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Bouteille plastique, chaleur, soleil et qualité de l'eau : comment limiter les risques ?

Dernière mise à jour : 25 janv.

Une dernière question (à 20:32) dans l’émission Allo Docteurs intitulée "Bien choisir son eau" (mai 2020) : "Laisser une bouteille d'eau en pleine chaleur est-il risqué ?" Etrange question et réponse toute aussi surprenante du Professeur en pharmacie. Le point et la conclusion de l’émission avec l'auteur du livre La qualité de l'eau (Ed. Médicis). A vous de choisir votre source… de désinformation scientiste ou d’information experte !

Les questions arrivent un peu dans tous les sens et on se demande bien qui laisserait sciemment sa bouteille plastique en pleine chaleur, possiblement en plein soleil… Dans une voiture par exemple ?


Le professeur – qui critiquait précédemment le plastique des carafes filtrantes – devrait être content de pouvoir en remettre une couche, sauf que curieusement non, le voilà rassurant : « Risqué non. En fait il y a peu de micro-organismes qui vont se développer à l'intérieur de la bouteille et sinon ce sont ses propres micro-organismes. »


Finalement, le plastique ne pose donc aucun problème, même en plein soleil et nous revoilà dans le dogmatisme des bactéries, critère principale de la qualité de l’eau pour la médecine officielle, au pays du chimiste Pasteur.


Au passage, notons que le chlore biocide utilisé pour l’eau du réseau ne vise plus tant – tout au moins en Occident – à tuer les microorganismes pathogènes – déjà éliminés par les traitements précédents – qu’à prévenir le développement de bactéries non pathogènes du fait du biofilm des canalisations lié à la biorésistance des bactéries au chlore… Toujours plus de chlore afin de masquer la piètre efficacité du chlore ?


« Le microbe n’est rien, le terrain est tout » aurait reconnu Pasteur avant de mourir, reprenant les travaux de Claude Bernard et de Louis Béchamp mais la guerre contre les bactéries (ou les virus : « Nous sommes en guerre ! ») est certainement plus rentable… puisque vaine et contre-productive.


Donc, peu importe le terrain – ici la bouteille plastique en plein soleil – tant que les bactéries ne se multiplient pas ? Il existe dans les pays pauvres une technique de désinfection de l’eau à base de poches en plastique et de soleil donc pourquoi en effet s’inquiéter ? Eh bien parce que le plastique chauffé est susceptible de relarguer des résidus toxiques qui affecteront évidemment la qualité de l’eau, déjà pas fameuse puisque emprisonnée depuis des semaines sinon des mois. Le plastique n’est pas, vis-à-vis de l’eau, une matière minérale neutre – au contraire du verre – et autant que possible à éviter. Chaque litre d'eau contiendrait en outre plusieurs centaines de milliers de nanoparticules de plastiques susceptibles de rejoindre nos organes... Toujours fan du plastique M. le Professeur ?


Celui-ci nuance de fait quelque peu son propos : « Maintenant la laisser plusieurs jours, non ce n'est pas une bonne idée, de toute façon il faut la renouveler » Il est bon de rappeler en effet qu’une bouteille doit être consommée dans les trois jours et idéalement conservée au frais (bien qu’il soit déconseillé de boire de l’eau froide)… car une eau stagnante sans chlore ou énergie développe les bactéries, le problème de tous les filtres ou fontaine avec réservoir


Et le Professeur de conclure : « Et puis une eau chaude c'est pas très agréable à boire. [rires de la journaliste] On se désaltère mal avec une eau qui est restée au chaud, il faut une eau fraîche sinon on a l'impression de ne pas se désaltérer. »


La dernière tirade du professeur sera donc pour dire une ânerie de plus. Pour quelqu’un qui a soit disant « beaucoup voyagé », il n’a de toute évidence pas beaucoup fréquenté les pays chauds ou, pour se désaltérer, les autochtones boivent… toujours chaud !


Il faut vraiment pouvoir se permettre le confort des pays riches pour demander une eau fraîche en pleine canicule, créant un choc thermique avec l’organisme, complexifiant alors l’assimilation de l’eau et donc la qualité de notre hydratation. Préférer par goût une eau fraîche est une chose mais, pour les « goûts et les couleurs », avons-nous vraiment besoin de l’infantilisation de médecins ou de professeurs ?


La meilleure eau possible est celle qui nous intéresse ici. Des compromis sont parfois à faire et des bouteilles en plastique parfois utilisées mais l’eau de consommation courante idéale est propre, énergétiquement biocompatible, sans bulles CO2 et tempérée voire légèrement chauffée. Alors, nous avons plaisir à boire et bénéficions d’une hydratation de qualité !


Comment l’obtenir ? Une dernière fois – pour ceux qui n’auraient pas suivi toutes les questions-réponses : en filtrant et en dynamisant correctement son eau du robinet ! Ce faisant, plus besoin de plastique (on la transportera le cas échéant dans une bouteille dynamisante en verre) et plus à se préoccuper de la déshydratation en « pleine chaleur ». Lorsque la qualité de l’eau est là, la quantité est rarement un problème.


Ceci était la dernière question de l’émission. Alors, que penser de cet Allô Docteurs spécial eau ? Contrairement à une autre émission d’un célèbre médecin-nutritionniste, les intervenants avaient un minimum étudié leur sujet… mais malheureusement via le prisme dogmatique officiel : l'eau du robinet est excellente, les filtres ne servent à rien mais si vous avez des doutes, il y a l'eau en bouteille... Circulez y a rien à boire et continuez vos mauvaises habitudes ! En attendant, 70% des français seraient en déshydratation chronique...


Dommage car chacune des questions des téléspectateurs aurait permis d’y boire un peu plus clair. Au lieu de cela, cafouillages, contradictions et confusion générale avec en prime quelques erreurs grossières et une méconnaissance globale des solutions pour traiter l'eau... C’est grave, Docteurs ?


Le citoyen n’aura donc au final pas forcément appris grand-chose du médecin-nutritionniste ou du Professeur en pharmacie sinon une chose, essentielle : il est grand temps d’expertiser les experts et de former correctement les scientifiques à la qualité de l’eau ! Nous sommes mal en point car nous ignorons l’eau. Respectons l’eau et formons correctement les médecins à la qualité de l’eau et nous irons tous beaucoup mieux ! A l'eau les Docteurs et Professeurs ?


Pour en savoir plus sur la qualité de l'eau et les problématiques du plastique :

Article de base pour éviter les arnaques de l'eau.

Les 3 problématiques et solutions Eau : www.solutionsbio.ch/eau Vidéo Conférence-Tutoriel : Les solutions Eau (19’54)

Le portail de référence sur l’eau : www.lemieuxetre.ch/eau Les Fiches pdf : Comparatif des eaux minérales / Comparatif des solutions Eau Mon livre La qualité de l’eau (Ed. Médicis, 2020) Me contacter pour une analyse gratuite et experte de votre situation : +41 (0)76 532 8838 (rappel possible), sms ou mail




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