Benoît Saint Girons

17 mai 202125 Min

Quel système de filtration choisir pour purifier l’eau ? Quels sont les meilleurs filtres à eau ?

Mis à jour : il y a 2 jours

L’eau du robinet chlorée n’est pas propre et encore moins biocompatible. Il faut donc l’améliorer afin de retrouver le plaisir de boire et une hydratation de qualité. Mais quel système de filtration choisir afin de purifier et dynamiser correctement notre eau ? Comment dépasser avantageusement et économiquement les bouteilles plastiques ? Quels sont les meilleurs filtres à eau et pourquoi les arguments mis en avant par le marketing sont-ils trompeurs ? Surprises et solutions écologiques sans plastique et sans risques avec l'auteur du livre La Qualité de l'eau.

Alternativement sur le même sujet : Vidéo Impact (2'58) Conférence Les solutions (19'54)
 
ou la page du site www.solutionsbio.ch : Quel filtre à eau choisir ?
 
ou les nombreuses pages "solutions" du portail www.lemieuxetre.ch
 
ou les fiches pdf à diffuser : Comparatif Solutions Habitat / Solutions Entreprises
 

Obtenir une eau énergétiquement équivalente à une eau de source ?

Pour vous repérer facilement dans l'article :

Le point sur la question en 2 minutes chrono

Question-réponses sur les filtres ou purificateurs d’eau

Filtrer son eau en copiant la nature, sans plastique et sans risques

La pire solution de traitement de l’eau : l’adoucisseur à sodium

Un mauvais système de filtration de l’eau : le distillateur

Un filtre à eau potentiellement dangereux : la carafe filtrante mal utilisée

Un filtre à eau encore plus problématique : la fontaine filtrante

Les meilleurs filtres à eau : la filtration sans risque à base de charbon actif 2ème génération

Les meilleurs filtres à eau : La filtration de l’eau par osmose inverse

Les meilleurs filtres à eau : l'alternative de l'ultrafiltration ?

Au final, comment choisir entre les différents filtres à eau ?

Liens pour en savoir (encore) plus

Comprendre les filtres à eau et comment purifier son eau en 2 minutes chrono

Enlever physiquement les polluants de l'eau du robinet est la première étape mais sélectionner correctement son filtre requiert d’éviter quelques préjugés :

Pour commencer, l’eau ne sera jamais uniquement pure H2O. La pureté de l’eau sera d’ailleurs problématique car trop vide et donc instable. Attention donc à tous les revendeurs de solution(s) qui vous promettent de l'eau pure. Il peut y avoir une purification ou filtration mais l'eau ne sera alors pas pure mais propre. Le distillateur – le filtre à eau le plus efficace de ce point de vue – n’est pas non plus recommandable car par trop artificiel.

Lister les polluants filtrés ne sert pas à grand-chose non plus puisque les mesures ne sont faites que sur ce qui fonctionne. Cette filtration "optimale" est en outre réalisée en début de vie du filtre et jamais dans les conditions réelles d’utilisation. Enfin, certains chiffres communiqués sont clairement excessifs et donc marketing. Voir sur ce sujets les scandales Berkey.

Les résidus de médicaments, de pesticides ou de PFAS sont évidemment ennuyeux mais le polluant le plus problématique – dont presque personne ne parle – est le chlore et celui-ci se trouve correctement éliminé par le charbon actif, présent dans quasiment tous les filtres à eau.

Ce charbon actif fonctionne par adsorption et se focaliser sur la taille de la filtration n’a donc que peu d’intérêt. La membrane de l’osmose inverse au 0,0001 μm serait d’ailleurs détruite sans charbon actif pour stopper le chlore au préalable.

La filtration physico-chimique de base (pour éliminer le chlore et le maximum de résidus) est une chose mais la dynamisation de l'eau et l’élimination de l’information "polluants" sont tout aussi importantes.

Se fier aux messages publicitaires du fabricant ou vendeur est le meilleur moyen de se faire avoir, surtout lorsqu’il est question des « filtres les plus efficaces et durables de la planète » (sic !). Il en va des solutions eau comme de la malbouffe : plus il y a de marketing et plus le produit doit être mauvais…

La majorité des filtres à eau vendus dans le gros commerce (et les fontaines à eau) sont en outre dangereux car mal utilisés avec davantage de contaminations que sans ! Une eau sans chlore (puisque filtrée) et sans énergie, stagnante dans un réservoir à température ambiante, développe en effet les bactéries. Les filtres à eau bas de gamme à charbon actif en granules entraînent également un risque de relargage (désorption) massif des polluants…

Au final, le choix d’un système de filtration afin de purifier son eau du robinet est moins une affaire de marketing ou de technologie que de configuration et de bon sens. Quels risques liés à l'usage et notamment à l’eau stagnante dans le réservoir ? Quel système de dynamisation en deuxième étape ? Pour une maison ou la gestion du calcaire, on oubliera l’osmose et son gaspillage d’eau, au profit d'un système intégral sur l'arrivée d'eau principale. Osmose obligatoire par contre dans l’optique d’une eau thérapeutique, quand il convient d’éliminer les minéraux inassimilables. Alors, nous retrouvons le plaisir de boire et bénéficions enfin d’une hydratation de qualité, élément le plus essentiel d’une véritable écologie personnelle !

