-il des fontaines à eau alcaline ou, plus grave, de l’alcalinité elle-même ? Mais comment et au nom de quoi la réalité peut-elle être ainsi niée suite à une démonstration aussi bancale ? Parce que c'est un Professeur qui la fait ?


« Nier parce que je ne comprends pas, rien n’est moins scientifique »

Le premier réflexe des invités du plateau TV est tout de même d’avouer leur méconnaissance leur méconnaissance : « Je ne sais pas. » En effet, on ne peut pas tout savoir et c'est bien de l'admettre. Mais très vite, le naturel reprend le dessus : j’étale ma pseudo science et comme cela ne coïncide pas avec la réalité, je décrète que la réalité n’existe pas ! Ainsi, pratique, je n’ai pas à me renseigner et risquer de perdre mes illusions…


Nous voilà de plein pieds dans l’obscurantisme du scientisme et il est incroyable qu’aucun des deux journalistes n’ait relevé l’imposture du raisonnement. Cela supposerait, il est vrai, qu’ils aient eux-mêmes étudiés un minimum les critères de la qualité de l’eau et, surtout, qu’ils puissent se permette de questionner la compétence des experts invités. Or il s’agit tout de même ici d’un Professeur en pharmacie… face auquel nous sommes forcément tous peu de choses…


Le pH essentiel


La démonstration est à l'évidence très mal tournée et formulée. Plutôt que de nier la réalité, le Professeur voulait peut-être plutôt dire que la mesure du pH ne servait à rien puisque prise en charge par les normes de la potabilité. C’est du coup moins surprenant… mais cela n’en est pas moins grave !


Les médecins n’étant pas formés à la qualité de l’eau, on ne s’attend évidemment pas à ce qu’ils soient au clair avec les paramètres qualitatifs de l’eau de la Bioélectronique de Vincent (BEV). Normalement de formation scientifique (en tout cas présentés comme tels), on pourrait par contre s’attendre à ce qu’ils n’aient pas oublié leurs cours de physique-chimie de base où l’on parle des interactions électromagnétiques et donc des électrons et des protons à savoir l'énergie de base. Tout dans l’univers est électromagnétisme c’est-à-dire interactions entre particules chargées électriquement.


Le pH mesure donc l’activité magnétique et la richesse en protons (ions H+). Un pH acide (< 7) est riche en protons et en activité protonique. Un pH alcalin (> 7) est au contraire pauvre en protons… et la courbe est logarithmique : lorsque le pH augmente d’un point, il y a 10 fois moins de protons qu’avant !


En quoi cela est-il important ? Eh bien parce que tout ce que nous consommons devrait nous apporter de l’énergie sous la forme – donc – de protons et d’électrons. Et puis aussi parce que la BEV a démontré qu’une eau alcaline était le terrain des virus ou des bactéries, selon qu’elle était oxydante (eaux du robinet chlorée et un certain nombre d’eaux minérales en bouteille) ou au contraire réductrice (eaux ionisées de type Kangen). Voir notre article exhaustif sur l’équilibre acido-basique et l’oubli régulier – même de la part de naturopathes – de l’effet tampon de l’organisme.



Normes de potabilité et pH


Le pH est – avec le taux de résidus à sec et le taux d’oxydoréduction – l’un des paramètres majeurs de la qualité de l’eau. On retrouve l’indication de pH sur la majorité des bouteilles, preuve qu’il sert bien à quelque chose… et que le médecin-nutritionniste n’a pas dû analyser beaucoup d’étiquettes.


Naturellement, à la source, l’eau varie – dans notre tableau comparatif des marques d’eau – entre 5,5 (Perrier) et 7,7 (Courmayeur), selon les roches qu’elle traverse et sa dureté.


Les normes de potabilité parlent de « concentration en ions hydrogène » et requièrent un pH compris entre 6,5 et 9,5. « Les eaux ne doivent pas être agressives » expliquent une première note. C’est en effet la raison principale de cette norme : non pas la santé humaine mais la protection de la tuyauterie, une eau acide corrodant le métal !


De fait, une autre note précise : « Pour les eaux plates mises en bouteilles ou en conteneurs, la valeur minimale peut être réduite à 4,5 unités pH. Pour les eaux mises en bouteilles ou en conteneurs qui sont naturellement riches ou enrichies artificiellement avec du dioxyde de carbone, la valeur minimale peut être inférieure. » Un pH résolument acide ne pose donc pas de problème pour l’eau de consommation courante et les meilleures eaux non gazeuses distribuées en magasins bio le sont !


Bref, nous voici avec une première contradiction entre les meilleures eaux au naturel et les normes de la potabilité : santé humaine d’un côté avec des eaux riches en protons, protection de la tuyauterie de l’autre quitte, comme dans le cas de l’eau de Genève, à augmenter le pH de 7,6 à 8... sans aucune explication ou justification !


Les fontaines à eau alcaline existent… mais elles sont problématiques !


Selon la théorie scientifiquement limpide du pH, plus une eau est alcaline et moins elle comporte d’activité protonique, moins elle nous apporte d’énergie. Quel pourrait donc être l’intérêt de fontaines apportant encore moins d’énergie que l’eau du robinet, généralement déjà alcaline ?