Question-réponses sur les filtres ou purificateurs d’eau

La filtration faite par les pouvoirs publics n’est-elle pas suffisante ? Pourquoi donc un filtre supplémentaire ?  Les pouvoirs publics et les régies font le principal afin d’assurer la sécurité sanitaire de l’eau. L’eau est relativement propre en sortie des différents traitements et sans bactéries ou virus pathogènes. Mais voilà, il y a ensuite des kilomètres de tuyaux à traverser, des risques (supposés) d’attaque terroriste, le dogmatisme de Pasteur sur les méchantes bactéries, des considérations sanitaires idiotes et/ou la volonté de paraître nickel. Ces mêmes pouvoirs publics ajoutent ainsi du chlore oxydant, de l’aluminium neurotoxique voire encore dans certains pays du fluor !  Ces substances liées au traitement constituent les principaux polluants de l’eau (loin devant les résidus) mais curieusement pas grand monde n’en parle. Ce qui est autorisé ne saurait nuire, n’est-ce pas ? La seconde raison qui justifie un filtre tient à la vétusté globale des canalisations : un certain nombre de métaux lourds doivent idéalement être filtrés. Enfin, les pouvoirs publics et le corps médical ne se préoccupent aucunement des minéraux inorganiques présents de l'eau (au contraire : ils les encouragent !) que certains filtres permettent de filtrer. Bref, autant de bonnes raisons de vouloir filtrer son eau que de mauvaises raisons de se fier aux messages rassurants officiels...

Quel est le meilleur filtre du marché ?  A cette question, tous les fabricants répondent “Le mien !” Tomber dans les travers du marketing ou de la solution unique mise en avant (sur un site internet ou via un revendeur) est toutefois le meilleur moyen de se faire avoir. La réponse à cette question ne peut s’apprécier que dans le cadre d’une configuration donnée. Un filtre recommandé pour une maison ne sera par exemple pas recommandé pour un point d’eau unique. L’osmose inverse est promue par la majorité des auteurs mais - si la technologie est réputée et relativement fiable - le gaspillage d’eau et la perte de pression engendrés excluent ce dispositif d’une arrivée d’eau principale. Le meilleur filtre du marché s’apprécie également par rapport à la possible dynamisation en seconde étape. La majorité des filtres ne prévoyant absolument rien, ils ne sont par définition pas les plus complets et donc pas les meilleurs. Au final, seul un recul et un minimum de choix permettent de ne pas boire la tasse et de sélectionner le filtre véritablement adapté à sa situation.

Quel est le pire filtre du marché ?  Le pire filtre du marché est celui qui, à coup de marketing, fait croire n’importe quoi : des taux de filtration mirobolants (plus de 99,9% sur 200 polluants par exemple comme pour Berkey) et/ou des capacités de filtration hors norme (parfois jusqu'à 10 ou 20 ans!). Ce filtre sera vendu via internet par des influenceurs qui ne connaissent pas grand chose mais touchent suffisamment de commissions pour justifier leur ignorance (s'ils savaient, ils auraient peut-être la décence de ne pas vendre donc mieux vaut pour leurs affaires demeurer incompétents). Non seulement le filtre filtrera moins bien qu’annoncé (et pas aussi longtemps) mais il relarguera aussi des substances problématiques (sodium, métaux lourds,...) et rendra l’eau plus alcaline, une absurdité énergétique. Enfin, son gros réservoir développera forcément à la longue les bactéries, surtout si on ne peut pas le vider ou le sécher correctement : il suffit d’une goutte d’eau pour tout contaminer !  

L’adoucisseur n’est-il pas le pire filtre ?  Non car l’adoucisseur à sodium n’est pas un filtre : il ne filtre strictement aucun polluant !  Il relargue par contre du sodium et développe les bactéries au niveau des résines si bien qu’il faut ensuite s’équiper d’un filtre pour retrouver une qualité d’eau acceptable. Et pas n’importe quel filtre : seul l’osmose inverse est capable d’éliminer le sodium !

Pourquoi les pouvoirs publics ne font-ils pas le ménage parmi les filtres ?  La liberté de commercer est une chose, celle d’arnaquer une autre et la répression des fraudes aurait en effet de quoi faire ! Mais il se trouve que les pouvoirs publics ne veulent surtout pas entamer le débat de la filtration de l’eau, ce qui serait une manière d’admettre que 1/ l’eau distribuée n’est pas de suffisamment bonne qualité 2/ il existe une alternative aux bouteilles en plastique des multinationales. Les conflits d’intérêts étant ce qu’ils sont, les pouvoirs publics ferment les yeux sur les scandales et laissent aux consommateurs le soin de boire la tasse !

Quelle est la différence entre un filtre et un purificateur ?  La nuance est subtile et permet le grand n’importe quoi marketing. Le filtre Berkey se présente ainsi comme un purificateur et annonce des taux de filtration mirobolants, qui se sont révélés être en réalité bidons. Traditionnellement, le terme purificateur fait normalement référence au fait de déminéraliser l’eau, ce que parvient à faire l’osmoseur à 90% environ. Une eau pure est ainsi une eau la plus proche possible de H2O seul, ce qui est très difficile sinon impossible à obtenir, même en laboratoire. Marketing oblige, le terme a dévié vers la capacité à éliminer les micro-organismes, à un taux minimal de 99,99% (log 4) pour les bactéries et 99,9% (log 3) pour les virus. En cas de fin du monde, l’idée est de pouvoir filtrer sans risque l’eau d’un lac ou d’une rivière mais la peur est toujours mauvaise conseillère et rares sont les marques fiables en la matière. Un purificateur ne sert en outre à rien vis-à-vis d’eau eau du robinet traitée et chlorée, déjà dénuée de germes puisque “potable”.

Que faut-il filtrer pour être en bonne santé ?  Le maximum de polluants évidemment ! Mais tous les polluants ne se valent pas individuellement et le plus dangereux est curieusement celui dont on ne parle quasiment jamais : le chlore !  Les minéraux inassimilables seraient - en quantité - les seconds polluants principaux de l’eau mais l’eau du robinet en contient en général nettement moins que  les eaux minérales en bouteille et les risques de calculs rénaux ainsi limités. Les métaux lourds arrivent en troisième position, suivis par tous les résidus (médicaments, pesticides, cosmétique PFAS, plastique,...) dont l’effet cocktail est forcément problématique. Bonne nouvelle : tout ce qui précède (hors minéraux) est correctement filtré par la majorité des filtres du marché, à base de charbon actif.

Ne faut-il pas filtrer également les bactéries et les virus ?  La peur des bactéries est certainement bonne pour les affaires (voir tout ce qui découle des travaux du chimiste et homme politique Pasteur) mais généralement mauvaise conseillère. Hors survivalisme, l’eau du robinet est bactériologiquement sûre, la norme de potabilité (UV et/ou ozone + généralement chlore) faisant en sorte qu’il n’y ait plus de bactéries ou de virus pathogènes. En outre et de manière plus fondamentale “le microbe n’est rien, le terrain est tout” et nous hébergeons déjà quelques 39 000 milliard de bactéries dans notre microbiote, plus quelques virus pour faire bonne mesure. Le plus important est de retrouver le plaisir de boire afin d’optimiser son hydratation et donc son système immunitaire, pas de stresser face à son eau du robinet. A l’extérieur ou à l’étranger, par contre attention : plus d’un million de personnes meurent tous les ans après avoir bu une eau souillée ! Un purificateur d’une marque réputée (et non vendue via des influenceurs) est alors requis. 

La filtration au charbon actif est-elle suffisante ?  Tout dépend de ce que l’on vise à obtenir mais dans la majorité des cas oui. Le charbon actif enlève en effet par adsorption les principaux polluants de l’eau : le chlore et ses résidus, les métaux lourds, les résidus de médicaments, de pesticides, de PFAS,... Il filtre par contre mal les nitrates et pas du tout les minéraux. Sans perte de pression ou gaspillage d’eau, c’est le seul dispositif à pouvoir s’installer sur une arrivée d’eau principale. On le retrouve également dans les osmoseurs, avant la membrane, pour éviter que le chlore n’endommage celle-ci. Bref, le charbon actif est incontournable en matière de filtration… mais dans plusieurs versions, des granules bas de gamme à la version technologique compacte ou frittée associée à d’autres médias afin d’en optimiser l’efficacité (KDF, fibres Aqualen, ions argent, etc.)  Sa capacité d’usage dépendra également du temps de passage de l’eau et donc de la qualité de la filtration : jusqu’à un an avec la pression de l’eau (temps de contact faible), quelques semaines à quelques mois avec les systèmes par gravitation (temps de contact plus long). Les filtres Berkey annonçaient être « les filtres les plus durables de la planète » avec jusqu’à 3 000 gallons (soit 11 356 litres d’eau) par cartouche pour, en réalité si l'on en croit la Class Action en cours, perdre leur efficacité sur certains polluants à partir de 50 gallons seulement...

Pourquoi l’osmose inverse est-elle autant critiquée ?  Les critiques principales concernant l’osmose inverse portent sur le gaspillage d’eau et le fait que l’osmose supprime les minéraux. Si les osmoseurs rejettent en effet forcément de l’eau, il y a une grosse différence entre les osmoseurs connectés au réseau et les osmoseurs indépendants avec bac à remplir manuellement. Les premiers vont gaspiller de 3 à 10 litres par litre d’eau produit tandis que les derniers modèles de fontaines ne gaspillent plus que 1 litre pour 4 litres d’eau filtrés. Rappelons que tirer la chasse d’eau aux toilettes gaspille 10 litres environ et qu’il s’agit ici de ne produire que son eau de consommation. La seconde critique est encore plus ridicule puisque nous parlons ici de minéraux inorganiques, très mal assimilés par l’organisme puisque nous sommes hétérotrophes, et qui devraient donc être considérés comme des polluants. Une critique plus légitime concernant les osmoseurs porterait en fait plutôt sur l’aspect énergétique : l’eau osmosée a subi un violent traitement supplémentaire et se retrouve énergétiquement instable avec un côté un peu artificiel. Le plaisir de boire n’est pas forcément présent. Il lui faut une énergie supplémentaire et adaptée (au manque de pression ou au réservoir) dont ne disposent pas la majorité des marques. Le risque de développer des bactéries avec l’eau osmosée stagnante est ainsi réel. Même si ces bactéries ne sont pas pathogènes, il y a là une incohérence et voilà pourquoi un osmoseur doit être choisi vis-à-vis d’une configuration et d'un système de dynamisation adéquat.   