En fait leur intérêt réside non pas dans l’alcalinité mais dans leurs caractéristiques très anti-oxydantes c’est-à-dire une richesse en électrons. De tels paramètres confèrent à l’eau des propriétés très spécifiques, qui n’existent pas dans la nature et l’on peut parler ainsi d’eau thérapeutique. Soigner avec de l’eau ? Il est normal que le médecin et le Professeur de l’émission ne soient pas au courant.


Ce qui est moins normal est que n’importe qui puisse proposer de tels appareils, vendus via réseau notamment sous la marque Kangen. L’un des arguments de ces revendeurs est que ces eaux alcalines ionisées aussi appelées "Eaux ionisées alcalines réductrices synthétiques" (EIAR) sont disponibles dans tous les hôpitaux du Japon. Dommage que le Professeur, qui semble avoir beaucoup voyagé, n’ait pas été voir là bas comment les malades étaient pris en charge…


Bref, ce type d’eau peut être ponctuellement intéressantes pour des pathologies spécifiques (sous supervision médicale) mais il s’éloigne tellement de l’eau au naturel qu’il est naturellement à éviter en eau de consommation courante. Selon la Bioélectronique de Vincent, il se trouve de fait sur le terrain des bactéries pathogènes et des maladies infectieuses.


Les fontaines à eau alcaline sont d’autant plus à éviter que les appareils à production d’hydrogène permettent d’obtenir le même résultat antioxydant mais sans toucher au pH de l’eau et donc sans risque d’effets secondaires. Le petit boîtier Idrogen est la référence et complète parfaitement un osmoseur pour assurer une hydratation de qualité.


Dogmatisme ou incompétence ? De la science au scientisme…


« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » a écrit Rabelais et la conscience de l’eau est absolument lacunaire chez les (soi disant) scientifiques, qui n’y sont absolument pas formés !


Depuis l’affaire Benveniste et sa « mémoire de l’eau », on sait que s’intéresser différemment à l’eau est, pour un scientifique, le meilleur moyen de perdre ses subventions… et sa crédibilité ! Le Prix Nobel Luc Montagnier a bien essayé de reprendre les recherches mais il fut aussitôt taxé de sénilité… « Difficile pour un homme de comprendre une chose si son salaire dépend de ce qu’il ne la comprenne pas » a dit Upton Sinclair. Or l’essentiel des budgets de la recherche est désormais le fait des multinationales… qui n’ont pas grand intérêt à améliorer la qualité de l’eau ! La curiosité intellectuelle est permise mais, sans équipe ni budget importants, les avancées demeurent globalement individuelles et limitées à l’aura et à la passion du chercheur… ainsi qu’à sa spécialité !


« Nier parce qu’on n’explique pas, rien n’est moins scientifique », aurait donc dit le physicien Henri Poincaré, mais la science est globalement entrée dans l’obscurantisme des intérêts financiers. Considérer que l’eau doit respecter le dogme scientiste est ainsi le meilleur moyen de la reléguer à H2O, de ne jamais la prendre au sérieux et de nier notamment son aspect énergétique... et donc l’importance de son pH !


Le scandale principal de la qualité de l’eau repose essentiellement sur l’absence de formation des médecins à la science de l’eau, du fait d’un conflit d’intérêts patent : s’intéresser à l’énergie de l’eau (protons et électrons) conduit à s’intéresser à l’énergie des remèdes et des aliments, à renforcer ainsi le terrain de ses patients et donc à les voir moins souvent en consultation. Bien entendu, aucun médecin ayant prêté le serment d’Hippocrate n’est hypocrite au point de tenir ce genre de raisonnement. Le bug réside au niveau de la formation des médecins et des huit années de lavage de cerveau intensif : quelqu’un a décidé que rien de ce qui renforce le terrain et permet ainsi d’éviter les pathologies ne devait y être enseigné, et ce quelqu’un a suffisamment de poids pour avoir eu jusqu’à présent gain de cause : nutrition, hygiène, soins naturels ou énergétiques sont toujours persona non grata dans les amphithéâtres !


Et l’on se retrouve ainsi, quelques années plus tard, après pas mal de voyages et de colloques, auréolé d’une aura de Professeur en Pharmacie, à décréter sur un plateau de TV que l’ignorance fait foi et que ce que je ne comprends pas ne sert à rien voire ne peut exister. Grave émission et triste science. Entre experts incompétents et journalistes conciliants à l’extrême, bienvenue dans la civilisation des impostures !


Autre question via l'émission Allô Docteurs ?

Pour en savoir plus sur la qualité de l'eau et comment mieux boire :

Article de base pour éviter les arnaques de l'eau 

Les 3 problématiques et solutions Eau : www.solutionsbio.ch/eau Vidéo Conférence-Tutoriel : La vraie qualité de l’eau (21’58) Le portail de référence sur l’eau : www.lemieuxetre.ch/eau Les Fiches pdf : Comparatif des eaux minérales / Comparatif des solutions Eau Mon livre La qualité de l’eau (Ed. Médicis, 2020) Me contacter pour une analyse gratuite et experte de votre situation : +41 (0)76 532 8838 (rappel possible), sms ou mail




2 comentarios

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Invitado
03 dic 2022

Il existe trop de pseudo scientifiques qui ne sont que des scientistes bornés et il existe trop de journalistes totalement ignares qui gobent tout ce que disent les scientistes !

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Contestando a

« Difficile pour un homme de comprendre une chose si son salaire dépend de ce qu’il ne la comprenne pas » disait Upton Sinclair...

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