Quels sont les risques engendrés par les filtres ?  Officiellement, le risque principal concerne le relargage des polluants, lorsque les filtres sont arrivés à saturation. De la nécessité de suivre ainsi les recommandations des fabricants… et de ne pas se faire avoir avec des capacités de filtration fantaisistes. La prolifération microbienne est un autre risque lié à la durée de vie des filtres, à remplacer normalement au moins tous les ans. Cette prolifération microbienne survient également dans le réservoir où une eau filtrée (du chlore), stagnante et à température ambiante, développe forcément les bactéries, jusqu’à former un biofilm, sans risques en soi (bactéries non pathogènes) mais peu ragoûtant. Se méfier ainsi des réservoirs sans dynamisation. Se méfier également des filtres qui, au prétexte de limiter le calcaire, relarguent du sodium (c’est-à-dire du sel) via des résines échangeuses d’ions, la même technologie que les désastreux adoucisseurs à sodium. Se méfier encore des filtres qui, au prétexte d’un équilibre acido-basique mal compris, visent à rendre l’eau plus alcaline (via notamment des minéraux inorganiques). Enfin, certains filtres bas de gamme peuvent relarguer également des sels d’argent ou d’autres substances problématiques : attention au made in China pas cher sur internet !

Pourquoi la filtration est-elle généralement oubliée sinon critiquée par les médias?  Officiellement, l’eau potable du robinet est “d’excellente qualité” en plus d'être écologique (en se trompant de définition) et la majorité des médias suivent le discours officiel. A quoi bon un filtre si l’eau du réseau est parfaite… et s’il existe l’alternative de l’eau en bouteille, proposée par maints de nos annonceurs ?  Les rares journalistes à s’être penchés sur les filtres se sont ainsi concentrés sur les filtres les plus bas de gamme du marché (les carafes filtrantes) afin de mettre en avant leurs risques et limitations et pouvoir conclure qu’ils n’étaient pas nécessaires, CQFD !  

La filtration de l’eau est-elle suffisante ?  Nous voilà au cœur du sujet de la qualité de l’eau et la réponse est non ! La filtration est la première étape : enlever physiquement la majorité des polluants afin de retrouver une eau propre. La dynamisation - seconde étape - est toutefois ce qui fait la différence entre une eau propre et une eau plaisante à boire et correctement informée, en un mot “biocompatible”. La biologie et la physique quantique nous apprennent en effet que l’eau conserve la trace énergétique du polluant, son information si vous préférez, même après avoir retiré le polluant par filtration. C’est le principe de l’homéopathie. Une analyse purement physico-chimique de l’eau (ce que font les régies et les pouvoirs publics) ne rend ainsi pas correctement compte de la qualité de l’eau et voilà pourquoi nous avons autant de mal à boire. Filtrer son eau en oubliant de la dynamiser derrière ne règle qu’une partie du problème : nous avalons peut-être moins de polluants mais l’eau est toujours aussi morte, loin des besoins énergétiques de nos cellules, composées à plus de 99% de molécules d’eau. Primum non nocere, certes mais tout ce que nous consommons devrait également nous apporter de l’énergie !

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Encore mieux comprendre les filtres à eau et la purification de l'eau (+12mn) :

Il n’est possible de partir que de là où l’on se trouve et, en matière de qualité d’eau, la situation n’est pas glorieuse. L’eau du robinet est la plus souvent morte et polluée, tandis que les eaux minérales en bouteille sont surchargées (de minéraux), dévitalisées et coûteuses, la pollution plastique en prime. Le choix d’un filtre à eau relève donc à la fois de la nécessité et du bon sens écologique et économique.

Filtrer son eau en copiant la nature, sans plastique et sans risques

Dans la nature, l’eau dispose de trois moyens pour se régénérer et éliminer les polluants : en s’évaporant et en s’élevant à très haute altitude, en s’enfonçant dans le sol, en s’écoulant lentement entre les strates rocheuses ou en suivant les cours d’eau et les rivières (cascades, tourbillonnements et vortex combinés aux infrarouges solaires).

Au sein du système (non solaire), l’eau a besoin de l’homme pour se retrouver, mais il s’agit alors d’un chemin semé d’embûches… et de fausses promesses. L'eau pure ne sera jamais atteinte et l’énergie originelle sera le plus souvent en retrait, voire inexistante. Des systèmes réussissent même l’exploit de dénaturer encore un peu plus l’eau : moins potable que potable, tu meurs ?

L’eau du robinet est la base de travail et elle conserve heureusement – miracle de l’eau ! – une bonne partie de son potentiel. Il sera ainsi possible, pour les meilleures solutions, de se rapprocher de l’excellence : une eau véritablement biocompatible, douce et agréable à boire, seule manière d'être correctement hydraté.

Deux choses sont attendues d’un traitement de l’eau. Premièrement, une amélioration d’une manière ou d’une autre de la qualité de l’eau du robinet. Deuxièmement, une absence de risque par le traitement ou l’usage, étant admis que l’eau du robinet est potable et donc sans risque à court terme. La limpidité n’est malheureusement jamais acquise : des traitements, non seulement dégradent la qualité de l’eau, mais font courir en plus un risque supplémentaire. Certains devraient être interdits ou mieux encadrés mais ce serait contraire au flux d’argent liquide ; les pouvoirs publics laissent donc le plus souvent couler.


 

 
La pire solution de traitement de l’eau : l’adoucisseur à sodium

Les adoucisseurs ne sont pas des systèmes de filtration de l’eau mais la confusion règne, l’eau est troublée et les installateurs sanitaires aveuglés par la rentabilité du business anticalcaire. Les consommateurs, confiants par nature et peu au fait des impostures professionnelles, se font le plus souvent avoir. Les adoucisseurs ne sont pas des filtres à eau mais demandez nonchalamment un filtre à eau pour une maison à un plombier et vous risquez, si vous n’êtes pas plus informé que cela, de vous retrouver avec un adoucisseur. Alors il vous faudra réellement un filtre… et pas n’importe lequel : un osmoseur, le seul capable d’éliminer le sodium de l’eau ! Il existe bien d'autres problèmes liés à l'adoucisseur. Nous les avons traités dans les articles Pourquoi un adoucisseur d’eau sans sel ? , Est-il dangereux de boire de l'eau adoucie ? et Vrai – Faux : l’adoucisseur à sodium. Indispensable contre le calcaire ou dangereuse arnaque ?

Un mauvais système de filtration de l’eau : le distillateur

Le distillateur est le système de filtration le plus puissant au monde, censé procurer une eau pure. Mais la distillation n’a pas grand-chose à voir avec l’évaporation naturelle de l’eau dans la nature. Elle requiert notamment une énergie considérable pour un très petit rendement : 4 litres pour un fonctionnement de cinq à six heures à 580 W pour les appareils d’entrée de gamme, 1,2 litre par heure avec encore un peu plus de courant pour des appareils plus puissants.

La "pureté" de l’eau est également problématique : avec quasiment 0 mg de minéraux, l’eau est trop vide. Si elle ne risque sans doute pas de pomper les minéraux du corps, elle demeure instable et va essayer d'attraper tout ce qui passe à sa portée : « L’eau distillée absorbe les BPA du plastique […]. C’est tellement puissant l’eau distillée, comme elle n’a pas d’information, elle vient chercher l’information. […] Ça va nettoyer ! », assène un responsable d’association dans une vidéo promotionnelle. D’où la nécessité d’y aller progressivement ou sous forme de cure ou bien, si l’on tient vraiment à la consommer au quotidien, de lui redonner des minéraux et/ou de l’information avec quelques grains de sel non raffiné, gouttes de citron bio ou sérum de Quinton.

Une eau trop vide

Ces appareils n’intègrent en outre aucun système de dynamisation. Si l’évaporation au naturel élimine bien l’information pollution, le fait de faire bouillir de l’eau passablement polluée dans une bouilloire (même sans plastique) durant plusieurs heures (même sereines) via un courant électrique (même muni d’une prise de terre) n’est certainement pas la meilleure approche énergétique… d’autant qu’une eau en ébullition perd également les gaz (dont l’oxygène) naturellement présents. Une eau pure ne pourra en outre pas être correctement restructurée. Comme le dit le Pr Marc Henry avec humour : « Si on a de l’eau pure, rien ne marche. Si on peut structurer l’eau pure, c’est uniquement parce qu’elle est sale. » Bref, l’eau distillée n’existe pas dans la nature et cela devrait suffire à nous rendre très circonspects.


 

 
Un filtre à eau potentiellement dangereux : la carafe filtrante mal utilisée

Les carafes filtrantes ont la cote grâce à leur tarif attractif et à l’amélioration franche du goût de l’eau. Si elles sont plébiscitées par les usagers, plusieurs tests ou reportages ont toutefois révélé leurs limites, voire leurs dangers, à la grande satisfaction des revendeurs d’eau en bouteille.

La technologie de base est connue : du charbon actif en granules retire par adsorption les matières organiques, le chlore et ses sous-produits cancérigènes (THM), les phénols, les hydrocarbures et une partie (seulement) des métaux lourds (argent, mercure, plomb, cuivre…), des résidus de pesticides et de médicaments ainsi que les substances non solubles dans l’eau. Le charbon actif filtre par contre mal les nitrates (d’où des cartouches spécifiques) et pas du tout les minéraux. Certains fabricants ajoutent aussi des résines échangeuses d’ions pour éliminer une partie du calcaire, faisant baisser le taux des particules dissoutes de plusieurs dizaines de points… mais sur un laps de temps limité, et en contrepartie d’un surplus de sodium (comme pour les adoucisseurs) !

Une eau beaucoup plus agréable à boire, des thés et des cafés sublimés, moins de polluants et une gestion du calcaire sans le monstrueux adoucisseur : est-il étonnant que plus de 250 millions de personnes à travers le monde aient adopté ce principe de filtration ? L’enfer toutefois est dans les détails et, à ce niveau, les choses se gâtent. Un usage classique en famille génère en effet une prolifération microbienne : jusqu’à 200 000 germes/ml alors que les recommandations sont de 100 germes/ml !

Dans le contexte d’un mauvais usage avec stagnation de l’eau à température ambiante et non-renouvellement régulier des cartouches, la prolifération microbienne et le relargage des polluants assurent à l’eau une dangerosité inédite. Suite à la création des rigoles (au sein des granules de charbon actif), le filtre arrive en effet vite à saturation et là, on ne rigole plus : tout ce qui a été adsorbé peut être relargué d’un coup ! Des tests de carafes en situation dans une trentaine de familles ont ainsi révélé une contamination au plomb, nitrates, pesticides, argent, sodium ou potassium.

Une carafe mal utilisée cumule les risques et prête donc facilement le flanc aux critiques. Sans considérations énergétiques – sans grande réflexion, donc – de la part des médias, la cause est entendue : les carafes sont inutiles et à éviter !

Un bon usage et des cartouches sans ajout de sodium permettent pourtant d’obtenir une filtration de base à bon compte, à partir de l’eau du robinet. Il conviendra, pour limiter les risques, de partir sur une carafe nettoyée et une cartouche neuve et de les coupler à un principe de dynamisation, idéalement la cruche à vortex ou, moins efficace mais plus belle, une carafe dynamisante. L’eau filtrée sera immédiatement dynamisée. La carafe filtrante vide (oui : vide !) sera alors stockée au réfrigérateur afin d’éviter toute prolifération microbienne au niveau de la cartouche filtre via les micro-gouttelettes stagnantes. Alors la note s’améliore !


 

 
Un filtre à eau encore plus problématique : la fontaine filtrante

Les carafes filtrantes bénéficient d’un coût et d’un encombrement faibles. Ce n’est pas le cas des fontaines à eau, encombrantes et peu pratiques avec leur chargement en eau par le haut. Les fabricants parlent de « microfiltration » et promettent une filtration bien supérieure à celle des carafes filtrantes. Accordons à ces fontaines une filtration en effet un peu plus perfectionnée que les classiques carafes ci-dessus.

Enlever les bactéries au passage de l’eau est une chose, mais quid de l’eau stagnante et de la prolifération microbienne quasi assurée dans le réservoir… et sur un plus grand volume d’eau ? Les systèmes de dynamisation (parfois) proposés – pierres, magnétisme… – ne sont pas suffisants pour améliorer sensiblement les choses, et il sera difficile de placer la fontaine vide dans le réfrigérateur pour éviter la contamination des micro-gouttelettes.

De fait, le site du fabricant américain Berkey se présentant comme le « leader mondial des filtres d’eau et de la purification de l’eau » avec rien de moins que « les filtres les plus efficaces et durables de la planète » (sic !) via un « secret commercial exclusif » (re-sic !) recommande sur sa page de questions-réponses de « remplacer ou au moins de faire l’appoint de votre eau après trois jours […]. La raison en est que lorsque vous filtrez votre eau, les produits chimiques qui inhibent la croissance des bactéries sont éliminés. Dans les environnements plus humides, la croissance des bactéries peut être plus rapide ». C’est honnête de l’admettre, un peu moins de déclarer que l’eau alcaline est bénéfique pour la santé car « les bactéries et les virus pathogènes prospèrent dans les milieux acides » alors que tous les aliments de la vitalité sont acides et qu’en Bioélectronique de Vincent (BEV), l’alcalinité est au contraire le terrain des bactéries et des virus !

Bref, un bac peut sembler plus pratique pour distribuer l’eau à toute une famille assoiffée mais ce n’est jamais une bonne idée lorsque la dynamisation fait défaut, surtout si le bac est transparent. Une meilleure filtration est toujours intéressante mais quel intérêt si l’efficacité est contrebalancée par davantage de bactéries, de minéraux et/ou d’alcalinité ?


 

 
Les meilleurs filtres à eau : la filtration sans risque à base de charbon actif 2ème génération

Le charbon actif sous forme de poudre constituée en bloc compressé ou fritté est la seconde génération : plus compact, sans granules donc sans risques de rigoles, il offre une meilleure capacité de filtration sur la durée. Il peut ainsi – contrairement à l’osmose inverse - être utilisé sur l’arrivée d’eau principale pour l’ensemble d’une habitation, sans gaspillage ou perte de pression. L’efficacité est globalement la même que précédemment : ce qui donne mauvais goût à l’eau disparaît, ainsi que le chlore et ses dérivés, une partie des métaux lourds, des résidus de pesticides et de médicaments mais cela filtre toujours assez mal les nitrates et pas du tout les minéraux.

D’autres éléments de filtration sont ajoutés pour les systèmes les plus élaborés :

  • de la céramique plus ou moins poreuse et plus ou moins enrichie en micro-organismes efficaces (EM) afin de limiter notamment la prolifération microbienne;

  • une membrane de préfiltration en polyéthylène à 0,1 micron afin de stopper mécaniquement les particules, sédiments, germes et autres bactéries qui auraient survécu au chlore et préserver le charbon actif ;

  • un filtre KDF américain (pour « dégradation kinétique par fluxion ») grâce à une formule composée de cuivre et de zinc de haute qualité, intéressante pour autant que l’on ne retrouve ni cuivre ni zinc dans l’eau. Placé en amont du charbon actif, il optimise le fonctionnement de ce dernier, voir par exemple le Porte Filtres KDF pour Maison.

  • des technologies exclusives comme les fibres Aqualen du Biofiltre intégrées au charbon actif afin d’éviter les rigoles d’eau et augmenter significativement la surface d’adsorption des polluants.

Côté filtration, c’est globalement ce que l’on peut faire de mieux sans perte de pression ou gaspillage d’eau. La technologie est fiable mais l’on veillera à changer régulièrement ses cartouches, idéalement tous les ans, les données de capacité communiquées par les fabricants étant parfois bien fantaisistes.

Côté dynamisation, l’énergie de l’eau demeure taboue et les solutions proposées par le gros commerce sont dépourvues de dynamisation. Quelques marques (injustement méconnues) proposent une solution a minima avec pierre de shungite, cristal de roche ou billes en silice actives. D'autres - tel que le filtre sous évier Amilo - une vitalisation de base. C’est mieux que rien, mais pas de quoi sauter au plafond et on pourra compléter avec une cruche à vortex ou une carafe dynamisante.


 

 
Les meilleurs filtres à eau : La filtration de l’eau par osmose inverse

Avec l’osmose inverse, nous passons à une autre dimension en matière de qualité de filtration : bienvenue dans l’infiniment petit avec une filtration au milliardième de mètre, soit 10 millionièmes de micron, soit 0,0001 μm, soit 0,1 nanomètre, au choix ! À cette échelle, plus petite encore que la molécule d’eau, entre 90 et 98 % de tous les polluants et minéraux sont stoppés ! Et pourtant, les notes (du livre) ne décollent pas vraiment… L’osmose inverse est en effet une technologie contraignante avec quelques inconvénients, voire quelques risques…

L’eau est filtrée en profondeur suivant trois étapes incontournables: un filtre à sédiments, le désormais bien connu filtre à charbon actif pour enlever notamment le chlore et enfin la membrane d’osmose inverse pour une filtration beaucoup plus fine que l’« ultrafiltration » des meilleures stations de traitement de l’eau. À ce niveau, si la membrane est de qualité, il ne reste plus grand-chose à part l’eau et quelques minéraux. Cela ne plaira pas aux embouteilleurs ou aux médecins, mais quasiment tous les minéraux sont en effet éliminés ! Tous ? Non, quelques irréductibles résistent encore et toujours… et évitent ainsi à l’eau de se retrouver trop « vide » comme dans le cas du distillateur. Certains experts considèrent cette minéralité insuffisante, mais aucune étude n’a jamais pu démontrer une quelconque dangerosité sur le long terme. Au contraire : moins il y a de minéraux (sans être à zéro), plus l’eau hydrate et nettoie !

Sans polluants ni minéraux en excès, la situation par rapport à l’eau du robinet s’est donc sensiblement améliorée. Le pH tend vers davantage d’acidité (baisse de 0.5 à 1 point) et la résistivité explose. Les molécules d’eau ont par contre subi un mauvais traitement supplémentaire : elles ont été violemment poussées dans des trous trop petits pour elles. Bref, l’eau est plus morte que morte et énergétiquement instable, incapable de se défendre contre les microbes… qui ne manquent pas d’arriver lorsque l’eau devient stagnante ! Au niveau de l’appareil, cette prolifération microbienne est heureusement limitée par la pression exercée et le stockage de l’eau dans une cuve opaque et hermétique sous pression. Cette eau et cette pression devront toutefois être renouvelées régulièrement, sauf dans le cas d'un osmoseur à débit direct, sans réservoir.

Les osmoseurs traînent également une mauvaise réputation du fait du rejet d’eau : de 2 à 8 litres pour chaque litre d’eau filtré pour les modèles connectés au réseau d’eau (en fonction de la technologie et de la pression), parfois beaucoup plus en l’absence de pompe booster ou perméate. Les écologistes en herbe crient globalement au scandale mais oublient que l’on ne traite par osmose inverse que l’eau de consommation, qu’une chasse d’eau consomme entre 6 et 12 litres, qu’il faut au moins 2 litres pour fabriquer une bouteille en plastique ou que le fait d’être en meilleure santé est une approche autrement plus écologique sur le long terme que les économies d’eau ou d’énergie. En outre , les quelques modèles autonomes rejettent nettement moins : la Fontaine Iona offre un rapport de 1 pour 1 grâce à une pression optimisée et la Fontaine Déli Pure ne gaspille qu'un 1 litre d'eau pour 5 litres, via une stimulation supplémentaire des filtres. Cerises sur le gâteau : ces deux appareils embarquent une dynamisation M. Violet intégrée au réservoir !

L’osmose inverse « basique » n’est pas une technologie forcément très coûteuse à l’achat mais il conviendra de budgéter l’installation (si l’on n’est pas bricoleur), la robinetterie, le renouvellement des cartouches filtres ou le contrat de maintenance. On s’y retrouvera de toute manière rapidement par rapport au budget des bouteilles. Au regard du gaspillage d’eau, l’usage est forcément limité à un point d’eau unique. Les modèles autonomes ont le mérite d’être facilement installés et transportables, mais il conviendra de remplir manuellement le bac.

La plupart des experts recommandent l’osmose… mais certains avouent ne pas en aimer la structure et finir par s’en lasser. L’apport énergétique a en effet été le plus souvent négligé. L’eau en sortie de membrane est totalement déstructurée et énergétiquement instable. Elle a certes normalement perdu l’« information polluants » et ses éventuels clusters, mais elle doit impérativement récupérer de l’énergie positive au risque de capter une énergie contraire… ou des bactéries. La plupart des approches de dynamisation conviennent alors, avec une affinité pour l'approche Marcel Violet avec électrode en argent en permanence dans le réservoir ou, à nouveau, la cruche à vortex sur un laps de temps suffisant. Voir sur ce sujet Pourquoi et comment dynamiser l’eau.


 

 
Les meilleurs filtres à eau :l'alternative de l'ultrafiltration ?

​Quelques appareils arrivent sur le marché et promettent de l'ultrafiltration via une membrane au 0,01 μm, soit tout de même 100 fois moins que l’osmose inverse. À ce niveau, l’essentiel des polluants sont retenus… mais pas les minéraux... et je n'en vois donc pas vraiment l'intérêt, sauf en solutions Budget dans le cas d'appareils visant à remplacer le seul charbon actif des filtres du gros commerce.

C'est le cas par exemple du Filtre Déli-Ultra (malheureusement en rupture d'approvisionnement) qui s'installe en 5 minutes et sans outils sur un robinet et offre une capacité d'ultrafiltration de 6 mois pour un tarif très raisonnable. Idem pour le filtre Ultra sous évier, toujours disponible. Au-delà de 800 euros, mieux vaut par contre s'orienter vers l'osmose inverse qui, en éliminant l'essentiel des minéraux, offre une eau de meilleure qualité et permet d'envisager l'eau thérapeutique ou d'éliminer le sodium des catastrophiques adoucisseurs.

Bref, tout dépend du coût de l'ultrafiltration proposée, le rapport qualité-prix n'ayant pas forcément grand chose à voir avec le marketing déployé.


 

 
Au final, comment choisir entre les différents filtres à eau ?

Comment s’y retrouver entre ces différents systèmes de filtration de l’eau du robinet ? Tout est avant tout affaire de configuration : souhaitez-vous un système intégral pour l'ensemble des robinets de votre maison et donc une filtration à base de charbon actif ou bien une filtration sur un seul point d’eau unique et donc alors le choix entre une filtration de base (charbon actif et/ou ultrafiltration) ou le nec plus ultra osmose inverse ?

La question du calcaire est également importante : il peut être nécessaire de gérer le tartre de votre maison et un système intégral de type Biodynamizer le fera bien plus intelligemment que le catastrophique adoucisseur à sodium. Si vous avez la malchance de disposer déjà d'un adoucisseur, alors l'osmose inverse est obligatoire pour éliminer (notamment) le sodium. A l'inverse, la majorité des osmoseurs ne supportent pas trop le calcaire : au-delà de 30°fH de dureté, le choix est plus limité...

La dynamisation de l’eau – deuxième étape indispensable – oriente également le choix puisque les meilleurs systèmes – le Biodynamizer notamment avec 21 principes de dynamisation en synergie – requièrent une pression d’eau suffisante, ce qui exclut d’office l’osmose inverse. Certains systèmes de filtration, comme le Filtre Amilo Habitation, intègrent une étape de vitalisation / dynamisation mais la qualité de cette dernière est loin d'atteindre celle d'un dynamiseur dédié.

Dans tous les cas, les problématiques de l’usage et du réservoir doivent être posées afin d’éviter les déconvenues. Les plus gros filtres à eau (fontaine filtrante, osmose inverse) peuvent offrir une meilleure qualité de filtration mais être plus dangereux à l’usage que les petits correctement utilisés. Si le dispositif dispose d’un gros réservoir, alors une dynamisation de qualité dans le réservoir est vivement recommandée.

Enfin, le tarif n’est en aucun cas gage de qualité puisque le marketing doit être financé et que certains en abusent. Méfiance avec tous ceux qui vous promettent par exemple de l’eau pure… à partir d’une filtration au charbon actif ! Le marketing ose tout et c’est à cela qu’on le reconnaît.

Bref, au regard de toutes les technologies de filtration proposées et de toutes les arnaques de l’eau encore en cours, une petite discussion avec un expert indépendant (des fabricants) est toujours pertinente. Le meilleur système est en effet celui qui correspond à votre configuration, à vos objectifs… et à votre budget ! Alors il est possible de retrouver le plaisir de boire via une eau véritablement biocompatible, énergétiquement au naturel !


 
Pour en savoir (encore) plus sur les filtres à eau et la purification de l'eau

Article de base pour éviter les arnaques de l'eau 

Article de fond sur les derniers scandales de l'eau

Les 3 problématiques et solutions Eau : www.solutionsbio.ch/eau

Vidéo Conférence-Tutoriel : Les solutions concrètes (19’53) / Vidéo Impact (2'58)
 
Le portail de référence sur l’eau : www.lemieuxetre.ch/eau

Fiches pratiques pdf : Solutions Habitat / Solutions Entreprises / Solutions Eau

Mon livre La qualité de l’eau (Ed. Médicis, 2020)

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